|2| Ghost AU

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Hey hey ! me voici (vachement tard mais dans les temps ptdr la joie d'avoir à peine eut le temps de manger ce midi-)  avec ce jour 2 catastrophique ! Genre on est bien d'accord que dans le prompt c'est écrit "AU" et elle à fait quoi bibiche ? Tout sauf un AU sur les fantômes ! Bah oui ! C'est pas drôle sinon !  XD

Non mais en gros si vous acceptez AU au sens vachement large du terme c'est bon mais voilà quoi mdrr sinon que dire du texte en lui-même à part que je ne l'aimais pas du tout au départ et que finalement ça va un peu mieux ? x') Genre vraiment au début j'étais en mode "non je veux pas le relire c'est de la merde" puis en rai ça passouille jpp

Oh et je me suis marrer pendant ma relecture finale parce que j'écoutais de la musique et à un moment y à une chanson (Rock N Roll pour ceux qui connaissent 👀👀) et bah à un moment la chanson se coupe un peu avant de repartir de plus belle et genre ça correspondait complètement au texte, j'étais morte XD

Bon je crois que je vais vous laisser lire hein XD et pardonnez moi encore pour celui d'hier et prochainement pour celui d'aujourd'hui :') (si mon but est atteint ptdr)

Kiss kiss !

¤ ☆ ¤

Jours, mois, années, plus rien n'avait de sens. Le temps qui défilait n'était plus rien. Secondes ? minutes ? heures ? qu'est-ce que ça signifiait ? Ce n'était rien de plus que des mots. Des mots, oui, mais des mots qui avaient le pouvoir de rythmer des vies entières. Qu'est-ce qu'une existence sans temps ? rien. Chuuya n'était plus rien depuis longtemps, depuis que son âme avait disparu en même temps que lui. Son existence s'était mise sur pause et il doutait de pouvoir la relancer.

Les volets de sa chambre filtraient la lumière et ses pensées si bien que seules demeuraient ses idées noires. Oh bien sûr, tout aurait été bien plus simple si on ne lui avait pas subtilisé son temps ; la vie aurait coulé tel un long fleuve tranquille. Il avait pourtant fallu que le fleuve monte en crue pour tout submerger.

Il avait bien trop longtemps vécu en se tirant la tête hors de l'eau pour continuer à présent. Devait-il vivre ou survivre ? Quel était l'intérêt de survivre lorsqu'on ne tenait plus à rien ? Et puis, comment survivre quand on n'avait plus aucune attache, car c'était son cas n'est-ce pas ?

« Mon très cher petit Chuuya, tu m'as l'air en intense réflexion, fit une voix près de lui.

- Dazai, c'est pas le moment, grommela-t-il.

- Pourtant si je te laisse continuer et puisque ton cerveau est proportionnel à ta taille, j'ai peur que tu n'exploses. » Chuuya leva un regard meurtrier dans sa direction et le vit, pour son grand désespoir, sourire de toutes ses dents droites et éclatantes.

Jamais il n'avait rencontré de personne aussi insupportable qu'Osamu Dazai avec ses bandages immaculés sur la moitié de son visage et sa façon de le traiter comme un moins que rien. Son coeur - déjà réduit en miettes par un monde trop dur - se serrait chaque fois davantage lorsque le brun lui faisait comprendre qu'il ne valait pas plus qu'un pauvre chien.

Tout en inspectant l'intrus à son espace personnel, il se releva, la tête légèrement vacillante, et remarqua que - comme toujours - les yeux d'Osamu pétillaient de malice. Ne pouvait-il pas être une seule fois sérieux et laisser les gens remuer leurs idées noires ? apparemment pas.

Il se laissa retomber en soupirant sur son matelas et soupira profondément. Son cœur était serré et sa peau toute entière le brûlait, s'il s'écoutait, il se serait griffé partout depuis belle lurette mais il n'en avait plus rien à faire maintenant alors à quoi bon ? Finalement cette brûlure lui rappelait qu'il était vivant et remplaçait légèrement le froid intense dont était parcouru tout son être ainsi, supporter la douleur devenait presque indispensable.

Days are Numbered 2020 ˢᵏᵏ ʷᵉᵉᵏWhere stories live. Discover now