Nandos

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Author Note :

DIXIEME CHAPITRE, Guys !
Je tiens à remecier toutes les fideles lectrices qui ont pris la peine de suivre la fiction en entier, de la commenter, de la noter...
Vos avis sont toujours les plus importants, je réponds à tout le monde, et vous êtes toujours adorables !

Du coup, la fiction à atteint les 1000 Lectures ! Je n'en REVIENS PAS.
Merci, merci, merci :)

Dans ce chapitre : Apparition d'un nouveau personnage ( encore ! ).. Je ne sais pas s'il y aura beaucoup d'action.. Mais je sais qu'il y aura quelques révélations. Enfin, je compte un petit peu déméler l'histoire quoi, établir les liens entre les personnages. Je ne vais pas non plus annoncer le but en blanc, ce sera à vous d'imaginer, hein...

Bisous xx
Effy.

PS : C'est un peu ce qui se passe en parrallèle du chapitre précédent.. Sachez le. :)

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Naïs' POV


Niall me tirait rapidement par le bras, et nous nous précipitions hors de l'hôtel. Nous courrions littéralement. Mais pour moi, quelque chose clochait, j'étais partagée entre continuer ou revenir en arrière. Ma meilleure amie était entre les griffes de Stacy et de son frère, ce grand type tellement impressionant.

Non, je ne pouvais pas la laisser, ni elle, ni Harry, face à ces deux monstres. Qui savait ce que Stacy avait pu lui raconter, juste pour qu'il s'attaque à Harry ?
Je m'arretai brusquement, stoppant Niall dans sa course.
Il se retourna, le regard interrogateur.

- On doit remonter, Niall.
- On ne peut pas.. Répondit-il, la voix pleine de regrets.
- Bien sur que si ! Je le sens mal, Niall, il va leur arriver quelque chose ! On ne peut pas rester ici à rien faire !
- Je..
- Dis moi qu'on va faire demi-tour, appeler la police, les secours, quelqu'un ! Il FAUT qu'on les aide !
- Non ! Harry nous a cedé la seule opportunité qu'il y avait pour quitter l'hôtel. Si on remonte, on gâcherait-
- Mais c'est ton meilleur ami !

Je haussai la voix, mais le regard qu'il m'adressa était suppliant.

- S'il te plait, n'insiste pas.
- Non mais t'es sérieux ? Niall s'il te plait ! On a aucune idée de ce qui peut leur arriver !
- Je...
- Ce type là, Louis, il va leur faire la peau, et on dirait que tu n'en as rien à faire ! Je ne supporterai pas qu'il-

Je m'interrompis subitement lorsque Niall m'attrapa brusquement, plantant ses yeux terrifiés dans les miens, il caressa mes cheveux et me dit :

- Ce que je ne supporterais pas, c'est qu'ils te fassent du mal à toi, Naïs. Tu es trop importante à mes yeux.

Je me tut, mon coeur rata un battement. Je ne m'attendais pas à ça. Refusait-il d'apporter son aide à son meilleur ami simplement pour... me proteger ? Jamais je n'aurais pu l'imaginer plus sérieux.

- Je ne peux pas remonter, j'ai trop peur qu'il t'arrive quelque chose, je suis un lâche, un abruti, Harry est mon meilleur ami, Alexia ta meilleure amie, mais je ne veux pas... Je ne peux pas... Je ne te laisserai pas y aller, je tiens trop à toi pour ça.

Mais que puis-je donc répondre à CA ?

Le souffle coupé, les larmes me montèrent aux yeux. Impuissante, voilà ce que j'étais. Incapable d'apporter la moindre aide dans cette situation. Niall interrompit mes pensées brusquement. Il plaqua brièvement ses lèvres contre les miennes. De la tendresse au milieu de mes pensées destructrices.
Puis il me serra fort contre lui, enfouissant sa tête dans mes cheveux. Une larme coula le long de ma joue.

J'avais peur. Alexia était comme... ma soeur. Nous étions connectées. Je pouvais sentir quand ça n'allait pas, comme si un lien étroit nous reliait, un lien qui nous permettait de ressentir les mêmes choses.
Et en ce moment même, je savais que ça n'irait pas, que ça n'allait pas.

Niall me caressa la joue, balayant mes peurs, et tenta de me rassurer :
- Naïs, n'aie pas peur, je t'en prie.
- Facile à dire..
- Je connais Harry, il va tout faire pour modérer la situation, pour discuter, pour minimiser la violence, il n'y a rien à craindre.

Je lui jettai un regard suppliant.

- Je crains le pire, au contraire.
- Fais moi confiance.

Sa voix n'était plus qu'un murmure, mais soudain, il ajouta, à haute voix :
- Bon sang, on n'est pas dans un film ! Ce Louis, c'est pas Sweeny Todd, ni Jack l'éventreur, il ne va égorger Harry ni disséquer Alexia, c'est pas un psychopate, c'est un type normal !
- Mouais...

