Greyback

1K 51 3
                                    

Depuis quelques jours des rumeurs cours comme quoi un mage noir serais en train de préparer une attaque avec des partisans. Du haut de mon jeune âge, je ne préfère pas y croire le temps que je ne l'ai pas devant moi en personne. Sur le quai de King Cross, j'attends l'ouverture de la gare assise sur ma malle. Une de mes passions dans ses lieux c'est de regarder les passants, imaginé leurs vies, ce qu'ils vont faire. Une personne s'avance vers moi et me sort de mes rêveries, finalement ce n'est personne d'autre que Remus.

- Rem !

Je lui saute dans les bras, il me serre dans les siens. Mon humain préféré m'avait finalement manqué comme son odeur chocolaté qui monte directement à mes narines. Il n'a pas l'air de vouloir me lâcher ce qui amuser fortement Espérance qui nous regarde, décident à nous presser le pas un peu.

- Bonjour Aastronomia.
- Oh bonjour Espérance, vous allez bien ?
- Très bien merci, je vais vous laissez, je dois retourner au travail.
- Vas-y maman ne soit pas en retard je ferais très attention à moi promis.

C'est sur ses mots qu'Espérance et son fils s'enlace et se disent au revoir. On entre finalement sur la voix 9 ¾, il y avait très peu de monde. Lily est la première à nous rejoindre tandis que le reste de nos amis arrive au fur et à mesure des heures. On monte dans le train en racontent tous nos vacances. Le trajets se passe comme sur des roulettes, je ne voie pas ce qui pourrais perturber la route d'un train à pleine vitesse sur une voie réserver à celui-ci. Je discute sur le prochain cours de métamorphose avec Lily quand le train s'arrête brutalement. Tout devient silencieux, un silence lourd, celui qui dit à ton corps qu'il y a un danger. Je suis prise d'un frison incontrôlable. La porte s'ouvre d'un coup sur James et Remus.

- Tout va bien ? Demande James.
- Oui ça va, intervient Lily.
- Rem', j'ai un mauvais pré sentiment, dit-je.

Je pose mon regard sur le lycanthrope, en un seul regard il arrive à distinguer que quelque chose n'allait pas. Il entre et me prend la main pour m'emmener un peu à l'écart des autres sous le regard étonnée de Lily et des autres.

- C'est GreyBack j'en suis sûr il a laissé une lettre à mon père il n'y a pas longtemps. Il ne me l'a pas dit mais je l'ai vue juste avant de partir ce matin.
- Hey, calme-toi tout va bien se passer, respire, aller, me rassure-t-il.

Il a le don d'avoir cette chose rassurante en lui que personne n'arrivait à me donner. Il essuie mes larmes tandis que j'essaie de suivre sa respiration à lui pour me calmer. Une énorme secousse fait vaciller le train, je me tiens à Remus et au mur, on entre dans une cabine vide. Les lumières qui vacillent elles aussi se sont éteinte plongeant le train dans une obscurité peu rassurante. Pourtant il n'y avait aucun cris, quasi aucune bruit seul des chuchotements peu rassurent. Un gros grognement se fait entendre, je regarde mon homonyme qui me regarde lui aussi avec de grand yeux. Des pas lourds, non pas d'une personne mais de plusieurs longue le couloir où nous nous trouvons, puis la porte de la cabine s'ouvre dans un grand fracas. Si grand que je pense sur le moment de la porte à exploser pourtant quand je relève la tête mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps. GreyBack est là, devant moi, les crocs sortie de sa cruelle bouche pour faire un sourire qui glace le sang.

- On se retrouve enfin Aastronomia, dit-il.
- Qui... Qui êtes-vous ?
- Ton père le fait bien, un sort d'oubliette, il se met a rire. Et comment c'est mignon deux de mes victimes.
- Ne vous approchez pas ! Crie Remus.

Il se met devant moi et commence à le menacer avec sa baguette, j'en profite pour attraper la mienne et essayer de le pousser de devant moi.

- Remus non !!

Au même moment le loup garou donne une énorme gifle à Remus, enfin ce que je prends pur une gifle. Mon ami tombe à terre, le visage ensanglanter et inanimé. Je relève le regard vers GreyBack, fier de son cou. Je me précipite auprès de mon ami qui gît au sol.

- NOON ! Remus ! Remus répond moi !

Je le secoue, lui cri dessus mais rien n'y fait, je sens comme une chaleur en moi, quelque chose que je n'avais jamais ressenti, c'est donc ça l'adrénaline ?

- Ha nous deux maintenant... Tu préfères quoi ? Comme ta mère ou on change de sort ?
- Je vous interdis de parler de ma mère !
- Tu as le même caractère qu'elle, c'est fou !

