Chapitre 33

3.8K 198 16
                                    

Après avoir passé deux heures au poste, je raccroche d'un appel avec Emily. Cet soirée est si étrange et flippante. Je ressers la veste du brun contre mon corps s'entend le froid rentrer en contact avec mon corps toute en soupirant.

"-Tu as faim ?

Je lève la tête vers le brun, ces mains sont dans ces poches alors qu'il regarde le ciel. Je rigole doucement.

-Qu'est-ce qu'il y a de drôle ? Je t'es juste demandé si tu as faim.
-Il est minuit passer, ça va être compliqué de trouver quelques choses."

Il me tends son bras, je l'attrape après quelques secondes d'hésitations avant qu'il nous entraîne à sa voiture.
On arrive en quelques minutes devant un fast-food "Chez Nanie". Je n'aurais jamais cru un jour le voir manger dans ce genre d'endroit ni même manger ce genre de nourriture. Lenzo fait si distingué.

On s'installe à une table et notre commande est très vite prise.

"-Tu n'en a jamais assez ?
-De quoi mio tesoro ?
-De toujours vivre dans le danger ou d'être toujours accompagné ? Lui demandais-je en désignant deux de ces garde du corps.
-C'est ça qui est bon Aria, le danger ça me rend vivant, j'adore ça.
-Pourquoi ? Tu n'as pas peur de mourir ?
-Non, j'aime sentir l'adrénaline dans mes veines.
-Et tuer des gens ?
-Et tuer des gens.
-Tu n'as pas l'intention d'arrêter un jour ?
-Non, absolument pas. J'aime la vie que je mène.

Je soupire m'écartant légèrement de la table quand la serveuse vient nous apporter nos assiettes. Steak-frite. Je salive devant mon plat ce qui fait sourire mon malfrat préféré.

-Pourquoi as tu essayé de camoufler ton visage ?
-Tu m'as bien vue sans, c'est horrible.

Je le regarde secouer légèrement la tête prennent une bouché de son steak.

-Pourquoi les femmes êtes vous obligés de vous rabaissez ? C'est ridicule.

Je lui jette un coup d'oeil. Sa question est sérieuse. Je m'essuie la bouche avec une petite serviette en papier avant de poser mes bras sur la table.

-A cause de connard comme vous.
-Comme moi ?

Sa voix est devenue froide en quelque instant me faisant baisser les yeux, je l'entend ricaner avant qu'il ne boit quelques gorgés de son soda orange. J'ai envie de le prendre en photo. Je n'aurais jamais cru n'ont plus le voir boire à l'aide d'une paille.

-Tu as peur de moi mio amore ?
-Non, c'est juste que des fois je n'arrive pas à te comprendre.
-C'est le but.

Il m'envoi un clin d'œil me faisant froncés des sourcils. Depuis quand est il taquin ? Son téléphone vibre et je peux voir le prénom de Clara apparaître. Il lui répond rapidement avant de picorer quelques frites.

-Ta soeur va mieux ?
-Oui mais elle ne veux toujours pas sortir. Elle s'entête à rester cloîtrée dans la maison.

J'hoche la tête ne sachant pas quoi répondre. Personne ne peux savoir ce qu'elle ressent.

-Ma mère te réclame.
-Tu ne lui a pas dis ?
-Non.

Mon coeur loupe un battement.

-Pourquoi ?

Ces épaules ce soulève alors qu'il continue de manger.

-Pour une fois tu n'as pas de réponse à m'accorder.
-Si mais je ne pense pas que tu veuille l'entendre."

Mes yeux ce pose sur mon assiette mal à l'aise. Qu'essaye t'il de me faire comprendre à la fin ? Je n'ose rien dire de plus. Oui il a raison , ça me fait peur au fond. Peur d'être déçu, peur de l'inconnu, peur du danger ou simplement peur de mourir. Je soupire avant de continuer à manger dans le silence.

.