Je n'étais pas convaincue. Il glissa sa main dans la mienne, me réchauffant un peu.
- Je te promets que tout ira bien. Ils vont revenir en bon état. Le frère de Stacy est un adulte, je suis sur qu'il peut gérer un conflit sans violence.
- Mais on à aucune idée de ce que Stacy à pu lui raconter ! Et tu sais bien que-
- Naïs... Fais moi confiance, je connais Haz. Il sera assez futé pour s'échapper, comme nous. Si jamais on a aucune nouvelle d'ici un quart d'heure, on appelera des secours.

Je soupirai. Mon coeur qui avait prit une allure si vive à l'idée de mes pensées borbides ralentit quelque peu.

- N'y pense plus. Ils nous rejoindront bientôt.
- Pardon ? Je grimaçai. Euh... Tu te rappelles qu'ils sont coincés sur le toit de l'hotel, ou bien...
- Je sais de quoi je parle. Ils viendront. Laisse moi t'emmener dans un endroit spécial, s'il te plait.

Il déposa un baiser sur mon front. Je rougis. J'étais toujours aussi sensible, et un millions de sentiments s'émparaient toujours de moi à chaque contact avec Niall. Il m'entraina plus loin, avec un grand sourire.

Je lui souris en retour. Il illuminait mes pensées, et, au fur et à mesure que nous traversions la ville, je me détendais, me sentais mieux. Sa présence était rassurante.
Au bout de quelques minutes, il s'arrêta et me dit :

- C'est ici.

J'ouvrais la bouche, mais les mots restèrent coincés dans ma gorge.
Devant nous se dressait une grande baie vitrée, au travers de laquelle on pouvait voir des tables au couvert dressé, des serveurs en agitation. Les lumières chatoyantes conféraient une ambiance chaleureuse et familiale au restaurant, mais celui-ci n'était pas pour autant un fast-food.

Sur la devanture se dressait un coq, symbole du restaurant, qui, malgré son effigie plutôt drôle, laissait émaner une certaine classe.

- Tu... Tu plaisantes, j'éspère? Je me tournais vers Niall.
- Quoi ? Demanda-t-il, les yeux grands ouverts.

Il semblait surexcité. Pressé d'entrer, il avait l'air sur le point de sauter partout. Mais il ne s'attendait pas à ma réaction.

- Tu.. Tu veux qu'on bouffe du poulet, c'est ça ?

Il se tut, me fixa. Il ne dit rien pendant trente secondes, son visage se vidant de toute expression.

- Naïs... tu me déçois. Répète, pour voir.
- Oui, N.a.n.d.o.s, c'est le nom de ton bistrot, mais, je suis désolée, je vois rien d'interessant dans le fait qu'on bouffe du poulet. C'est pas un coq leur éffigie ?

Je continuais d'observer la devanture du Nandos d'un air blazé quand il lacha ma main, croisant les bras. Je me retournai alors, et remarquai qu'il avait viré au rouge tomate.

- Euh.. J'ai dit quelque chose de mal, peut-être ?

Il fronça les sourcils.

- Inculte.
- Quoi ?! Dis-je à mon tour.

Il se tourna alors vers moi, et m'attrapa par le bras, me pincant littéralement, avant de débiter un flot ininterrompu de conaissances culinaires :

- Avant de critiquer, tu dois savoir que dans ce " bistrot " , comme tu l'appeles, on cuisine comme on ne cuisine nulle part ailleurs. On ne cuisine pas, d'ailleurs, on ne chauffe pas, on ne cuit pas. Ici, on brule, on grille, on cuit par le feu. NUANCE. C'est pas de la bouffe de poulet, c'est plus que ça. Je ne parle pas seulement du peri-peri, mais..
- Du peri peri ?

Je fus prise d'une furieuse envie de rire. Est-ce que Niall conaissait vraiment toutes les recettes du restaurant ?

- Oui, le piment Africain. Dit-il, resserrant sa prise autour de mon bras, apparemment frustré à la vue de mon sourire moqueur. Les portuguais, quand ils sont arrivés en Afrique, ils n'arrivaient pas à dire Pili-pili. Ils disaient peri-peri.

- Oui, Niall, très interessant, ton cours d'histoire.. On va manger, maintenant?
- LAISSE MOI TERMINER.

Il avait parlé d'un ton sec. Apparemment, j'avais du le vexer. Je ne savais pas qu'il tenait autant à ce restaurant.

- Un jour, les Portuguais et le peuple de Mozambique ont décidé de créer leur propre business en Afrique du sud, en créant un Chickenland.
- Tu déconnes ? Un royaume du poulet ? Mais qu'est-ce que je te disais !
- CHUT.
- Hum, pardon. Murmurai-je alors.

Des larmes se formèrent au coin de mes yeux tant j'avais envie de rire.

