Chapitre 16

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 Son regard est glacial. Il va le faire, il est déterminé.
Je n'aurais jamais pensée que ça m’arriverais un jour.
Sa main compresse de plus en plus mon cou alors qu'il plaque violemment ses lèvres contre les miennes m'arrachant un baiser brutal sous mes cris et mes gesticulations. 

"-ARRÊTE ! Arrête de crier ! M'ordonne t'il en me jetant sur le lit.

J'essaye de m'enfuir mais le poid de son corps vient bloquer le mien. Andrew attrape rapidement mes mains d'une seule pour les plaquer au dessus de ma tête. 

-Tu n'as pas le droit de crier Elizabeth, tu comprends ? C'est de ta faute. De ta faute... Chuchote t'il en tapotant mon nez de son doigt. 
-S'il te plaît Andrew, ne fait pas ça... Je ferai ce que tu voudras...
-Mais tout ce que je veux là, c'est te baiser bien profond. J'en ai tellement rêvé si tu savais.
-Je suis tellement désolée. M'effondrais-je. Par pitié Andrew...
-Chute... Me chuchote t'il en laissant traîner sa main libre sur mon corps."

Je couine alors que sa main effleure un de mes seins avant de l'attraper brutalement et de venir l'embrasser. J'essaye de me débattre mais c’est peine perdu, il me bloque de tout son corps. Le roux attrape le décolleté de ma robe avant de le déchirer. 

"Enfin depuis le temps que j'en rêve." Susurre t'il contre ma poitrine en déposant des baisers.

Je veux mourir. Alors qu'il écarte la baleine de mon soutien-gorge je le sens attraper un métal froid. Merde. La bague d'Anatoli... Il se redresse, s'asseyant sur mes hanches sans y mettre tout son poids, scrutant le bijou entre ses doigts. Son regard est prit de folie quand il voit l'inscription à l'intérieur de la bague. Il ferme son poing sur elle avant le l'abattre contre ma joue. Un crit incontrôlable sort de ma bouche. Il y a mit de la force. Il me retourne de force me mettant à quatre pattes devant lui. Comprenant directement ses intentions, je me met à hurler et à me débattre. Il me crit de la fermer en enfonçant ma tête dans un coussin. Ma robe se lève et je sens l'air frais rentrer en contact avec mon derrière quand il arrache le dernier tissu qui le couvre. Il va le faire. Andrew va me violer. Lui qui était si gentil, si attentionné en vers moi. Je l'entend baisser son jogging sous mes larmes et supplications. Le roux écarte un peu plus mes cuisses à l'aide d'une des siennes, se  collant à mes fesses. A l'aide de ses doigts, il cherche mon entre-jambe avant de prendre son pénis dans sa main et de le mettre devant mon entrée puis de l'enfoncer d'un coup sec dans un gémissement rauque qui est couvert par mon crit de douleur. 
Je n'ai jamais eu aussi mal physiquement de ma vie. A chaque coup de reins ça me brûle de l'intérieur comme à l'extérieur. Andrew maintient mes bras bloqués au-dessus de ma tête qui est elle même plaquée dans un coussin pour étouffer mes crits de douleurs et de détresse. Son bassin ne cesse de claquer contre mon derrière à une vitesse folle et régulière. Il me redresse d'un coup par les cheveux plaquant mon dos à son torse humide de sueur. Son autre main arrache entièrement ma robe cette fois ci puis enlève le dernier tissu qui cache ma poitrine avant de la malaxer d'une main.

"-Alors, tu aimes ? Tu aimes te faire baiser comme une pute meloch ? Me demande t'il en appuyant bien sur le dernier mot. Dit moi, que je te baises mieux que lui.

Je ne réponds pas me contentant de pleurer. 

-REPONDS MOI BORDEL ! Hurle t'il en me retournant pour me mettre face à lui. Dis le moi Eliza... Dis moi que je suis meilleur que lui. Dis moi que je te suffit. Que je te baises mieux. Me chuchote t'il à l'oreille en léchant mon cou. Dis le moi...
-Tu... Tu me baise mieux qu'Anatoli."

