(j'emprunte les personnages de JKR mais je n'adopte pas ses idées, c'est juste une personne fermée d'esprit qui a créé un monde fantastique magnifique ; je ne partage donc absolument pas ses opinions même si je ne peux m'empêcher d'aimer ses romans
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Frère de Molly
ORDRE : 2 (mai 1965)
"J'ai pris une grande décision ! commença solennellement mon amie. Mes relations amoureuses sont de toute façon vouées à l'échec alors je me sacrifie pour vous... je me porte volontaire pour devenir cupidon."
J'explosais de rire. Voilà comment commençai notre petite réunion semainière dans les toilettes du deuxième étage.
"Tu t'es enfin décidée à lui parler ? demandai-je en m'asseyant par terre en cercle avec les autres.
-Baragouiner serait plus juste, me reprit-elle. Il a même pas eu pitié de moi il a juste fait "ok" et il est parti.
-Dur... compatis-je."
Il n'y avait pas vraiment de but à ces réunions, c'était seulement un moyen de se retrouver en fin de semaine entre filles sans distinction de maison, avec seulement nos affinités. Celle qui venait de parler c'était ma meilleure amie, elle était à poufsouffle alors que moi à gryffondor. Une autre était à gryffondor ainsi que deux serdaigles et une serpentarde. Mimi Geignarde participait aussi à nos réunions depuis le début.
Comment se sont-elles créées ? Nous étions en deuxième année après avoir compris que si nous ne faisions rien, on arrêterait vite de se parler puisqu'on était rarement ensemble. On savait que ces toilettes n'étaient jamais empruntées alors on décida que cela deviendrait notre endroit pour se revoir régulièrement sans être dérangées. Mais nous ne savions pas pourquoi personne n'allait dans ces toilettes et on le découvrit bien assez rapidement. Mimi Geignarde nous interrompit dans notre première réunion. Ne connaissant pas son caractère pourtant bien connu dans Poudlard, ma meilleure amie lui proposa de se joindre à nous par gentillesse et c'est depuis ce jour là qu'elle s'incrustait tout le temps, avide de potins. Je vous rassurais, elle ne pleurait plus avec nous si on évitait les sujets qui fâchaient. Elle participait même parfois aux anecdotes même si nous ne connaissions pas les élèves du siècle dernier. Enfin elle était plus supportable que ce qu'on pourrait penser et elle nous avait avoué que grâce à nous, elle se sentait moins seule alors cela nous faisait plaisir.
Nous étions maintenant en sixième année et notre tradition de réunions s'était perpétuée et nous n'avions perdu personne au fil des années. Nos discussions tournaient autour d'anecdotes qui nous étaient arriver durant la semaine la plupart du temps mais lorsque qu'on n'avait plus rien, je ne vais pas vous mentir que ça dérivait rapidement sur les amourettes. Les filles discutaient du professeur McGonagall et comment elle trouvait que c'était une bonne professeure avant que ma meilleure amie raconte la fois où elle s'était ridiculisée devant elle. Au moment où elle commença son histoire je commençais à sourire car j'étais avec elle ce jour là et c'était un des plus gros fou rire qui j'avais eu à Poudlard. Finalement je décrochai de l'anecdote pour me perdre dans mes pensées en tripotant ma jupe plissée remontée à cause de ma position.
