C38.

7.4K 234 36
                                    

Septembre
2015.

Daniella Pirosky.

  À moitié endormie, le son d'une porte qui s'ouvrait me réveillait, j'étais dans le noir et soudainement je n'avais aucune idée d'où j'étais jusqu'à que mes esprits reviennent et que l'odeur du brun sur les draps m'assurent de l'endroit où je m'étais endormie.

Je frottais mes yeux et apercevais la silhouette de Ken qui se déshabillait, son store n'étant pas fermé, les lumières de la ville laissaient entrevoir les ombres. Je fis mine d'être endormie lorsqu'il prenait place à mes côtés, son odeur donnait du baume à mon coeur mais bien vite les souvenirs me firent sangloter. Sans un mot, Ken s'approchait de moi et me blottissais contre lui.

- Je suis désolé, j'aurai jamais dû parler de ton daron...

Je ne répondais pas et tentais de calmer mes pleurs.

- C'est juste que j'ai vrillé dan, j'ai fait que penser à cette soirée depuis que tu m'as dit que tu te souvenais de rien, ça m'a rendu fou de savoir que tu me mentais...

- Je l'ai fait car je ne voulais pas gâcher notre relation, je réponds.

- C'est en faisant ça que tu gâches tout, il souffle.

- Je suis désolé ken, je ne voulais pas te faire du mal...

Il prenait mon menton entre ses doigts et m'embrassait. Je répondais à son baiser. Je ne pouvais plus me passer de lui, qu'est-ce qu'il m'attirait, bon sang, il m'était indispensable. Je n'avais jamais autant tenu à quiconque dans ma vie.

- Où est-ce que t'es allé ce soir ? je demande.

- J'ai marché sur les quais, j'ai écrit.

J'hochais la tête et bâillais.

- Rendors toi dani, moi aussi je suis crevée.

- Bonne nuit ken.

- Bonne nuit moró.

Je m'endormais blottie à lui.

[...]

Sept heures plus tard, je me réveillais doucement dans les bras de ken, il dormait à poings fermés et je souriais à la vue adorable qu'il m'offrait, je caressais son torse et il gigotait, il se mit sur moi et calait sa tête contre mon cou qu'il parsemait de baisers.

Je sentais mon pouls s'accélérer et mon envie de lui s'accroître, comme si je devenais accro.

- Il est quelle heure ?

- Onze heures quarante, je dis.

Il grognait et je riais. Il se relevait et m'offrait un baiser que j'approfondissais de mon plein gré, prise par une confiance soudaine. Il me laissait accès à sa langue et caressait ma joue tandis que ma main se baladait contre son torse musclé. Il prenait mon sein en coupe et stimulait mon téton, je lui mordais la lèvre et posais ma main contre sa verge tendue. Nous étions deux âmes accros, c'était fou, nos corps brûlaient l'un pour l'autre, je ne me lassais jamais de son toucher, j'en devenais même accro.

- Tu joues avec le feu dan, il me dit.

Mon regard malicieux dû lui faire effet, lorsque je prenais sa verge en main après l'avoir insérée dans son caleçon, son membre tendu ne faisait que durcir.
Je commençais mon premier vas et viens quand la sonnerie de la porte d'entrée retentissait bruyamment, je m'arrêtais.

- Ça doit être le facteur dan, c'est bon, me dit il en passant sa main sous ma robe.

Je n'avais aucune envie de sortir de ce lit, je le voulais lui.

Faille | NEKFEUWhere stories live. Discover now