Le viking & la Saxonne

Chapitre XII

Ce chapitre sera aussi particulier que le précédent, bonne lecture.

PDV Aethelwulf :
J'étais en compagnie de ma femme Judith et de mon père Ecgberht dans la salle du trône. L'évêque Headmund avait voyager depuis une contrée de notre pays, il se présentait comme un messie et ceux qui avaient eu l'occasion de le voir se battre étaient d'accord.

Mon mariage n'est pas un mariage d'amour mais plus d'état, d'ailleurs ma femme préfère la couche de mon père. Quand à moi, depuis la disparition de mes sœurs, je n'ai plus le goût à rien. Je me demande parfois ce qu'elles deviennent, Arya était une petite sauvage mais Liv.. malgré son côté rebelle et bien elle aimait la vie de château. Je prie chaque soir le seigneur pour qu'il m'accorde une chance de les revoir ne serais ce qu'un jour.

Je parti retrouver Lady Mathilda qui était une de mes amies mais avant tout, une amie de Livie. Elle a eu vraiment mal le jour ou ma sœur s'est fait enlever et d'ailleurs depuis ça et bien elle se confit à moi.

Un garde arriva vers moi comme un fou et une fois a ma hauteur me dit que deux navires vikings étaient postés sur nos côtes. Je le remercia et enfourcha un cheval avant de partir avec quelques-uns des chevaliers vers la plage. Quand j'arriva sur le lieu je vis de loin une jeune femme qui ressemblait à ma jeune sœur mais je n'en était pas encore sur. J'ordonna à mon armée de me suivre et nous partîmes au galop vers les barbares. Ils sortirent leurs haches et quand mon visage croisa celui de la petite de tout a l'heure, je murmura.

- Arya ?

Elle me souria et je descendis de mon cheval sans quitter son regard.

- Bonjour Aethelwulf.. me dit elle d'une petite voix.

- Ils t'ont ramenés ? Demandais je en regardant les vikings autour d'elle et surtout l'un d'eux avec les cheveux longs qui regardait ma sœur avec un regard protecteur.

- Non.. je suis mariée avec Hvitserk.. je suis la parce que j'ai besoin de ton aide.. C'est Livie.

- Liv ? Que se passe t'il ? Ou est elle ? Lancais je un peu inquiet.

- Le roi harald l'a emmenée afin de l'épouser.. il faut que tu sache qu'il a une grande ambition et que notre sœur est peux être en danger..

- Comment a t'elle pu se faire enlever si tu étais avec elle Arya ? M'énervais je.

Elle me raconta toute l'histoire et mon sang ne fit qu'un tour. Comment ils avaient pu croire cette Margrethe alors que jamais ma sœur ne mentirais ? Je savais que j'allais en devoir avec mon père et qu'Arya allait devoir le revoir.

- Venez, père doit savoir ce que tu viens de me dire et j'obéirai à ce qu'il dira.

- Et si il dit non ? Tu compte rester sans rien faire en sachant que notre sœur est en danger ? Me demanda t'elle un peu sous le choc.

- Oui en effet Arya. Notre père a été anéanti quand ils vous a perdu.

Je voyais qu'elle avait du mal à y croire et c'est normal, notre père n'a jamais été très démonstratif même si parfois il donnait de l'attention à Arya c'était très peu. Nous étions en route pour le château et quand nous arrivâmes dans la cour, les gens nous regardaient comme si nous avions avec nous des monstres. Personnes ne reconnaissait ma sœur mais je voyais la peur dans leurs yeux. Je m'en foutais et continua d'avancer vers la salle du trône ou mon père devait siéger. Reconnaitra t'il ma sœur ? Aidera t'il ma seconde sœur ? Tant de questions se bouscule dans ma tête sans que je ne puisse faire quoi que ce soit.

PDV Arya
Quand je posa un pied dans la salle du trône, un tas de souvenirs me revint en tête. Une femme et un homme étaient assis sur les trônes et ils étaient entourés d'un garçon et d'une fille ainsi que d'un bébé. Je devinais facilement qu'il s'agissait de ma famille et que le bébé c'était moi. Aethelwulf parlait avec le roi quand a Livie, elle courrait en rigolant tout au tour des trônes. Sa chevelure de feu était déjà présente et elle avait l'air tellement innocente.

Mes souvenirs commençaient déjà à partir puis je vis sur le trône principal, celui que jadis je nommais père. Il se leva de son siège et me regarda d'un air choqué. Je ne disais aucuns mots mais le regardait avec méfiance.

- Arya, mon enfant.. est ce que c'est toi ?
Demanda t'il avec une voix fébrile.

- Oui c'est moi.

- Seigneur, tu va bien ? Ou es ta sœur ? Des rumeurs disaient qu'elle était avec les fils de Ragnar.

- C'est pour ça que je suis là.. Livie à été enlevée par un roi Viking.

- Quel est le nom du barbare qui a oser enlever la première princesse du Wessex ?

- Il s'agit du roi Harald à la belle chevelure, lança alors Hvitserk ne pouvant plus tenir.

Mon père le regarda et comprit rapidement que non seulement il s'agissait d'un des fils de Ragnar mais qu'en plus j'étais unis à lui.

- Comment cela est il possible ? Livie a été enlever deux fois dans ce cas ? Lança sarcastiquement mon paternel.

- Je te rappelle que tu voulais la marier avec le neveu d'Aelle alors je ne crois pas avoir besoin de tes sarcasmes père.

- Pas besoin de me le rappeler Arya. Je vais te passer des troupes afin de libérer ta sœur mais je veux qu'elle revienne ici directement une fois qu'elle sera libre.

- Tu laisserais Livie être malheureuse jusqu'à la fin de sa vie ? N'as tu aucun cœur père ? Demandais je avec une certaine haine.

- Je t'interdis de me parler ainsi! Je suis le roi et ton père ! Quand à ta sœur, sa place est ici. Elle devra épouser un noble pour la lignée. Ne te plains pas, je ne te demande pas de revenir !

- Arrêtez ! Lança mon frère en hurlant dans la salle. Stop vous deux ! Père laisse moi mener les troupes pour ma sœur, j'ai besoin de savoir qu'elle va bien.

Je le vis s'agenouiller face à notre géniteur et je rigola intérieurement face à tant de soumission.

- Bien fils, tu iras chercher ta sœur avec une partie de l'armée. Je compte sur toi pour ramener Liv ici. Je ne doutes pas de ta victoire, emmène lady Mathilda avec toi. Après tout, elle sait se battre et est une fin stratège.

- Bien père, je ferais selon tes désirs et nous partirons des demain matin.

PDV Livie :
J'ai passée une journée en enfer, j'ai du rester auprès d'Harald et le supporter. Il est d'un ennui mortel, Alfdan me regarde avec une flamme de meurtre dans le regard. Comme si il savait que jamais je ne pourrais aimer son frère et que je refuserais toujours de l'épouser.