鬼滅の刃 | 𝐊𝐈𝐌𝐄𝐓𝐒𝐔 𝐍𝐎 𝐘𝐀𝐈𝐁𝐀
𝘒.𝘔𝘶𝘻𝘢𝘯
Le monde fait d'amour et de bonté auquel elle aspirait s'avère être un véritable enfer. Coincée au travers des griffes du démon qu'elle croyait être Dieu, Amanai suit les traces de Muzan s...
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Ce chapitre sera exclusivement du point de vue interne de Tsukumi afin de mieux comprendre sa relation avec Kokushibo, n'hésitez pas à me faire savoir si ce changement de pdv vous dérange, le but n'est pas de gâcher mon écriture 😸 Bonne lecture 💕
Il y a quelques années de cela, c'est aux portes de la mort que je l'ai rencontré. Une jeune fille mariée de force à un homme que je ne connaissais pas, tel a été le triste tournant de ma vie qui m'a réduite à néant. Violences, mépris et maltraitance, le mari qui m'a été choisi ne pas épargné au calvaire que j'ai enduré.
Durant plus d'une dizaine d'années, lorsque je l'ai épousé, je n'ai cessé de croire à un avenir lointain. Un avenir où je vivrais pleinement heureuse, un avenir ou je m'épanouirais pour ce que je suis et non par ce que je suis réduite. Ma rencontre avec Muzan était selon moi, un signe des Dieux venus pour m'aider.
Lors de cette soirée où mon mari était prêt à me tuer ; sous la pression, je ne me suis guère rendu compte de la gravité qu'instaurait le pacte conclu avec mon maître. Je n'y ai pas réfléchi une seconde, et ai accepté le sort qu'il comptait m'infliger.
Sans n'en connaître les ressortissants, sans n'en connaître la moindre provenance, j'ai avalé le premier liquide qu'il m'a déversé. Si je croyais en ma libération soudaine lorsqu'il m'a transformé, c'est lorsqu'il a coffré mon âme dans cette relique qu'une lourde chaîne s'est enroulée autour de mon cou.
À partir de là je lui appartenais, à partir de là, il faisait ce qu'il voulait. Ma contestation n'a changé en rien son opinion puisqu'un jour plus tard, je ne l'ai plus jamais revu. Il m'a laissé seule, à mon propre sort de nouvelle démone. Comment pouvais-je survivre sans la moindre indication ?
C'est mon instinct qui m'a aidé à prospérer dans la pénombre de l'être humain. Chaque soir, chaque nuit, l'envie folle de toucher la chair qui les constitue me hantait, jusqu'à causer l'irréparable. J'ai tué mes premières victimes dès mes premiers jours.
Que ce soit pour me rassasier ou que ce soit pour me défendre de leur cruauté, jamais je n'ai apprécié la sensation désagréable que cela pouvait me procurer. J'ai donc décidé de quitter ce petit village pour m'éloigner dans les près.
Toujours plus loin, toujours plus seule, c'est sur le chemin de l'isolement que je l'ai rencontré. Ce pilier, muni d'un katana pour me trancher. Durant mes premiers jours, j'ai su connaître ce type d'humain prônant la paix à tout-va.
Ils étaient ce qu'on appelait pourfendeurs dans mon village. Jamais je n'aurai crû un jour basculer dans l'autre camp qui me porterait défaut. Au loin devant moi, c'est Michikatsu Tsugikuni qui m'attendait. Comment pouvais-je espérer en ressortir vivante tandis qu'il comptait parmi l'élite ?
