Chapitre 8 : Angoisse

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PDV Extérieur

Paul se réveilla avec un mal de tête terrifiant le lendemain. Faisant une grimace, il ramena son bras sur ses yeux pour cacher la lumière trop vive qui l'essénaillait. Un grognement lui échappa malgré lui et doucement, tout doucement il entreprit d'ouvrir les yeux.

Comme il s'y attendait, il était dans la forêt. Les événements de la veille lui revinrent, soudain en mémoire et un nœud se forma dans son estomac. Aujourd'hui il y avait une réunion avec les autres, il allait devoir s'expliquer. Mais comment expliquer quelque chose dont il n'était pas sûr lui-même ? Parce qu'il lui semblait être imprégné mais il ne le saurait que lorsque qu'il en aurait parlé avec Miriana or, comment savoir si elle ressentait la même chose ? Il se voyait bien arriver devant elle « euh salut, tu vas bien aujourd'hui ? Sinon je voulais savoir si tu ressentais des genres de palpitation en toi lorsque j'étais près de toi ? » Complètement idiot se dit –il avec amertume.

Il se leva vivement, s'épousseta, et rentra chez lui. Sofia était au travail, tant mieux il n'aurait pas à lui expliquer son absence de la veille, c'était un souci en moins se dit –il en s'asseyant.

Il mit sa tête entre ses mains et tenta de réfléchir le plus vite possible. Trouver une réponse devenait difficile dans cette situation. Il repensa à Miriana, hier dans sa robe en soie rouge, épousant parfaitement les formes dans son corps, ses longues jambes... il secoua énergiquement sa tête. Pas de doute il y avait quelque chose. Sa haine envers cette sangsue s'agrandit instantanément. Tout ça c'était à cause d'elle, si elle n'était pas venue...

Mais il ne pouvait y échapper, les esprits Quileute en avaient décidé autrement, il devrait faire avec. Il essaya de chercher s'il avait fait quelque chose qu'il ne fallait pas pour être punit de la sorte mais rien ne lui vain à l'esprit.

Il se résigna, de toute façon c'était ainsi, point barre. Paul compta alors les minutes qui passaient terriblement vite. Dix heures sonna et il sentit son cœur exploser dans sa poitrine.

_ Voilà le moment de vérité dit –il d'une voix roque.

Il s'apprêtait à sortir lorsqu'une masse s'appuya de toute sa force sur la porte d'entrée. En vérité Paul l'avait senti mais pour une raison qu'il ignorait, il avait envie de l'écouter.

_ J'ai à te parler le clébard.

_ Ce serait avec joie mais on m'attend et ... commença Paul avec ironie

Mais l'autre lui barra le passage avec son bras. Paul se dit que ça ne présageait rien de bon tout ça. Il préférait rester sur ses gardes, au cas où.

_ Ne joues pas au héros avec moi, ça ne marche pas, ce que je suis venu te dire est très important, alors ouvre bien grand tes oreilles.

Paul était resté stoïque face à cette provocation, il enleva le bras de Connor non sans faire une légère grimace et attendit patiemment la suite.

_ Miriana est à moi et seulement à moi vermine, que je ne te vois pas l'approcher où sinon ta vie sera réduite à néant dans les minutes suivantes.

_ Minutes seulement ? Oh je te croyais vraiment plus fort que ça. Répliqua Paul absolument conscient qu'il était en train de l'énerver.

L'autre empoigna violemment Paul par le col et la tête du jeune loup alla claquer brutalement contre la porte. Paul pouvait sentir son souffle sur sa joue et il réprima un léger rictus.

_ Je suis terriblement sérieux tu sais, tu ne sais pas à qui tu as à faire.

_ Toi non plus !

ImprégnésWhere stories live. Discover now