Chapitre 21 :

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Je suis assis sur une chaise de jardin avec une bière dans la main et je regarde les étoiles, perdu dans mes pensées.

La sonnerie de mon téléphone me ramène sur terre et je le prends pour voir que c'est un appel de Taehyung.

Mes lèvres s'étirent inconsciemment alors que je fais glisser mon doigt sur l'écran pour décrocher.

- Allô ?

- Hey, bunny. Comment tu vas ? Même si je me doute bien que c'est une question idiote.

- Je suis venu voir mon oncle à Washington. Et je lui ai dit. Je lui ai parlé de mon orientation sexuelle.

- Je suis si fier de toi, bunny. Comment est-ce qu'il a réagit ?

- Bien. C'est moi qui flippait pour rien. Et ...

Je reste silencieux quelques secondes avant de reprendre.

- Je pense que c'est un peu grâce à toi que j'ai réussi à être honnête.

- Grâce à moi ? Je n'ai rien fait, bunny.

- Depuis que je te connais, je prends plus confiance en moi ... Et j'assume un peu plus mon orientation sexuelle. Tu ne t'imagines pas à quel point tu m'as fait changer.

- Est-ce que c'est une déclaration d'amour Kook ?

J'écarquille les yeux en rougissant.

- Ne t'y crois pas trop, idiot.

- Je ne crois rien du tout.

Il le dit en plaisantant et je fais un sourire.

- Comment ça s'est passé dans ton entreprise ?

- Plutôt bien. C'est à ce moment-là que tu te rends compte qui est de ton côté et qui ne l'est pas. Il y avait au moins dix lettres de démission sur mon bureau et d'un autre côté, des mots encourageants. Ça m'a vraiment fait plaisir de lire ça.

- Je comprends. C'est toujours bien de savoir qu'il y a des gens derrière toi quand ça ne va pas.

- Tu restes à Washington ce soir ?

- Oui. Je vais passer un peu de temps en famille.

- Tu as bien raison. Il faut profiter de ces moments.

Je m'apprête à parler mais une voix me coupe.

- Jungkook, le dîner est prêt ! Crie mon oncle depuis la maison.

- Faut que j'y aille. Dis-je à Taehyung.

- Ok. Profite bien de ta soirée bunny.

- Toi aussi. À plus ...

- Ouais ...

Aucun de nous deux ne raccroche et je me mords la lèvre inférieure.

- Il faut vraiment que j'y aille. Dis-je.

- Ouais, moi aussi ...

- À plus tard ... Hum ... Appelle-moi ...

Je raccroche avec du rouge aux joues et je me déteste à être aussi niais sérieux. J'ai l'impression d'être au lycée.

Je range mon téléphone et je vais à l'intérieur de la maison pour fermer la porte fenêtre qui accède au jardin derrière moi.

Je vais dans la cuisine et je m'installe à table alors qu'une douce odeur caresse mes narines.

CriminalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant