Mon Alpha.

Chapitre 62: Pour toujours et à jamais.

Je finis de mettre ma veste quand Damen entre dans ma chambre d'hôpital pour prendre mes affaires avant de redescendre à la voiture, hier, on m'a annoncé que j'étais enceint. Damen lui rayonne et le voir aussi combler me plaît beaucoup, Annie et Eric l'on su ce matin et la rousse y a presque verser la larme. Moi-même si je suis encore hésitant, ma décision elle grandis dans mon ventre. Je ne ressens rien de particulier si ce n'est un dégoût prononcé pour certains aliments et une envie fulgurante d'aller dans les toilettes les plus proches. Mais sinon je n'ai pas l'impression de porter un bébé si on me disait que c'était une farce, je pourrais presque y croire. Les médecins étaient surpris que mes premières nausées apparaisse si tard, d'ordinaire, j'aurais dû les avoirs lors de mon premier mois ou mon second mois de grosses, mais j'en suis presque à dix semaines. Je ne  pourrais connaître le sexe du bébé que dans quatre semaines minimum, je suis sûr qu'il s'agira d'un garçon, une intuition qui sera probablement fausse. J'arrive en bas de l'hôpital, Damen est assis devant le volant, dans le coffre, je remarque un panier, me ferait-il une surprise ? Je monte dans la voiture noire le sourire aux lèvres, je n'ai jamais autant souri que ces neuf dernier mois. 

- Où on va ? 

- C'est un secret.

Je roule des yeux et me laisse embobiner par mon brun. 

- Cependant vue que j'ai peur que tu reconnaisses le lieu, je vais te demander de mettre ce sublime bout de tissus. 

Il me tend un bout de tissus déchiré d'un tee-shirt noir. 

- Vraiment ? 

- Oui. 

Je soupire et m'exécute, je place le bout de tissus sur mes yeux et fais un nœud derrière ma tête. Je tente d'abord de voir où nous nous trouvons en fonction des virages et des ronds-points, mais je perds le fil au bout du vingtième virage. Bloqué dans l'obscurité, je décide de faire un somme. Je ferme les yeux et me laisse bercer par la route.

Je sens deux mains me secouer, mais je suis trop bien pour me décider à sortir de mon repère de bien-être. Je finis par ouvrir les yeux, mais tombes sur de l'obscurité, mon cœur s'emballe un instant mais je me rappelle que j'ai un bandeau sur les yeux. 

- Réveiller ? 

- Hmm. 

Je peux déjà voir le visage victorieux de Damen. 

- Pour garder la surprise jusqu'à la fin garde le bandeau. 

Je m'exécute et soudain Damen me prends dans ses bras, je m'accroche à lui par peur de tombe. 

- Repose- moi ! 

- Pas question. 

Il se met à marcher et moi, je m'accroche aussi fort que possible à son cou, il marche pendant environ une minute et il se stoppe. J'entends le bruit des vagues claquer contre le sable, je sais où l'on est. 

- Retire le bandeau. 

Je le retire et je retombe sur la même vue que lors de notre dernière visite. Je retire mes chaussures et mes chaussettes voulant à tout prix sentir le sable entre mes orteils. Je sens l'odeur iodée de la mer porter par le vent et le soleil sur ma peau. Je me tourne vers Damen qui tient un sac où se trouve tout ce qu'il faut pour faire un pique-nique. Je le rejoins et l'aide à poser la longue couverture sur le sol, je recouvre les quatre sommets de la couverture avec du sable et aide Damen à poser tous ses plats soigneusement préparés. 

- Tu as tout fait ? 

- Oui. 

- Vraiment ? Quand ça ?