鬼滅の刃 | 𝐊𝐈𝐌𝐄𝐓𝐒𝐔 𝐍𝐎 𝐘𝐀𝐈𝐁𝐀
𝘒.𝘔𝘶𝘻𝘢𝘯
Le monde fait d'amour et de bonté auquel elle aspirait s'avère être un véritable enfer. Coincée au travers des griffes du démon qu'elle croyait être Dieu, Amanai suit les traces de Muzan s...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Aucun : TW ‼️
Des nuits claires comme celle-ci, il n'y en avait pas des milliers. Pourtant, chaque fois qu'elle les observait, elle ne cessait de pressentir ce danger imminent quelconque soit-il. C'est sûrement ce qu'elle nommait l'instinct. Mais quant à la pleine lune d'autant plus rayonnante ce soir-là, il était clair qu'un malheur approchait, mais lequel ?
" La pleine lune est magnifique ce soir, la nuit s'annonce très longue... "
" Tu m'as l'air tourmentée. "
Ce ton long, grave et ferme de voix, c'était celui de ce qu'elle nommait son mari. Chaque fois qu'elle observait ce paysage, disposée sur le toit de cette bâtisse, il ne pouvait s'empêcher de la rejoindre. Il s'installait à ses côtés, puis sa tête s'appuyait contre son épaule. Rien de plus chaleureux que d'observer la nature à ses côtés.
" Amanai devra être prudente, les nuages s'épaississent. "
" Et qu'est-ce qui te fait penser ça ? "
Il avait beau tenter de comprendre son fonctionnement, Kokushibo demeurait perplexe face à ses prédictions. Jamais il ne les remettait en doute, et avec toute l'expérience qu'il put accumuler à ses côtés, il savait, il sait à quel point l'instinct de Tsukumi est puissant. Il peut le ressentir aux battements de son cœur contre sa poitrine.
Signe d'une angoisse pré-naissante, ravivant les sens de la démone. Il était clair que quelque chose se tramait, mais quoi ? De leur perchoir surplombant la terre, les deux amants ne pouvaient mettre de mots sur cette interrogation.
" Rien de plus, qu'un mauvais pressentiment... "
Les mots de la blanche prirent leur sens au fil des kilomètres qui les séparaient de cette place urbaine peuplée d'une dense habitation. À cette heure-ci, même le marché est ouvert, à compter le nombre de passants incessants.
C'est au beau milieu de cette rue qu'une silhouette est dressée dans son dos. L'appelant à ses arrières, ce jeune homme semble lui demander de se retourner. Mais faute de chance pour lui, Amanai est tétanisée, mais pour quelle raison ?
" Eh toi ! "
Malgré la voix faible dont il fait part, cela ne suffit pas à nouer cette confiance. Le silence que laisse traîner Amanai à ses arrières n'amplifie que cette ambiance lourde et pesante. Son interlocuteur est tout à coup lui-même chamboulé et se permet :
" Tu n'es pas humaine, pas vrai ? "
Amanai déglutit suite à l'information interceptée. Jusqu'ici elle n'avait osé se retourner, mais désormais face à l'impasse, sa curiosité lui supplie quant à elle de découvrir son visage. Sous son apparence d'humaine quelque peu modifiée, la brune se retourne et se fige face à ces longues boucles d'oreilles. Une paire de Hanafuda.
