My hands around ur neck | Kuroshou Week 2020

𝟷 | 𝚏𝚛𝚘𝚖 𝚠𝚎𝚜𝚝𝚎𝚛𝚗 𝚠𝚘𝚘𝚍𝚜

Note d'auteur.

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, on se retrouve donc pour le premier jour de ma kuroshou week (je sais que j'avais dit début septembre et qu'on est le 16, mais j'ai voulu finir mon UA zombies avant ahaha) j'espère que ça vous plaira !

Ici, c'est donc un OS un peu UA Narnia, mais plutôt le début du deux avec Caspian, si vous voyez ce que je veux dire. J'ai bien aimé l'écrire en vrai, et même si en le relisant je l'ai pas trouvé ouf, c'est quand même un kuroshou donc je vous l'offre =)

Le thème du premier jour était "Univers alternatif" (ouais, ça change de d'habitude whaou)

Je vous embrasse !

____________________

16.09.2020 | 3K mots

Une nuit, l'oncle de Kuroo tente de le faire assassiner. En s'enfuyant du château, il laisse tout derrière lui.

Mais ce qui l'attend, dans la forêt Noire dans laquelle il se réfugie, dépasse de loin tout ce qu'il avait imaginé.

____________________

La cape de Kuroo claquait dans le vent, sous le soleil de l'aube. Une fine pellicule de sueur sur le front, il donna un léger coup de pied à son cheval afin qu'il file plus vite encore sur la plaine, et se retourna à demi pour regarder derrière lui.

Les secousses ne le déséquilibrèrent même pas tant son regard resta accroché sur les sept personnes qui le suivaient de près. À une dizaine de mètres de lui à peine, un groupe de soldats accompagnés par le capitaine de la garde de son oncle galopaient à toute vitesse. Les mines sombres et déterminées, dans la lumière diffuse du soleil qui peinait à se lever, ils avaient tous le regard fixé sur lui : Kuroo se mordit la lèvre, sentit son cœur tomber dans son estomac, et se redressa finalement.

Devant lui, une immense plage de sable commença à naître sous les sabots de son cheval. Le vent s'engouffrait dans sa chemise blanche et large qu'il avait remis pour dormir, et un frisson traversa son corps. Il s'accrocha à la crinière en tremblant, l'adrénaline fusant dans ses veines, et sa monture traversa les quelques centimètres d'eau de la rivière au galop.

Au loin, la forêt apparaissait lentement. Immense et sombre, aucune entrée et aucune sortie. Kuroo déglutit, et commença à murmurer, le vent dans ses cheveux :

— Je serais en sécurité. Il m'a dit que je serais en sécurité.

S'il y avait bien une personne en qui Kuroo avait confiance, c'était son mentor et ami qui lui avait appris tout ce qu'il avait besoin de savoir : une ouverture d'esprit assez importante pour un prince, et des connaissances sur l'histoire, l'astronomie, les mathématiques, et même l'ancienne magie. L'ancien monde et ses habitants.

Essoufflé et effrayé, Kuroo caressa l'encolure de son cheval pour le rassurer, tandis que la forêt se rapprochait dangereusement. Elle était là, imposante et effrayante, et Kuroo ne put s'empêcher d'entendre à nouveau toutes les interdictions et avertissements qu'on donnait aux hommes et aux enfants : dans cette forêt, il n'y avait que la mort, et la magie y était encore présente.

Et apparemment, la magie n'aimait vraiment pas les Telmarins.

Avec un dernier regard en arrière, Kuroo entra dans le léger passage entre les arbres et ferma les yeux une seconde.

L'atmosphère changea du tout au tout. Elle ne parut pas glaciale, pas contre lui en tout cas, mais l'air fut étrangement lourd et Kuroo respira difficilement : sa cape vola, tirant sur son cou et son épaule, et les yeux du prince cherchèrent quelque chose. Un chemin, une présence, un danger. N'importe quoi : derrière lui, les gardes s'étaient arrêtés quelques secondes devant la foret, hésitant à entrer, mais ils furent rapidement à nouveau derrière lui.