Il me rit au nez, il rit devant moi comme si j'étais une petite fille sans défense. Je lance un sort totalement au pif, le sort touche l'ennemie, il est projeté en arrière. Son dos tape violemment contre le mur du couloir, fissurant en de millier de petits morceaux la vitre de celle-ci. Il se relève fou de rage, le regard carnassier, une bêtes assoiffée de sang frais. Il avance vers nous, il prend son élan avec son corps, je ferme les yeux me disant que je ne pouvais y résister et que ma vie se termine ici. Encore une fois il est projeté mais dans un bruit sourd, je relève la tête, entre les larmes j'aperçois les personnes du ministère qui sont arriver. J'essaie de réveiller Remus, en vain, il ne bouge plus du tout. Monsieur Lupin avance vers nous.

- REMUS !!!

Il veut approcher mais se stop net en voyant quelque chose autour de moi, je ne comprends pas. J'entends la voix de mon père m'appeler du fond du couloir. Je laisse aller toute mes émotions, en pleure je regarde Monsieur Lupin qui peux désormais toucher son fils.

- Je suis désolée... C'est ma faute monsieur Lupin...
- Aast' ! Ma chérie tu vas bien ?

Je tourne la tête vers mon père qui viens d'arriver dans le compartiment, il me prend dans ses bras et m'écarte au plus vite de Remus. Je me laisse faire complètement faire, vide de toute énergie. Je reste fixer sur la porte où se trouve mon ami. Je m'en veux, terriblement de l'avoir emmener dans mes problèmes.

- Non ! Laissez-nous passez ! Aastronomia !
- Sirius ?

Mon père regarde de haut en bas et me lâche, je plonge dans les bras de Sirius. Il me pose un bisous sur le crâne et me serre de toute ses forces.

- Où est Remus ? Demande James paniquer

Je regarde James et me remet à pleurer de plus belle, il se met à blanchir comme jamais il n'avait encore blanchi devant moi. Les médicomages évacuent le corps de Remus, il est encore inanimé. On reste là, tous, la respiration comme bloqué, les rivières sur nos jours.

- Papa ?
- Tout va bien, il va à Sainte Mangouste. Tout va bien, ils vont le soigner, je te le promets, me rassure-t-il.
- Je m'en veux c'est ma faute, je veux venir avec vous.
- Non tu vas en cours, je te donne des nouvelles au plus vite promis. Je te promets qu'il ne va pas toucher trésor.
- Je...Je ne comprends pas il y avait comme une bulle, je ne sais pas d'où elle est sortie comme quand j'ai pris ma baguette, je...
- On se revoie vite je te le promets, me coupe-t-il.

Son regard, il avait quelque chose qu'il ne voulait pas me dire, une chose qu'il me cache. Je dois savoir ce qu'il me cache comme ça, pourquoi est-ce qu'il fuit m'expliquer pourquoi cette bulle se crée autour de Remus et moi ? Sûrement que le professeur Dumbledore pourrait m'en dire un peu plus sur ça. Le train repart une fois le calme revenue dans le train. Dans la cabine les garçons nous avaient rejoints, un peu tasser mais soulager d'être en partie tous ensemble ont restés silencieux, les cœurs lourds. Une fois que mes pieds touchent le sol de parc du château, je fonce jusqu'au bureau du directeur.

- Professeur ? Je voudrais vous parler, s'il vous plaît.
- De ce qui s'est passé dans le train ? Je m'en doutais, prend place.

Il commence son récit, il commence par me parler de la mort de ma mère, il m'explique que dans certain cas comme le mien, une personne peut être absorbé par une entité magique. Ça a été mon cas, quand elle m'a mis dans une bulle pour me protéger, quand ma mère est partie, cette bulle s'est donc éclatée et j'ai absorbé la magie présente dans cette entité. Finalement, si on m'a envoyé à Poudlard c'est parce que je suis puissante et que seul lui peut m'aider à gérer cette énergie. Plus je vais me sentir en danger, plus elle risquerait de sortir de moi autre que de ma baguette. Je sors du bureau encore plus déboussolé que en y rentrant. Je suis dangereuse, si je n'arrive pas à me contrôler je pouvais être une arme de destruction massive. Je passe les jours suivant à l'écart, le cœur meurtris par ce que j'ai fait subir à Remus. Les cauchemars s'accumulent de nuit en nuit, je deviens de moins en moins gérable. Je cri, me débat, je me réveille déboussolé et apeurer, tout me paraît si réel. Mais c'est bien le cas, il entre dans mon crâne, il vient me montrer les pires horreur qu'il pourrait leurs faire. Il me fait comprendre qu'il peut tout aussi m'atteindre, il me blesse légèrement histoire que je comprenne que un jour ce sera mon tour ?

Le  PatronusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant