Chapitre 1

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Le garçon se réveilla au son aggressant que son alarme faisait retentir dans la pièce. Il l'éteignit d'une tappe et s'extirpa avec difficulté. Gavin n'avait jamais été un matinal et devoir se lever tout les matins lui paraissait une torture. Comme tout les adolescents de 15 ans, il aimait faire la grasse matinée. Malheureusement pour lui, il n'était pas un adolescent comme les autres et avait des responsabilité qu'il aurait préférer oublier.

Il se dirigea endormi vers la salle de bain pour s'asperger le visage d'eau froide afin de mieux se réveiller. Puis il passa de l'eau dans ses cheveux brun coupé court dans un semblant de coiffure et observa son visage mort. Sa soeur lui disait tout le temps qu'il aurait plus de chance avec les filles, s'il laissait son beau sourire apparaitre une fois de temps en temps. Dommage qu'il adorait ignorer ses conseils. Il ne souriait jamais. Plus depuis le divorce de ses parents. Plus depuis la dépression de sa mère. Plus depuis l'incompétence de sa soeur à prendre la famille en main. Plus depuis, qu'il avait compris que c'était lui l'homme de la famille et donc qu'à 15 ans, il devait travailler, gérer une mère en dépression et empêcher sa soeur de faire mille et une bêtise.

Il se dirigea vers la cuisine pour ce partir un café. Il était devenu accro. S'il voulait être sûr de passer à travers sa journée, il avait besoin de son breuvage miracle. Ensuite, pour ce féliciter, d'avoir passer à travers sa journée, il prenait une bière le soir devant la télé. Une habitude qui n'était pas prêt de mourir.

"Bon matin ti-frère."

Il ne prit pas la peine de tourner la tête vers sa soeur qui fouillait dans le frigo. De toute façon, du coin de l'oeil, il voyait facilement le ventre naissant qu'elle avait.

"Tu as pris du poids."

Elle ferma la porte tenant dans ses mains un pot de yogourt sans lactose. Elle faisait exprès de le provoquer?

"Wow. Tu sais parler femme. Pas pour rien que ta jamais eu de copine."

"C'est mon yogourt."

Comme réponse, elle ouvrit le pot. Donc, oui, elle le provoquait. Il grogna, car le matin, avant son café, c'était tout ce qu'il savait faire. Lorsque le café eut fini de couler, il se servit une tasse qu'il bu d'une traite avant de s'en préparer un deuxième qu'il allait savourer lentement. En s'asseoyant à la table, il remarqua sa soeur piger à l'aide d'une cuillère dans son pot de yogourt. Maintenant, il ne voulait plus le ravoir. Il avait horreur des bactéries et clairement sa soeur devait en avoir plein. Une ombre passa dans son dos et leur mère vient s'assoir à leur côté, à la table. Elle fixait le vide le visage aussi dénué de joie que son fils.

D'ailleurs, celui-ci ce leva pour aller chercher un verre d'eau à sa mère. Gavin le déposa devant elle ainsi qu'une panoplie de médicament.

"Tiens maman. Prend-les devants moi."

La mère obéit et engloutit les sachets qu'elle avala avec une gorgée d'eau.

"Ouvre-la bouche et montre-moi."

De nouveau elle obéit, mais cette fois-ci en laissant échapper un petit rire de mépris.

"Tu as si peu confiance en ta mère?"

Le propos se voulait blessant, mais le garçon ne s'en préoccuppa pas plus qu'il faut. Il était habituer à ce que sa mère se débattre pour ne pas prendre son traitement. Le téléphone sonna au loin et sa soeur se précipita dessus pour engager une conversation jovial dans un anglais parfait. Gavin roula des yeux sachant pertinnement qui se trouvait à l'autre bout du fil.

Il avait toujours eu une excellent relation avec son père et ce jusqu'au jour où celui-ci décida de fuir au État-Unis, plutôt que de gérer sa femme dépressif. Après ce jour, Gavin lui en voulut beaucoup. Son père avait jurer aimer sa femme dans la joie et la maladie, mais dés qu'elle est tomber malade, il a fuit. C'était lâche et méprisant à ses yeux.

"Gavin, come on the phone. Dad wants to talk to his little boy."

"Hell, no."

Sa soeur lui tira la langue et s'excusa à son paternel trouvant une excuse à son petit frère. Gavin reporta son attention sur sa mère qui fixait le vide devant elle.

"Maman, n'oublie pas. Tu as rendez-vous avec la psy à 11h et ce soir il y a une réunion de soutien. J'insiste, tu devrais y aller."

"Je vais bien."

"Maman, sérieux. Vas-y. Tu veux que je t'accompagne?"

"Non, je vais bien."

Il leva de nouveaux les yeux au ciel, avant d'aller chercher son sac à dos. Sa soeur partie devant après avoir déposer un baiser sur la joue de sa génitrice et Gavin fit pareil, sauf qu'avant de quitter, il se sentit obligé de spécifier quelques choses.

"Je vais t'appeler pendant l'heure du midi. Tu me racontera comment ça c'est passé avec le psy."

"Tu t'en va déjà?"

"Je dois aller à l'école, maman."

"Tu n'as même pas déjeuner."

"J'ai pas faim. J'ai bu deux café. N'oublie pas de décrocher quand je vais appeler."

"Mais les grands garçon comme toi doivent manger pour rester en forme.

"Come on mom. Don't do that. Just obey. Ok?"

"Je t'aime mon grand guerrier."

"Je t'aime maman."

Le garçon alla rejoindre sa soeur dans la voiture. En chemin vers l'école, il ne put s'empêcher de réitérer son commentaire de la dernière fois.

"Tu as prit du poids."

"Sérieux? Tu veux parler de ça, là?"

"Prend moi pas pour un cave. Je vais pas te faire la moral. Fais juste me rassurer. Tu n'as pas l'intention de garder ce bébé."

"Et peut-être que si. Ça changerait quoi dans ta vie?"

"Come on. On a déjà de la difficulté à joindre les deux bouts. On a pas besoin d'un mini-monstre dans nos vie en plus."

"Je ne tes pas demander ton opinion."

"C'est qui le père?"

"Peut-importe."

"Peut-importe, bien entendu. Quand vas-tu te prendre en main? Arrêter d'aller coucher à droite et à gauche à la recherche d'attention?"

Sa soeur l'ignora brillamment, ce qui fit soupirer le garçon. Celui-ci ne lâcha malgrer tout pas prise. Hors de question qu'un bébé se joigne à l'équation.

"Je te trouverais le numéro d'une clinique d'avortement et je t'accompagnerait. Maman sera même pas au courant."

"Je ne t'ai rien demander."

La tension perdura jusqu'à ce qu'elle dépose son petite frère devant son école secondaire, puis elle partit a son travail. Gavin l'observa tourner le coin du stationnement avant de soupirer de nouveau. Qu'était-il arriver à sa famille. Où c'était envoler la belle complicité qu'il avait avec sa grande soeur. L'amour de ses parents? Son insouciance fasse à la vie? Il traina les pieds vers la bâtisse.

Oui, il est cruel mon père. Me vouloir mort avant même que je naisse. 😭 Joke, je le comprend, j'aurai surement réagit pareil. 😅

Figurant dans un boyxboy (Rantbook)Where stories live. Discover now