- Mais Niall... repris-je doucement. On va y manger, à ton restaurant, pas la peine de-
- Mais tu ne comprend PAS ! Laisse moi finir. Chickenland s'est transformé en Nandos, au fur et à mesure, les recettes se sont améliorés, et tu sais quoi ? C'est peut-être du poulet, mais c'est la MEILLEURE BOUFFE que j'aie jamais mangé.

je toussai, la respiration saccadée par mon rire étouffé. Niall, toujours aussi sérieux, continua son supplice :

- Et ils servent aussi de l'agneau, d'abord.
- De l'agneau ? Mais c'est dégueulasse !
- Mais qu'est-ce que t'es difficile ! Tu comptes rester sur le bord de la route pendant que je me régale avec mon poulet, peut-être ?
- HUM. Je...HUM. Non, bien sur que non. Excuse moi, je ne savais pas que ça te vexait autant, la nourriture.

Il fit la moue.
- Oui, je suis vexé...

Il baissa la voix, avant d'ajouter timidement, tel un enfant :
- C'est mon restaurant preferé.

Il était tellement innocent, ce moment était si simple, mais Niall avait quelque chose qui faisait battre mon coeur toujours plus vite, le fait qu'il rie toujours pour un rien, qu'il dise ce qu'il ressent, qu'il ne mente jamais.. J'eus soudain envie de tout lui dire. Combien je l'aimais. Combien j'étais heureuse de l'avoir trouvé. Combien je ne l'échangerais contre rien au monde, et combien j'étais...

- Désolée. Je ne savais pas.

Son visage s'illumina à nouveau.

- C'est pas grave.

Son sourire réaparut sur son visage, et je trouvais l'energie, le courage, la force de lui dire ce que je ressentais. Et cela se résumait en un geste.
Je me penchai, et l'embrassait tendrement. Dans le froid alentour, ses lèvres étaient douces, chaudes. Il sourit au travers de mon baiser, passa sa main dans mon dos et m'accolla à lui.

Une chaleur s'éleva en moi, et je riai. J'étais tellement bien avec lui. Toutes mes pensées disparaissaient en un instant. Il n'y avait que lui. Ses yeux bleus si envoutants, son sourire, ses cheveux couleur soleil..

Perdus dans notre étreinte, nous n'avions pas remarqué le type qui s'était approché de nous.

- HUM..

Il tenta de dire quelque chose, mais paraissait quelque peu gené de nous déranger ainsi. Je me surpris alors à le détailler attentivement. Il était plutôt beau garçon, mais n'était évidemment pas de la région. Il était définitivement bronzé. Mat de peau, surement de naissance, il devait être originaire d'un autre pays...

Mais cela ne changeait rien à son apparence à la fois soignée, et à la pointe de la mode. J'eus du mal à comprendre qu'il travaillait pour Nandos, avant d'apperçevoir le badge qui ornait son tee-shirt : Zayn, c'était son nom.

- Désolé pour le dérangement... Mais le boss se demande si vous allez rester longtemps devant la vitre à faire d'la pub pour un baume à lèvres ou.. Si vous comptez rentrer.

Il fit la grimace, et baissa les yeux. C'était évident : il avait été envoyé pour nous chasser, ou pour nous faire entrer, et cela ne lui plaisait pas.

Je remarquai qu'il ne portait pas d'uniforme. Mais un pantalon beige qui semblait toucher le sol, à peine retenu par une ceinture, et sur lequel tombait son tee-shirt blanc.
Il passa sa main dans ses cheveux noirs et désordonés. Ses yeux marrons pétillaient, mais je pouvais voir que ça n'avait pas l'air d'aller fort.

- Donc vous entrez, où vous allez plus loin... S'il vous plait, ajouta-t-il.

Il fixait le vide, n'esquissant pas un sourire. Il paraissait tellement triste, je m'extirpais de ma réverie et je me demandais pourquoi. C'était les vacances d'été, nous étions dans un magnifique pays, et, oui, il avait beau être un serveur de poulet dans ce resto PortuZanbiquainien, mais cette période de l'année était tout de même censée être festive et pleine de joie.. non ?

- Bien sur, on va entrer, mec ! S'éxclama Niall. Tu pourras dire à ton patron de se faire cuire un oeuf, de temps en temps, aussi. Y'a pas le feu au lac, non plus...

Niall sourit dans l'obscurité. Il avait parlé d'un ton compréhensif, car il avait compris, comme moi, que le garçon avait été envoyé contre son gré. Sa voix me sortit de ma torpeur, mais le dénommé Zayn ne bougea pas.

- Ouais.. Je vous trouve une table ?
- Avec joie !

Niall posa une main sur son ventre. Il paraissait désormais prêt à engloutir un élevage entier de poulets. Je me demandais à quel moment il allait se mettre à haleter, ou à se lécher les babines d'appétit.
La nourriture à intêret d'être excellente.

- Suivez moi. Reprit le jeune garçon d'un ton toujours aussi plat.

Il monta les marches, ouvrit la porte. Les échos de voix nous parvinrent de toutes les directions. Et j'entrai pour la première fois chez Nandos.

Gotta Be You ( One Direction Fiction )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant