Les Héritiers - Il est encore temps (Tome 2)

Chapitre 16 : Sortie à Pré au Lard

Le mois de décembre était déjà bien entamé, et le bal de noël approchait à grand pas ! Il était prévu, que les héritiers, tout comme Blaise, Pansy et Drago, viendrait passer les fêtes de fin d'année avec Harry, Ron, Hermione et Ginny a Grimmaurd. Il y avait le grand grenier qui était tellement immense, qu'il pouvait bien accueillir tout ce petit monde, pour dormir. Ils dormiraient ainsi, tous dans la même chambre ! Mais en attendant, une sortie était prévue pour pré au lard, afin de trouver des tenues adéquates pour le bal. Les héritiers ne tenaient plus en place ! Quand on sait, qu'ils ont toujours vécu une vie de reclus, ils ne savent pas ce que c'est d'aller boire un verre au trois balais, ou de visiter les magasins ! Ils étaient excités comme des puces ! Surtout les filles qui s'impatientaient. Katy sortait avec Seamus, au grand désarroi de tout le monde. La seule bonne nouvelle (enfin ca dépend de quel point de vue...) c'était qu'elle ne l'aimait pas, et que c'était pour s'amuser, elle en avait marre de tenir les chandelles autour de tout ces couples ! disait-elle. Mais la réalité était bien différente, en fait, elle essayait par tous les moyens de rendre James Jaloux. Elle s'était reprise en main, et était bien décidée a lui montré qu'elle aussi pouvait être avec quelqu'un d'autre ! Le matin de la sortie, ils attendaient tous devant la grande porte. Quelques professeurs encadraient la sortie, et Elfy avait été autorisée à les accompagner au village.

« Waw !! Regardez ca ! Et ca !! » S'exclamait Aly, qui sautait comme une petite fille partout, ce qui fit sourire tendrement Drago et Hermione, qui marchait main dans la main.
« C'est hallucinant ! Quand je pense qu'on a loupé tout ca ! » S'exclama John. Les héritiers, en, cet instant présents, étaient de vrais gosses ! Ils couraient d'un bout à l'autre de la rue, se collant aux vitrines, s'extasiant. Les autres, rirent beaucoup de la situation.
Une fois tous les achats effectués, ils se rejoignirent dans la rue principale. Les bras chargé de paquets.
« Et si on allait boire un verre au trois balai ? » proposa Hermione.
« Je veux bien ma... Hermione » se reprit Aly, « mais on est chargé comme des hippogriffes ! » s'exclama-t-elle. Hermione sourit, et sortit sa baguette, et fit tout disparaître d'un seul mouvement.
« Voila qui est réglé ! Alors, on y va ? » Demanda-t-elle joyeuse. Les autres la suivirent, et ils durent rassembler quatre tables ensembles afin de pourvoir tous s'y mettre. Pour ne pas donner trop de fil à retordre au serveur, ils prirent tous la même chose, de la bière au beurre.

« C'est dingue le nombre de boutique qu'on peut voire ici ! » s'exclama Mel qui n'en revenait toujours pas.
« Et tu n'as pas encore vu le chemin de traverse ! » fit Blaise.
« Pourquoi s'est pareil ? » demanda Ben, complètement ahuri.
« C'est encore mieux tu veux dire ! » s'exclama Ron, « il y a beaucoup plus de magasin ! »
« Mais enfin, vous ne connaissiez pas Pré au Lard et le chemin de traverse ? » questionna Seamus qui ne comprenait pas un tel enthousiasme. Evidement, il n'était au courant de rien lui. Les héritiers se regardèrent alarmés, ne sachant que répondre. C'est Hermione qui sauva la mise.
« Bien sur que non, il ne connaissent pas Seamus, puisqu'ils viennent d'une autre école ! » s'exclama Hermione espérant qu'il se contenterait de ca.
« Ah oui, c'est vrai, j'avais oublié... » Fit Seamus en souriant. Les autres soupirèrent discrètement de soulagement. De toute façon, Seamus n'était pas quelqu'un de curieux de nature. Ils reprirent leurs discussions naturellement, lorsque des cris se firent entendre au dehors. Ils sortirent tous, baguette brandie. Des détraqueurs... et des mangemort attaquaient le village. Les professeurs présents, dont Sirius, et MacGonagall, se battaient déjà. Notre groupe d'amis s'y mirent aussi, et commencèrent à repousser les détraqueurs. Il y en avait par centaines ! Les patronus fusaient, lorsqu'Hermione fut stupéfixée et fut touchée de dos. Elle perdit sa baguette qui roula plus loin. Les détraqueurs avaient été neutralisés, mais les mangemort, commencèrent a s'en prendre a nos amis. Aly eu juste le temps de prononcer « finite incantatem » vers Hermione, avant de combattre un mangemort. Hermione se réveilla, elle était a nouveau libre de mouvement, mais elle n'avait plus de baguette. Un mangemort s'approcha d'elle, baguette brandie, elle leva la main, et hurla : « SERPENT SORCIA » un serpent jailli, et atterrit, crocs planté dans sa gorge. Elle avait utilisé la magie de ses mains, elle n'avait pas le choix, elle se défend. Elle repartit a la recherche de sa baguette.

