𝟸 | 𝚝𝚘𝚞𝚐𝚑 𝚕𝚘𝚟𝚎𝚛𝚜

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Note d'auteur.

Aujourd'hui, c'est du crack. Vous voilà prévenus : c'est à vos risques et périls.

Nan, en vrai j'ai bien aimé l'écrire, et même quand je l'ai relu, j'ai trouvé des passages drôles mdrr, donc je vous l'offre  l'esprit serein. C'est du KuroShou pur et dur, ma foi, et en vrai il a exactement la même vibe et le même univers que mon OS "Can't hold our bad luck" sur mon recueil d'OS C'était nous aha

Bon, comme d'habitude : beaucoup d'Oikawa, des situations un peu chelou, et du freestyle.

(le titre vient du film Burlesque, que je conseille, et je sais que c'est pas la version originale mais c'est ma fav, enjoy)

Aujourd'hui, c'était le jour "n'importe quel trope" et j'ai choisi....

Je vous embrasse !

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17.09.20 | 4K mots

Oikawa s'ennuie beaucoup, Mika s'en fiche pas mal, et la magie n'est pas à mettre entre toutes les mains. C'est comme ça qu'un beau jour, Kuroo se réveille dans le corps de Daishou Suguru, et Daishou se réveille dans le corps de Kuroo Tetsurou.

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Assis à l'envers sur son canapé, les pieds en l'air et la tête en bas, Oikawa Tooru regardait les aiguilles de l'horloge bouger bien trop lentement, faire le tour, puis finalement revenir à leur place initiale.

Ses yeux ennuyés se perdirent dans la pièce, vide de toute présence, et un soupir irrité passa ses lèvres tandis qu'il remuait ses jambes de plus en plus vite. Oikawa attendit que le sang lui monte à la tête, puis vit des points noirs dans sa vision pendant quelques secondes avant de finalement se redresser.

Une fois assis correctement, Oikawa grogna.

— Je me fais chier, annonça-t-il au vide devant lui. Je me fais chier.

Iwaizumi était parti trois jours plus tôt pour un voyage avec l'équipe qu'il entraînait, et il ne serait pas de retour avant une autre bonne grosse semaine. Bien malheureusement, Oikawa avait posé ses jours de congés un mois plus tôt, et il était à présent bloqué chez lui, dans l'impossibilité de s'occuper décemment, ou de reprendre le boulot.

Iwaizumi n'était pas là, il l'avait déjà appelé trois fois aujourd'hui, aucun de ses prétendus amis ne daignait lui répondre (ils avaient sans aucun doute de meilleures choses à faire, comme travailler, ces ingrats), et il ne trouvait aucune série qu'il avait ne serait-ce qu'envie de regarder. De plus, il avait déjà fouillé sa vieille bibliothèque de fond en comble, avait relu ses livres préférés, et avait également mis de côté les vieux bouquins que sa grand-mère lui avait laissé.

Pour résumer, il s'ennuyait comme un rat mort.

Oikawa regarda le vide encore quelques minutes, avant de soupirer une nouvelle fois. Il avait presque tout essayé, et s'il se basait sur les quelques dernières options qui lui restaient, la prochaine en ligne se trouvait être...

— Il faut que je fasse chier quelqu'un.

Dans un rapide mouvement de poignet, il attira à lui son grimoire favori depuis sa petite bibliothèque : le livre s'envola de lui-même et arriva dans ses mains. Un peu de poussière s'échappa au passage des pages jaunies.

Un sourire étira ses lèvres tandis qu'il commençait à le feuilleter.

Si sa grand-mère savait qu'il n'avait pas correctement fait ses devoirs, à savoir apprendre par cœur ce foutu grimoire de long en large, elle lui tirerait sûrement les oreilles jusqu'à manquer de les lui arracher, pour finalement les lui recoller sans trop de séquelles. Si en général elle se contentait d'apparaître dans son salon, trop contente de pouvoir lui raconter tous les derniers potins de son quartier au paradis, elle pouvait se transformer en petit démon lorsque Tooru ne respectait pas ses devoirs de sorcier. Morte ou vivante, Chiyuki était une vraie peste dans le corps d'une petite mamie gâteaux.

My hands around ur neck | Kuroshou Week 2020Where stories live. Discover now