Il sourit et me pousse pour que je tombe à la renverse sur le lit. J'essaie de m'échapper encore une fois, mais le roux attrape mes chevilles me faisant glisser jusqu'à lui, avant de rattraper mes poignets. "Ce n'est pas encore fini."  De son autre main, il lève une de mes jambes pour la mettre sur mon épaule. De cette manière, il pourras s'enfoncer plus profondément en moi et ça sera encore plus douloureux. Mon corps n'a pas été préparé à ce rapport. Alors que je le supplie encore une fois, une gifle vient me brûler la peau. Mais cette douleur part vite pour laisser place à une autre qui me déchire les entrailles. Mais je n'ai plus la force de crier ni de me defendre car c'est peine perdu, alors je ferme les yeux et attend que ce cauchemar se finisse. Andrew le comprend rapidement et lâche mes poignets pour venir installer mon autre jambe sur son épaules empoignant mon bassin de ses deux mains libres pour donner plus de puissance et de rapidité à ses vas et vient. Ça fait un mal de chien. Je n'arrive pas à retenir mes larmes mais j'attend, j'attend qu'il finisse 
de me salir, de me souiller. J'attend qu'il finisse de me détruire, tout simplement. 

Je sens son membre se mettre à trembler en moi accompagné d'un gémissement, il se laisse tomber sur moi. J'espère qu'il n'a pas une maladie sexuellement transmissible. Mon implant m’empêche de tomber enceinte mais pas du SIDA ou autre merde.
Andrew se laisse glisser sur le côté, une main sur un sein le malaxant tendrement comme un doudou. Il ne dit rien et moi non plus. 

Je viens de me faire bioler. Moi qui pensais que ca n'arrivait qu'aux autres. Je me sens si sale et souillée. Tout mon corps me brûle, j'ai une envie urgente d'aller dans une douche pour me frotter jusqu'au sang pour enlever son odeur, ses baisers, ses caresses. Cette envie de hurler à pleins poumons jusqu'à m'en faire saigner la gorge. Dans vouloir à tout le monde même aux inconnus. J'ai l'impression qu'une étiquette se colle sur mon front "Fille violée". Et je me promet de plus jamais faire l'amour à qui que ce soit car je sais que la douleur que je ressens à ce moment ne partira jamais. Qu'elle sera toujours en moi. Que dès qu'un homme me toucherai, j'aurais peur. Il m'a fini. Mon âme est morte.

.

Je n'ai pas fermée l'œil de la nuit. J'ai eu si peur qu'il recommence dans mon sommeil, alors j'ai attendu le petit matin la tête vide.
Le réveil du mafieu se met à sonner assez tôt. Il se retourne vers la table de chevet avant de se réinstaller dans le lit. Je le sens me regarder. Son regard brun me brûle la peau. Sa main vient caresser mon visage avant de descendre sur mon cou pour finir sur mon sein droit. Il titille mon téton entre ses doigts et c'est la première fois que je ne ressent aucun plaisir à ce geste, ça me dégoûte même. Voyant aucune réaction de ma part, Andrew vient se placer sur moi, encerclant ma tête de ses avant bras. Je sens son érection matinale contre mon bas ventre.

"-Tu es si belle Eliza... Ta peau est si douce... Écoute, j'ai pas envie de te prendre de force d'accord ? C'est de ta faute hier soir, tu m'as forcé à le faire. 

Il attend une réponse mais rien ne sort, je me contente de le fixer, vide d'émotions.

-Je t'aime Elizabeth, d'accord ? Je sais pas comment faire. Tu as couchée avec Anatoli. C'est fini, il ne t'approchera plus jamais. Tu es a moi. A moi. Juste a moi. Et tu vas m’aimer aussi, je te le promets. Fais des efforts, ok ? On doit y aller, j'ai un truc a faire. Alors prends mon tee-shirt pour t'habiller avec ma veste, ça devrait le faire. M'ordonne t'il avant de s'asseoir sur le lit."

Je pousse la couette et me lève dans ma tenue de Eve. Il m'a violée, je n'ai plus rien à cacher, il a tout vu de force. Puis je me sens tellement vide et tout mes gestes sont faits tels un zombie.
J'attrape donc son t-shirt et l'enfile sans pouvoir mettre de sous-vêtements vu qu'il les a arrachés. Je l'entend se lever puis m'enlacer par derrière.

"- Tu es étais si belle hier quand je te baisais Eliza. J'ai tellement envie de recommencer, si tu savais, mais malheureusement on a pas le temps. On verra ça ce soir... Rigole t'il avant de s'habiller. "

Des tremblements incontrôlables prennent possession de moi. Je ne sais pas si mon corps va tenir une nouvelle fois. Mon entre jambe me brûle encore comme si une bougie brulait en moi.

Elizabeth.Onde histórias criam vida. Descubra agora