Chapitre 3

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Nous nous arrêtons pour boire à une rivière, quand tout a coup nous entendons des bruits de pas, des pas d'orques. Alors nous nous cachons dans un buisson, priant pour qu'ils ne nous trouve pas, mais, quand nous croyons enfin être sortit d'affaire, un orque s'arrete juste a côté de nous et, en détournant la tête, nous voit. Alors, on se lêve, et nous commençons à l'attaquer. Je prends ma dague et je lui enfonce dans la cuisse afin qu'il ai de la peine a marcher, puis, Legolas lui tire une flèche en pleine tête, mais avant de mourir, il appel a l'aide, alors d'autres orques arrivent par dizaines, ils sont beaucoup trop nombreux par rapport â nous. Je regarde Legolas, qui a un air particulièrement sérieux, et il me fait signe de fuir... Alors je ne perds pas une seule seconde et je cours. Pendant plusieurs minutes je cours a n'en plus pouvoir, mais à un moment, je sens que ma tête tourne, que mes jambes me lâchent, alors je tombe, évanouie, sûrement a cause du manque de nourriture et de sommeil... Mais avant de tomber complètement dans les pommes, je peux distinguer la voix de Legolas crier mon nom, mais dans sa voix il y a de la peur, c'est la première fois que je l'entends avoir peur comme cela...

Quand je me réveille, je me retrouve allongée dans une forêt, il fait très froid... Suis-je morte ? Cette question me fait froid dans le dos... Mais, Legolas, où est t-il ? alors je le cherche du regard, et je le vois arriver avec du bois dans les bras et quand il me voie reveillée il lâche tout et accourt vers moi... Mais avant qu'il ait dit quelque chose, je commence a lui dire :

- Je suis désolée d'etre tombée, mais je n'avais pas assez de forces, je sais que ça ne justifie rien mais je suis désolée, je vous ai mis en danger, s'est irresponsable, j'en suis vraiment désolée...

Lui dis-je en mettant mes mains sur mon visage, pour cacher mes joues rosies de honte, même si techniquement ce n'etait pas de ma faute, mais j'ai faillis tuer le Prince de Mirkwood... Mais Legolas met a genoux et dégage délicatement mon visage de mes mains et il glisse une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avant de prendre mon menton, toujours avec délicatesse, et le relever pour qu'il puisse me regarder dans les yeux. Mais quand il voit les quelques larmes de honte que j'ai versé et que j'ai du mal a cacher, il les essuies et me dit avec douceur :

- Les personnes disent que les elfes ont le visage d'un ange, alors pourquoi gâcher le votre avec des larmes ? Nous sommes sains et sauf, le reste n'a pas d'importance...

Ce qu'il me dit me fait sourire, je m'apprète a lui demander comment il est arrivé à survivre et a me porter jusqu'ici mais a peine ai-je eu le temps d'ouvrir la bouche qu'il pose son doigt dessus et me chuchote délicatement :

- Ne gaspillez pas vos forces, reposez vous, et vous me poserez toutes les questions que vous voulez demain...

J'acquiesce, ne pouvant rien lui refuser pour le moment. Alors, pendant toute la soirée, Legolas s'occupe du feu, et il me donne le reste de sa chasse d'hier soir mais lui ne mange rien... Quand il se fait tard, il vas enfin se coucher. Pour ma part, j'aurai du dormir depuis longtemps déjà, mais je n'y parvint pas, car, malgrés le feu, je souffre de la température... J'ai froid, vaiment très froid... Voyant que je tremble, Legolas me demande :

- Vous voulez ma veste ?

- Non, merci, je n'ai pas froids, lui mentis-je

Il a un rire discret et me répond :

- Inutile de mentir, je vois que vous avez froid, allez prenez ça, me dit-il avec un sourire chaleureux.

Ne pouvant mentir une seconde fois, je saisis la veste qu'il me tend, elle sent la rose, son odeur je suppose. C'est étrange mais j'aime vraiment ce parfum. Puis, je sombre lentement dans les bras de Morphée.

*

A mon réveil, Legolas a déjà préparé toutes les affaires, et il ne nous reste plus qu'à partir... Quand il me vois, il me dit :

- Bonjour, comment allez vous ?

- Bien mieux qu'hier je vous remercie, nous devons arriver dans combien de temps ?

- Dans moins de deux heures je dirais...

J'acquiesce puis nous partons, pendant le trajet, je me risque à lui poser la question :

- Hier, comment avez vous fait pour nous amener jusqu'à la forêt ?

- Je dois vous avouer que j'avais eu peur que vous ne soyez morte, blessée par une flèche, mais quand j'ai vu que vous étiez juste évanouie, je vous ai porté sur mes épaules et j'ai courus beaucoup plus vite, avant de trouver cette forêt où je nous ai cachés...

Avant que j'ai eu le temps de répondre, je vois devant moi, le royaume de Foncombe.

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