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━〖21h28〗━ ➢𝐶𝘩𝑎𝑚𝑏𝑟𝑒
La nuit venait de tomber, faisant place à une pluie d'étoiles, et à une fraîche brise qui faisait délicatement virvoleter les branches et feuilles des arbres qui, ceux-ci, entouraient le quartier de ta maison, ainsi que tes cheveux, puisque la fenêtre de ta chambre était ouverte.
La lune éclairait puissamment le pâté de maisons, et se reflétait dans chacune des flaques d'eaux créés sur les trottoirs, les routes, ou même dans les jardins, causé par une légère pluie qui s'était abattue sur vous en pleine fin de journée il y avait quelques heures plus tôt.
Toi, tu étais assise sur le bord de ton lit, enfilant durement tes chaussures, prête à faire le mur pour rejoindre ton ex petit ami. Car, pour être honnête, ton esprit avait été mis que pause. Tu ne réfléchissais plus du tout. Il fallait juste que tu le revois. C'était seulement tout ce à quoi tu pensais.
Et, puisque personne ne t'en empêchais, c'était exactement ce que tu allais faire. Il fallait, au moins une dernière fois, que tu lui parles, que tu peignes son doux visage dans ton esprit afin de ne pas l'oublier, et que tu enregistre sa voix dans ta tête pour qu'elle continue de te parler dans tes rêves.
Alors, une fois prête, après avoir enfilé ta veste et pris ton portable, tu sortais de chez toi, par la fenêtre.
Comme seul moyen de transport, tu avais pris ton skateboard, et avais donné toute ta détermination dans chaque coups de pieds sur la route, afin de te retrouver devant la propriété de celui que tu aimais.
Mais, plus le temps passait, et plus tu te sentais ridicule.
Plus tu te rapprochais de sa maison, et plus tu te disais que cela ne servait à rien de te battre pour quelque chose que tu étais la seule à vouloir.
L'homme que tu aimais avait vingt-deux ans, et toi simplement dix sept, bientôt dix-huit. Et, mentalement, vous étiez aussi si différents.. Toi, tu aimais profiter de la vie, et lui rester discret, avec les amis et la famille. Tu étais encore à l'école, et lui travaillait.
Petit à petit, ton pied perdait en puissance, et tu finissais par t'arrêter en laissant ton skateboard te guider vers le trottoir qui longeait la route. Tu vins maladroitement essuyer une larme au coin de ta joue, puis lever tes yeux vers le ciel afin de t'éviter de pleurer en pleine rue.
Tu n'aimais pas être pessimiste, alors là, tu te disais simplement que c'était la vie. Que vous étiez trop différents, trois éloignés, et que, malgré vos sentiments, vous n'étiez pas compatibles. Ou pire, que c'était passager, parce que c'était un amour de jeunesse et que tu l'oublierais.
Pourtant, tu savais que c'était faux, qu'il suffisait simplement que tu te battes pour le récupérer. Mais c'était lui qui avait rompu à cause de vos différences, alors, ce n'était plus à toi de te battre, et c'était encore ce avec quoi tu essayais de te persuader pour l'oublier.