"-Tu reste combien de temps ?
-Je repars demain soir et je reviendrai quand une date pour le procès de ton frère sera fixé.
-Je sui...
-Ne t'excuse pas pour des actes qui ne sont pas les tiens. Me coupe t'il.
-J'ai l'impression d'être responsable.
-Couper les ponts avec quelqu'un de néfaste pour toi ne te rends pas responsable de ces actes.
-Comment le sais tu ?

Un sourire s'étant sur sa joue droite.

-Je sais toujours tout Aria, garde bien ça dans ta jolie petite tête.
-Tu es un psychopathe ?
-A mes heures perdu, oui.

Je glousse malgré moi fixent immeuble derrière lui. La nuit est déjà bien avancée mais je peux distinguer que la lumière de la salle est allumée dans l'appartement d'Emily. Elle m'attend.

-Vient avec moi.

Ma paire d'yeux retourne sur lui. Repartir en Italie avec lui ? Ça serait de la folie pur et dur.

-Je ne peux pas.
-Et je n'ai pas envie de faire des allers-retours constamment. Je ne vais pas courir derrière toi, si tu ne sais pas ce que tu veux. J'ai passé l'âge de ces choses là.

Je ne sais pas quoi répondre devant son regard sans émotion. Il ne les laisse que très rarement paraître quelque chose.

-Je n'ai pas envie que tous ça recommence Lenzo...
-On en a déjà parlé, tu as juste peur de qui tu pourrais devenir.
-Je ne veux pas être comme toi.
-Un monstre ?

Le brun m'ordonne froidement de sortir de la voiture ne m'entendent pas répondre.

-Lenzo...
-SCENDI DALLA MACCHINA TI DICO (SORT DE LA VOITURE JE T'ES DIT)

Je sursaute. Je crois que c'est la première fois qu'il me hurle dessus.

-Sort parce que je te jure que je vais t'étrangler."

Mes mains tremblantes ouvrent la portière. A peine la portière claquée que la voiture démarre en trombe. Je le regarde partir et je sent que mes larmes font leurs chemins. Alors c'est comme ça que ça ce fini ? Mes bras enlace mon buste et je me rends compte que j'ai encore sa veste sur moi.

Je vais attendre quelques minutes. Peut-être qu'il va venir la chercher.

.

-Pourquoi pleure tu Aria ? Qu'est-ce qu'il ta fait ?

Je me jette dans les bras de mon amie après avoir attendu une heure dehors dans le froid et sous une légère pluie.

-Il m'a demandé de partir avec lui...
-Et tu as refusé ?
-Que voulais tu que je fasse d'autre ?
-Je ne sais pas mais tout ce que je sais c'est que tu es amoureuse de lui Aria. Tu es amoureuse de lui ça en crève les yeux putain. Je suis sûr que tu es anéantie de l'intérieur rien que de penser que tu ne le verra plus. Tu le trouve supérieure à n'importe quel autre type, tu n'arrive même plus à flirter avec un autre homme. Arrête de le nier Aria, tu infeste l'amour même un aveugle pourrait le voir même un sourd pourrait l'entendre. Alors je sais que tu as peur et tu sais quoi ? Moi aussi j'ai peur. Alors même si tu as peur de le perdre, d'être abandonné, d'être lâché ça peut être ta plus belle histoire même si elle ce fini mal. Mais ouvre les yeux ! Tu as passé dès heures à te préparer rien que pour sa gueule de connard alors que tu n'as jamais fais ça. Tu refuse de l'accepter mais tu es tombé amoureuse. Tomber amoureuse d'un homme dangereux certe mais je pense qu'il sait comment te protéger. Alors arrête de fait l'indifférente et ne dit pas que tu n'en a absolument rien à foutre parce que toi-même tu sais que tu ment ! Ça sert à rien de ce cacher l'évidence Aria. Soit tu le rejoins soit tu reste ici et tu l'oublie.''

AriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant