Jour après jour

Jour 47

CHAPITRE NON CORRIGÉS ET ÉCRIT SUR TÉLÉPHONE A QUASIMENT 00H, AYEZ PITIÉ~

_________

Bokuto-san
" Je suis devant le café et toi ?"

Akaashi ♥️🦉
"Éventuellement, sujet à une crise d'angoisse à l'idée de te revoir"

Bokuto-san
" Mais ;-;"
" Pourquoi ? 😢"
"Ça va bien se passer t'en fait pas, rien de pire peut arriver après que tu te sois évanouis au sol"

Akaashi ♥️🦉
"Ah... J'avais bien besoin de ce rappel, je te remercie"

Bokuto-san
" Akaashi tu sais ce qui est super important actuellement ?"
" C'est que je t'aime, que tu m'aime aussi, et qu'on va passer une super journée ensemble, sans nos équipes. Pas de prises de têtes, juste deux coeurs amoureux."

Akaashi ♥️🦉
" La dernière phrase ne vient pas de toi n'est ce pas ?"

Bokuto-san
"Non, du livre que tu m'as conseillé. Il est génial, mais j'ai pleuré quand elle est morte à la fin"

Akaashi ♥️🦉
" C'est symbolique et libre à l'interprétation. Elle n'est peut être pas morte ; sa chute symbolise sûrement le fait qu'elle se sent désormais plus libre, et qu'elle va laisser de côté tous les problèmes qu'elle a pu avoir."
" Quel est ton moment préféré ?"

Soudain, deux bras enlacèrent le lycéen, qui se raidit d'un coup. Puis, un souffle contre ses oreilles lui répondit.

"Le moment où je suis enfin avec toi"

Akaashi se met alors à rougir, et se retourne dans les bras de l'ace. Il lui sourit alors maladroitement et lui rend l'étreinte. Pourquoi angoissait-il déjà ? Il n'y avait au final aucun raison de l'être. Retrouver Bokuto, et être ainsi dans ses bras, tout contre lui, est la meilleure sensation qu'il ai pu connaître. Et ça, ça ne l'angoisse pas, bien au contraire. Il se sent en paix avec lui-même, la douceur du capitaine effaçant ses doutes et insécurités.
Celui-ci pose finalement, avec timidité et retenu, ses lèvres sur celles du passeur, puis sourit.

" J'avais tellement hâte de te revoir, 'kashi. Prêt à passer un super rendez-vous avec moi ?"

Akaashi hoche la tête, toujours prisonnier de l'éteinte d'ours du décoloré. Mais il ne se plaint pas, il est bien là. Il est à sa place, dans ce monde.

" Plus que prêts, Bokuto-san. Passons l'après midi ensemble, je souhaites créer pleins de souvenirs avec toi."

Bokuto gazouille en réponse, avant de l'embrasser avec passion, ne cachant pas sa joie et son empressement.

Ce n'est qu'après avoir voler le souffle du brun, que le couple se mit finalement en marche. Ils passèrent ainsi la journée ensemble, d'abord à flâner dans les rues commerçantes, passant par le marché gastronomique, puis par la mini fête foraine en ville.

Ce n'est que vers 19h qu'ils se posent finalement dans un parc, profitant des dernières minutes ensemble.

" Né, Keiji ?"

Akaashi manqua un torticolis lorsqu'il se retourna d'un coup, la tête penchée en direction de son petit ami. Il fallait appeler les choses comme elles l'étaient après tout. Il ne servait plus a rien de nier l'évidence. Ils étaient désormais ensemble. Depuis leur match amical d'il y a une dizaine de jours. Comment pouvait il être à ce point heureux ?

" Keiji ?"

Ça, par contre, c'était dangereux pour sa santé mentale. Il avait toujours trouvé son prénom banal, sans grand intérêt. Alors pourquoi, dans la bouche du plus âgé, cela sonnait comme la 8e merveille du monde ?

L'effet Bokuto-san, sûrement.

Peu ravis de continuer à ignorer, sans le vouloir, l'élu de son cœur, il lui répondit finalement, avec une moue interrogative.

"Oui, Bokuto-san ?"

" J'y ai réfléchis, du genre beaucoup et je pense pouvoir affirmer ça sans me tromper" Commença t'il en liants leurs mains. Il s'approcha d'autant plus, comblant la distance entre leurs deux corps, et posa sa tête contre celle du brun, qui était proche de la gay panic. " Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée cette année."

Pouvait on être aussi adorable ? Visiblement, oui.

" Toi aussi, et sûrement de toute ma vie si je décide subitement de faire dans le fleur bleu."

" Je t'aiiime ! Je t'aime tant ! Je vais te kidnapper dans mon équipe, on jouera toujours ensemble et on vivra notre parfaite petite vie !~"

Akazshi le regarde, en silence. Qui aurai pu prédire un tel chamboulement dans son existence calme et ennuyante.

Finalement, face à l'énergie de son petit ami -et fier de le dire-, le brun se met à rire doucement, attendris par l'hyperactivité de celui-ci.

Mon survolté a moi, pense t'il, amoureux.

" Je t'aime aussi, Bokuto-san. Plus que je n'aurai du vu comment cela a commencé. "

Et c'est tout ce qui compte.