Chapitre 17 : Sauvés

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PDV de Thatch :

 Avec l'autorisation de Père, Namur et moi sommes partis à la recherche de Marco, mais en réalité c'est tout le navire ou presque qui s'est mobilisé puisque Ace avec son striker fait des rondes autour du Moby Dick pour voir si le commandant de la première flotte est dans les parages tandis qu'Izou et Haruta restent en communication avec nous pour nous tenir au courant des dernières nouvelles. 

Par chance on se trouve seulement à une journée environ d'Impel Down, exactement comme le bateau de transfert, c'est-à-dire qu'on devrait l'atteindre en moins d'une heure. Et ça fait précisément 45 minutes qu'on est partit en mer avec ma flotte et quelques infirmières au cas où Marco se serait mis dans une situation délicate. Namur, lui, est directement parti faire ses recherches en mer pour nous guider et repérer notre frère à l'avance. D'ailleurs quand on parle du loup ...

- Thatch ! Il faut accélérer, un bateau de la marine est en train de couler ça ne peut être que celui-là !

- C'est pas vrai ! Ils sont encore dedans ? 

- Aucune idée je n'ai pas pris le temps d'aller voir, répondit l'homme-poisson toujours en mer. 

Si près d'Impel Down ça ne peut être que des navires de transfert de la Marine, et il n'y a pas des prisonniers tout les jours non plus, ça ne signifie qu'une chose on a enfin trouvé ce qu'on cherchait, le bateau de Yuka. Mais qu'est ce qui a bien pu le faire couler, un monstre marin ou autre chose ... C'est peut-être Marco qui a fait ça en se battant avec les soldats présent. C'est pas bon du tout, il faut que je demande à Izou s'ils ont vu quoique ce soit qui pourrait indiquer qu'ils s'en sont sorti.

- Izou, est ce que vous avez des nouvelles de Marco ?

- Non, rien, et  Ace aussi n'a rien vu. Pourquoi qu'est ce qu'il se passe ?

- J'ai pas le temps de te raconter, mais on les a trouver ... malheureusement.

Je raccrochais, mes yeux fixant le paysage qui se trouvait en face de moi. Il y avait effectivement un navire de la Marine en train de couler ou plutôt qui avait coulé, on ne voyait plus que le mat qui commençait lui aussi à sombrer. Mais ce qui m'horrifie le plus c'est les quelques corps qui flottaient autour ... ce sont tout des soldats mais si jamais l'autre ananas ne s'est pas enfui à temps avec elle... alors je n'ose même pas imaginé ce qui leur ai arrivé.

Namur me cria de descendre en urgence, grâce à ces techniques de combat il avait réussi à détruite une partie de la coque et venait de retrouver le commandant de la première ainsi que la jeune Marine. Je me précipitais dans l'eau pour le rejoindre avant de voir avec effroi qu'aucun des deux n'avaient vraiment l'air vivant. Je sentis ma gorge se serrer alors que le corps se laissaient balancer par l'eau et que leur expression inerte me fit froid dans le dos. 

Dans un commun accord Namur et moi décidons de les remonter, plus vite ils seront à la surface plus leurs chances de survies augmenteraient. Je me mis à remonter Marco avant de le confier aux infirmières du bateau. Puis voyant que le commandant de la huitième n'était toujours pas revenu je repartis sous l'eau pour l'aider en cas de besoin et j'ai bien fait. Yuka étant prisonnière avait les pieds et poids lié et même le karaté des hommes-poissons avaient du mal à venir à bout du granite marin qui l'enchainaient. 

Ce n'est seulement qu'après quelque minutes que les chaines cédèrent face à nos coups et que son corps fut libéré. Sans attendre plus longtemps on ramena rapidement l'ex-marine à la surface, si il y a une personne réellement en danger c'est bien elle. À peine remonter sur le navire on appela en urgence les soignantes avant de voir que Marco avait repris connaissance.

Alors que je venais de déposer le corps de celle qu'il aimait à ses côtés, je vis des larmes couler sur les joues du commandant de la première division, les seuls moments où je l'ai vu exprimer une telle tristesse s'était quand un de nous était en danger de mort, le voir comme ça me faisait vraiment mal. Alors qu'il effleurai doucement les cheveux de la jeune fille inerte les premières infirmières arrivèrent enfin sur le pont avec le matériel nécessaire. 

- Alors ? demandai-je plus concerné que je ne l'aurai voulu.

- Thatch, elle ne respire pas, et son pouls ... 

- Sauver la, s'il vous plait ... elle ne peut pas mourir, murmura Marco d'une voix cassé. S'il vous plait ... ne la laissez pas comme ça. 

- On fera tous notre possible commandant, promis. Amenez une bouteille d'oxygène tout de suite !

La rouquine, qui était l'infirmière en chef, n'attendit pas une seconde de plus et commençait déjà a faire un massage cardiaque à la jeune fille pour faire repartir son coeur et par la même occasion vider ses poumons rempli d'eau. Mais la tâche était bien plus difficile à faire qu'on ne pouvait penser et seulement quelques gouttes avait été évacué. Les subordonnées de la soignante étaient enfin revenu plusieurs bouteilles en main. 

Elles déposèrent tout de suite un masque sur le nez de Yuka avant de la brancher à une bonbonne d'oxygène tandis que l'infirmière continuait sa réanimation. Marco, lui, avait cessé de pleurer et s'était redressé du mieux qu'il pouvait, se concentrant pour utiliser le peu de flammes qu'il arrivait à créer pour soigner en même temps les blessures de la marine. Tout le monde s'était regroupé autour du corps de celle qu'ils considéraient avant comme leur ennemie en attendant le moindre signe de vie de sa part. Les choses ont bien changé ...

- Yuka ne m'abandonne pas maintenant ..., supplia Marco en continuant de régénérer ses plaies.

- Allez tiens le coup gamine, dis-je à mon tour en écho à nos autres frères qui commençaient eux aussi à encourager cette fille qui était aux portes de la mort.

Soudain comme si toutes nos prières lui était finalement parvenu, elle fut prise d'une toux violente qui lui fit recracher une bonne partie de l'eau qui devait se trouver dans ses poumons. À peine se moment surprenant passé elle retomba de nouveau inerte ce qui fit paniquer tout le monde ou presque. L'infirmière en chef qui se devait de garder son sang-froid quelque soit la situation redéposa le masque qui était tombé, sur le nez de la patiente et pris son pouls avant de s'exclamer en souriant .

- On a réussi, elle est vivante, ELLE EST VIVANTE !



Les opposés s'attirent {Marco x Oc}Where stories live. Discover now