« Sale traître a ton sang ! Honte a toi ! Tu déshonores ta famille ! » Cracha un mangemort fou de rage.
« Pourquoi ? Parce que je ne veux pas être larbin de face de serpent ? C'était ca mon destin ? Ha ha, non père, je vaux mieux que ca, que lui, et que vous ! » Répliqua Pansy, qui était sérieusement amochée du au combat avec son père.
« Espèce de garce ! ENDOLORIS ! » Hurla-t-il. Pansy se tordit de douleur sur le sol, mais ne hurla pas, elle en avait tellement reçu, elle ne lui ferais pas ce plaisir la ! Elle se releva, haletante, sachant très bien qu'elle ne s'en sortirais pas seule, mais tout les autres combattaient un ou plusieurs mangemort, alors si elle devait y passer, elle n'y passerais pas en rampant, et surtout pas devant son père !
« Quoi ? Qu'y a-t-il père ? » Fit-elle ironique. « N'est ce pas vous qui m'avez apprit à ne jamais montrer ses faiblesses ? ca vous choque que je vous défie ? J'ai toujours obéis, mais cette fois, c'est fini père, vous ne me contrôlerez plus jamais ! Vous n'êtes qu'un monstre sans cœur ! Obéissant a un soi disant maître ah ! Maître de quoi ? Hein ? Père... » Provoquas Pansy en insistant bien sur le dernier mot « et c'est moi qui ai honte faire partie de votre famille ! Je suis gênée de porter ce nom Sali par tous vos crimes ! » Pansy déversait tout ce qu'elle avait sur le cœur. Il s'approcha d'elle menaçant, sachant très bien qu'elle n'avait plus de force pour s'enfuir.
« Petite insolente ! Tu crois peut être que je vais me laisser insulter ? Pauvre sotte, tu aurais pu avoir une belle vie, si seulement tu ne t'étais pas tournée vers ce vieux fou ! Mais maintenant, c'est trop tard, tu vas mourir ! Une dernière parole avant ta sentence ? » Fit-il ironique.
« Allez au diable ! » et elle lui cracha à la figure. Il pointa sa baguette vers elle, qui était a genoux, elle ferma les yeux.
« AVADA KEDAVRA ! » le père Parkinson s'écroula a terre, raide. Pansy ouvrit les yeux, et put voire un jeune garçons, roux debout, baguette brandie.
« Ron... » Murmura-t-elle. Puis, elle ouvrit de grands yeux, « RON ATTENTION ! » hurla-t-elle. Trop tard, il fut touché par le sort d'empoisonnement, qui le tuerait à petit feu, si d'ici une heure, il n'avait pas ingurgité l'antidote. Il tomba a terre, et elle se traîna jusqu'à lui tant bien que mal.
« Tu es fou, tu n'aurais pas du ! » s'exclama-t-elle.
« Je ne pouvais pas te laisser mourir quand même... et avec qui je vais m'engueuler moi après ? » répondit Ron en plaisantant, on pouvait déjà voir apparaître de grosses goûtes de sueur sur son front. Elle sourit à la remarque, et lui épongea le front.
« Tu es bête ! » lui dit-elle.
« Oui, et c'est pour ca que tu m'aimes ! » plaisanta-t-il a nouveau.
« Weasley, ca suffit maintenant ! » fit-elle toujours en plaisantant, mais Ron était déjà tombé dans l'inconscience.
« RON ! » hurla-t-elle. Elle essayait de le réveiller, en vain, le poison commençait déjà son ascension, et il fallait agir vite ! Heureusement, la bataille se termina, et ils purent enfin rentrer au château, ou Ron fut soigné de justesse. Pansy avait tenu à rester auprès de lui, jusqu'à son réveil, car maintenant, il dormait profondément. L'infirmière avait protesté, en disant qu'elle aussi, avait besoin de soin, et qu'elle devait se reposer, mais Pansy resta catégorique. Elle voulait bien se faire soigner, mais elle veillerait Ron toute la nuit. Et c'est ainsi, qu'a quatre heures du matin, on put voir, Pansy endormie, la tête posée sur les draps de lit de Ron, la main dans la sienne...