Dire que Freya Bushwick et Sirius Black se détestaient était un euphémisme. Les deux gryffondors se haïssaient. Du plus profond de leur être, chacun à sa manière. Jusqu'à ce qu'ils se voient assignés un devoir sur l'Amortensia en binôme.
La haine n'...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
«Vraiment? rit-elle, me lançant un regard amoureux. Tu n'a...jamais tenté d'en apprendre plus ?»
Je secoue la tête, haussant un sourcil. Freya se laisse tomber sur le plaid à mon côté, puis lève son index, traçant quelques schémas dans les airs. La forme approximative de la constellation portant mon nom apparaît alors ; une fumée brillante flotte au dessus de nous. Ses sourcils sont froncés alors qu'elle explique :
«Sirius n'est en fait pas la constellation en elle-même, elle est l'étoile principale de la constellation du grand chien.»
Ma bouche vient former un 'o'.
«D'où la forme de ton animagus, poursuit-elle en voyant mon air surpris.»
Je n'avais pas vraiment choisi l'animal qui allait me représenter lorsque nous avions finalisé notre mixture. J'avais eus un sacré bout de temps pour y réfléchir. Il m'avait bien évidement été possible de prendre un animal qui me plaisait. Pourtant rien n'avait semblé être assez bien.
«Tout prend sens, je murmure, me sentant à présent bête de ne pas avoir fait plus de recherches.»
Elle m'adresse un petit sourire, abaissant sa main. L'enchantement s'évapore alors, laissant une traînée de pailettes se déposer sur nos deux corps allongés. Ses yeux papillonnent quelques instants sur la voie lactée nous surplombant, le spectacle s'offrant à nous est éblouissant.
Le ciel, par la plus grande des chances ne se cache d'aucun nuage, se dévoilant à nos yeux émerveillés. Un millions d'étoiles nous observent. L'herbe scintille de milliers de cristaux poudrés. Je ne sais quel sort Freya a jeté à la couverture posé au sol, mais l'humidité de celui-ci ne nous atteint pas. Pour notre plus grand bonheur.
La jeune femme vient nicher son nez au creux de ma nuque, soupirant. Mon bras vient entourer son corps, le rapprochant du mien. Nous restons là, silencieux pendant quelques minutes. C'est agréable, très agréable même. Les moments de sérénité me sont rare. Et ce sentiment de sécurité inconnu. C'est apaisant.
Ce moment semble durer une éternité. Mais je ne m'en plains pas. Si l'éternité rassemble à ça, alors je suis prêt à le subir volontairement.
Je peux sentir Freya sourire contre ma peau, elle y dépose un baiser puis deux, puis trois avant de se relever sur un coude, m'observant avec attention.
«Qu'est-ce-qu'il y a ?»
Elle ouvre la bouche quelques instants, secouant doucement la tête, un petit sourire au coin des lèvres.
«Je...c'est juste que...je...»
Son visage aborde une telle expression aimante que je réussis sans mal à comprendre ce qu'elle tente de me dire. Mes doigts viennent trouver sa joue, traçant les contours de sa pommette.
La blonde s'abaisse à quelques centimètres de mes lèvres, murmurant quelques mots intelligibles avant d'y déposer un baiser. Chaud et rempli de douceur, comme l'un de ces soirs d'hiver, au coin du feu, une tasse de chocolat chaud en mains, quelques cookies brûlants trônant dans une assiette. Comme un caramel fondant en bouche, une sucrerie dont on ne se lasse jamais.
Elle se détache de moi bien trop tôt, riant face à mon air boudeur.
«Je...je suis heureuse d'avoir pu passer la soirée ici, avec toi.»
Tout un tas de papillons font leur apparition dans mon bas ventre, et je peux sentir mon corps se réchauffer. Je lui répond d'un simple sourire, un sourire niais. D'idiot. Mais je ne parviens pas à me contrôler, pas quand je suis avec elle. Et je ne sais pas si c'est pour le mieux ou non.
…
𝑭𝒓𝒆𝒚𝒂 𝑩𝒖𝒔𝒉𝒘𝒊𝒄𝒌.
La main de Sirius vient trouver la mienne, s'y glissant, la réchauffant. Je me blottis contre lui, fermant les yeux. Tout est si calme. C'est assez surprenant, étant donné la nature assez active du jeune homme.
Son corps émane une chaleur presque brûlante, intense. Son parfum atteint rapidement mes sens, m'enveloppant. Je ne me gêne pas et profite de celui-ci. Il est enivrant. Je laisses échapper un long soupir.
«Quoi?»
La cage thoracique de Sirius se met à vibrer brutalement contre moi, me faisant grogner doucement.
«Rien...j'aime juste ton odeur...»
Il rit, nous secouant légèrement, et me faisant grimacer. Ses doigts se déposent sur mon épaule, y traçant des formes abstraites. Des frissons me parcoure l'échine.
Comme le dise si bien les moldus, je suis sur un petit nuage...
Je ferme les yeux.
Bientôt, nous devrons rentrer, éviter Rusard et les préfets. Nous séparer, aller dans nos dortoirs. L'un sans l'autre. L'idée me déplaît beaucoup. Pourtant Sirius dépose un baiser sur le haut de mon crâne, récitant ces mots inévitables :
«Il faut qu'on rentre...»
Sa voix recèle la même déception qui m'êtreint ; nous ne pouvons rester ensemble la nuit entière. Malheureusement.
Sirius m'aide à me relever, puis ramasse le plaid, le nettoyant d'un coup de baguette. Me voyant prise d'un frisson, il sourit, m'enveloppant de la couverture, un air protecteur au visage. Je viens replacer quelques une de ses meches, ses cheveux sont complètement décoiffés. À se demander ce qu'il a bien pu faire...
Il me vole un baiser, puis me prends par la main, me menant à travers les couloirs.
─── ･ ｡ﾟ☆: *.☽ .* :☆ﾟ. ───
voilà un chapitre soft pour bien terminer l'année !(ou la commencer)
j'espère que ça vous plaît :D
je vous souhaite de joyeuses fêtes et tout plein de bonheur ! 🥺💞
