Une voie à suivre

Chapitre 8

-Hey Yuzu ! Comment tu vas ? Ca faisait tellement longtemps. T'es toujours aussi populaire ?

-T'as choppé combien de garçons depuis ton déménagement ?

Je soupirai. J'avais oublié la réputation que je m'étais faite auprès de mes amies d'enfance... alors que j'étais vierge tout le monde pensait que je l'avais déjà fait et que tous les mecs étaient à mes pieds. Enfin, autant en profiter.

- Oh vous savez j'ai mûri, j'ai décidé de me fixer avec l'une de mes conquêtes... mais je suis embêté, il ne veut pas se confier à moi.

- C'est tout toi, tu les rend nerveux avec ton allure !

- Franchement j'le comprends le mec, moi je me sentirai trop nulle à côté de toi.

Ce serait ça, le problème ? Mei se sentirait inférieure à moi ?

- Impossible. Me-... enfin, le mec en question a eu plein de filles avant moi et il est magnifique.

- Bah si ça se trouve il te trompe.

- Arrete Risa ! Ca se dit pas... Yuzu, c'est la première fois que tu te fixes avec un mec, tu sais toi-même que ça change le comportement. Devoir se confier sur son passé, partager son quotidien... c'est pas aussi simple que d'explorer ses options et avoir des histoires sans lendemain !

Sakura avait raison. Il fallait que j'arrête de me faire des films sur ma petite Mei... elle n'a peut-être juste pas le courage d'afficher ce qu'elle est vraiment devant moi. Apres tout, je ne le fais pas moi-même.

-Merci les filles, vous m'avez été d'une aide précieuse... je n'avais pas réalisé que ce que j'attendais d'elle je ne lui offrais même pas !

-Attends, elle ?...

Je n'avais même pas eu le temps d'entendre la remarque de Risa que j'étais partie en courant, folle de joie à l'idée de retrouver Mei. La pauvre était en train de passer son deuxième jour toute seule alors que je profitais de mes amies... je ne pouvais pas laisser la situation ainsi ! Désormais, tout allait changer. Je vais me confier à elle et lui racontait mon passé et tous les recoins de mon âme, si bien qu'elle n'aura plus peur de faire de même.

J'étais donc partie chercher un petit souvenir de ma promenade, un porte-clé avec un tanuki. Je ne voulais pas revenir bredouille après l'avoir délaissé, et puis ce serait une façon de fêter notre relation.

J'arrivais donc dans notre nid douillet, le cœur empli de joie quand soudain je constatai en ouvrant la porte... qu'elle n'était plus là.