La langueur me blesse
Me pique le cœur
D'un bonheur larmoyant
Moyennant le temps
Celui qui file la vie
Me file entre les doigts
Comme le courant m'emporte
Et que n'ai-je abreuvé
Mon corps d'eau-de-vie
Et mon cœur d'insouciance
Pour échapper à la maladie
La maladie de la mélancolie
La maladie du temps
Lui qui file passe et poli
Poli le sentiment
Contenu dans les sillons creusés par le fleuve écoulé
des yeux qui ont trop vu
Tout ce qui ne compte plus
Enlaidie, les passions assagies.
Tuées, les amoures rancunes et folies.
Mais pas mon cœur
Débauché de sentiments
Qui méprise l'apaisement
Tremble d'être croupissant
Empreint d'entêtement
Il souffrira de tout temps.
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Le Miroir De Narcisse
कविताDans mon cœur à moi, les joies sont si éphémères, leurs beautés fanent si vite et partent en poussière, qu'il m'est impossible de vraiment les observer. Contrairement aux douleurs qui font partie de la famille des immortelles, et qui, au côté des pe...
