37. Une nuit

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Pour le repas, on fait simple, par envie de faire à manger, je veux profiter de chaque instant, je me dis que cela peut s'arrêter n'importe quand.

Alors je prends mon téléphone et nous commande une pizza.

On la mange sans jamais arrêter de parler, j'aime entendre sa voix, chaque mot de fascine.

Ma mâchoire me fait presque mal tellement je souris. Voit-elle comment je la regarde, remarque-t-elle tous les sentiments qui me traverse.

Et si elle pouvait ressentir le tourbillon de mon cœur, nous n'aurions même plus besoins de parler. Mais je pourrais l'écouter pendant des heures, des semaines, des années. J'aime l'effet qu'elle a sur moi. Je ne conçois pas qu'autant de bonheur soit accumulable.

J'ai l'impression de pas mériter, que tous cela ne met pas destiner. Alors je vie ce moment pleinement, je la dévore du regard, grave chaque seconde dans ma mémoire. Nous prenons chacune notre tour notre douche, et nous mettons au lit.

Je porte un t-shirt noir, et une culotte, et elle à un t-shirt de pyjamas beige et un short. Je me glisse dans le lit à côté d'elle, je ressens la fraicheur de la pièce.

Allongé l'une contre l'autre, dans les bras l'une de l'autre. Il est déjà tard et même si nous avions prévus de dormir, l'attraction de nos corps et beaucoup trop forte.

Nous nous regardons, j'ai l'impression d'imploser, de rêver. Et ses lèvres se pose sur les miennes, ce baiser est différent, il est intense.

J'ai besoins d'elle, de sa présence, de son corps, de sa bouche. Mes bras l'enlacent, mes mains dans son dos, l'oblige à se rapprocher encore un peu.

Mes doigts attrapent son t-shirt, mes mains ce serre dessus, je dois canaliser mes envies. Je sens sa poitrine sans soutien-gorge s'aplatir contre le mienne, et chaque respiration accentue le mouvement, et rapproche inlassablement nos corps.

Et aussi, surprenant et excitant que cela puisse l'être, elle me domine entièrement.

Je me laisse aller sous ses baisers, elle me décale, pour m'embrasser en étant au-dessus. Elle me montre qu'elle a entièrement le contrôle et qu'elle pourrait absolument tous maitriser, et j'aime ça.

J'aime ce coté de sa personnalité, le feu qu'il y a en elle.

Je décale ses cheveux qui me tombe sur le visage, mon autre main aux creux de ses reins. Et de ses cheveux ma mains descend jusqu'à sa taille. Son corps et fin, et j'ai l'impression que je pourrais la soulever d'un geste.

Mon cœur prend un rythme impression, ma respiration accélère, chaque baiser et plus puissant que le précédent.

Elle mordille ma lèvre du bas, elle prend possessions de moi. Cette nana est tellement sexy, elle m'hypnotise, pour elle je serais capable de tous. Sa main est posée sur ma joue, pour maitriser la tension de chacun de nos baisers, j'en veux plus. Sa peau est douce, je ressens les frissons le long de ses bras.

Elle arrête, recule, et je ne peux pas résister à sa bouche entrouverte, à cette satisfaction dans son sourire. Ma main caresse c'est cheveux lisse, le temps semble s'être arrêter, et je passe mon pouce le long de sa joue, éloigne ses cheveux pour voir la courbe de sa mâchoire, que son visage et harmonieux.

Elle me résiste, elle contrôle absolument tous ce qui se passe, et la regarder sans la toucher me frustre.

Je crois que je n'aurais jamais assez d'elle, j'ai envie de la posséder entièrement. Je m'approche doucement, au ralentis, mes lèvres sont attirées par les siennes.

Et inconsciemment je tente de prendre le dessus, j'ai envie de lui montrer que je la veux, que je n'ai toujours voulu qu'elle. Je veux lui montrer, ce qu'elle me fait, je veux lui faire ressentir ce frisson, cette adrénaline.

La température de la pièce à augmenter, et je sens nos corps devenir de plus en plus chaud. Et même si je sais que cela n'ira pas plus loin ce soir, j'en demande plus.

Malgré la vitesse de ma respiration, les mots effleurent mes lèvres : « Je suis tellement heureuse », un léger « moi aussi », me fait littéralement frémir.

Ma main sur sa joue, je dépose délicatement un baiser sur ses lèvres. Et même si je ne le maitrise pas, je fini réellement par avoir entièrement le contrôle, je lui montre que je peux décider, je peux aussi la dominer. Sa main glisse sur ma taille, je décale mes cheveux, et poursuit nos échanges.

Dans cette position, je me permets de descendre, et je la caresse de baisers, les lèvres, la joue, le cou, et je descends encore, son torse, et son épaule qui à fini par être dénudé.

Je sens que cette position n'est pas à l'aise, pas représentante de qui nous sommes. Et nous le comprenons toutes les deux, par les doux gloussements que l'on laisse échapper, entre chaque baiser. Eh bien, que je sois plus forte qu'elle, elle me repousse sur le côté, cette position ne nous correspond pas. J'ai autant besoins qu'elle me domine, qu'elle de maitriser.

Je ne pensais pas qu'il était possible d'avoir autant envie d'une personne. Je sens sa fougue m'attendre, et revenu à la première position, toutes les deux sur le côté, je sens sa jambe essaye de se glisser entre les miennes, pendant que sa main joue avec mes boucles.

Le contact de nos peaux est euphorisant, et je sens son corps bouger le long du mien avec délicatesse.

Mon cœur s'emballe, chaque sensation est intense, ce rend -elle compte de l'effet quel produit sur mon corps.

Sa jambe entre les miennes, je l'enlace un peu plus, au point que nos corps semblent entremêlés. Elle est maitre de chacun de nos mouvements, et je suis tout bonnement envoûter.

Je la désire complètement. Je me soumets à elle entièrement. Ma main s'immisce sous son t-shirt, elle reste au-dessus de sa hanche, mais la chaleur de sa peau parvient à me brûler.

Et même si le temps, semble être passé en une seconde ou une éternité, dans la pénombre de la pièce, je suis incapable de dire depuis combien de temps nous fessons ça.

Je sens la fatigue prendre possession de moi. Ma tête sur son épaule, elle m'enlace de ses bras, je me sens protéger. Comme-ci dans ses bras il ne pouvait rien m'arriver. J'ai le sentiment d'être à ma place.

Les yeux lourds je m'endors contre son épaule, je ne veux pas bouger, je veux profiter de ce que m'offre le destin. Sa tête se pose doucement sur la mienne, cette étreinte me parait parfaite.

La nuit semble trop courte, et je sens le jour arrivé comme la fin d'un rêve.

Je n'ai jamais dormi avec quelqu'un et j'aime la sensation quand elle m'enlace en position de la cuillère, c'est tellement protecteur. Et quand elle fini par se retourner, je fais pareil, je l'encercle de mes bras, et je sens sa respiration qui est calme, paisible.

Et je redoute le moment ou le réveil sonnera, pour arrêter ce que nous vivons.

Obsession, dépression, fascinationWhere stories live. Discover now