"Ton Étoile..." [Bakudeku]

"Rendez-vous"

Hello ! Aujourd'hui, je mets la parenthèse avant le chapitre. Je voulai simplement vous prévenir que je ferai sans doute moins de chapitres dans la peau de Izuku, histoire de replacer un peu Katsuki en tant que personnage principal. J'avais également une question à vous poser. Est-ce que vous appréciez Kami ? C'est mon oc que j'ai incrusté dans l'histoire, et une personne à qui je tiens m'a fait remarqué que je ne pouvais pas la faire disparaitre comme ça.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, prenez soin de vous ! 😁

(NDA. Pardon pour les fautes d'orthographe et les répétitions 😅)

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La devanture du café tombait en ruine par rapport aux commerces voisins, et les murs étaient sales. Pourtant, je m'arrêtai à son entrée, les mains enfoncées dans le fond de mes poches. Le regard levé vers la pancarte délavé, je jetai un bref coup d'oeil vers les mots "Café & cie" écrit en noir ébène. De l'encre avait coulé sur le bois âgé et des tâches sillonnaient la surface brune.
Ils devraient sans doute changer cette pancarte quand même...
Les vitres du commerce étaient peut être les seules objets en bon état. La transparence des surfaces laissaient apercevoir l'intérieur du café où des passants prenaient un goûter où une boisson chaude.

J'attendais depuis déjà quelques minutes, ayant rejoint l'entrée du commerce pour attendre Izuku. Je me doutais que le garçon n'arriverait pas tout de suite, sans doute encore occupé par ses dossiers et rapports de stages. Aussi soupirai-je, poussant l'épaisse porte d'entrée du café qui grinça lourdement. Je grimaçai, pénétrant dans l'antre chaleureuse. Je débouchai dans une petite pièce qui servait de hall d'entrée. Des portes manteaux se trouvaient là mais les passants avaient pris l'habitude de ne pas poser leurs habits ici, peut être par peur de se faire voler. En revanche, on laissait souvent des chapeaux trainer là. Personne n'avait peur de perdre un bonnet, et ce n'était pas cher à racheter.

- Bonjour, bienvenue à... Oh, bonjour Katsuki.

Une tête verte apparut. Deux grands yeux noirs se posèrent sur moi et je reconnus sans mal la serveuse qui s'occupait de l'entrée, Tsuyu. Elle m'adressa un léger sourire.

- Ça faisait un certain temps que tu n'étais pas venu. Comment vas-tu ?

Je répondis en grognant, retirant lentement mon long manteau sombre.

- Ça va comme d'hab. Comment se porte le café ?

- Aizawa en prend soin.

Je laissai échapper un rire sarcastique.

- C'est ce qu'il dit toujours en tout cas.

Le sourire de Tsuyu s'accentua et elle lui prit doucement le manteau des mains. Ensuite, elle alla le poser sur l'un des portes manteaux, l'invitant d'un doigt à franchir la porte en bois derrière elle.

- Tu connais la route.

Je hochai la tête, passai de l'entrée à une nouvelle pièce bien plus grande et bien plus spacieuse que ce que les gens auraient pu penser. Des fauteuils et des canapés en velours se situaient ici et là, accompagné de longues tables de bois clairs. Des tapis recouvraient le sol, de couleurs vives et différentes mais qui s'alliaient parfaitement avec le décor mural. Des tableaux étaient placardés ici et là, représentant des hommes et des femmes que je ne connaissais pas, que je ne connaîtrais jamais. Il n'y avait que cet homme, peint sur fond noir, que je reconnaissais au premier coup d'oeil. Il avait un physique particulier, légèrement morbide, mais son sourire redonnait de la joie à quiconque le regardait.

Je poussai un long soupir, et allai m'asseoir à une table. Celle-ci était situé dans le fond du salon, prêt d'une vitre large et épaisse. Je m'assis sur un fauteuil rouge et sombrer, m'affalant dans le fond du dossier.