46. Je peux ?

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Le lendemain, comme prévus je débarque chez elle à 8 heure du matin. Je ne sais pas trop pourquoi mais je me sens gênée, le temps loin l'une de l'autre à t-il changé quelques choses, ou peut-être mon message.
Assise sur le lit, nous buvons un thé, car finalement elle n'avait pas de café. Nous nous racontons nos péripéties pendant les fêtes.

Et notamment le fait, que son nouvel an à durer trois jours, et qu'elle à fêter la nouvelle année complètement défoncée, car c'est la première fois qu'elle fumée.

C'est aussi pour cela qu'elle à décaler son départ d'une journée, afin d'être sûr d'avoir bien décuvé avant de prendre le volant. Finalement le déroulement de son histoire, m'apaise un peu, cela me donne quelques réponses.

Mais elle n'évoque jamais mon message et moi non plus. Pendant que nous buvons, je l'observe, j'admire chaque détail, son t-shirt Metallica beaucoup trop grand, qui me permet de laisser aller mon imagination divaguer, et même habiller n'importe comment, elle sera toujours terriblement sexy.

Je me surprends surtout à fixer ses lèvres, mon dieu qu'elle mon manqué. Mais je n'ose pas, pas directement. Et en même temps, je vois l'heure ou je dois me rendre au bureau arriver. Et je ne peux pas m'imaginer ne pas l'embrasser avant, cela met indispensable.

Je dépose ma tasse sur le coté, et me rapproche d'elle. Toujours en tailleur, l'une en face de l'autre, j'ai besoins de retrouver le goût de sa bouche.

Mes mains ce dépose d'abord sur ses genoux, pendant qu'elle parle. Puis, ma main remonte jusqu'à sa joue, et la caresse délicatement, je mets ses cheveux bruns derrière son oreille. La sensation de sa peau ma manqué. Mais bizarrement, je ne me sens pas légitime de faire ça. J'ai besoins de son accord.

Je lui susurre alors doucement « je peux », et seulement après sa confirmation, je me penche pour trouver ses lèvres. Le goût de sa bouche, m'enivre. Ses mains se pose sur mon dos, et je la prends dans mes bras. Il me faut plus de contact, plus de sensation, d'émotion, il me faut plus d'elle. Je veux l'embrasser jusqu'à en perdre le souffle, et la conscience.

Et je l'entends dans le creux de mon oreille se lamenter du temps qui passe, et du moment ou je vais partir.

Qu'elle aimerait que le temps s'arrête maintenant. Ce moment, ses mots me sont nécessaire, essentielle, presque vital. Et dans ses bras, j'en oublierai presque mes doutes.

Et je repousse le moment de mon départ inlassablement, un baiser de plus, et encore, encore, toujours un peu plus.

Et peut importe si j'arrive en retard, mon corps doit rester dans ses bras. Et me sortir de cette étreinte est difficile, douloureuse physiquement.

Je pourrais juste continuer de vivre dans ses bras, et que le monde autour arrête de tourner. Juste resté là à jamais. Mais la vie n'est pas faite ainsi, je ne peux pas avoir ce que je désire le plus, sa présence.

Et au moment de partir, notre dernier baiser me fait mal, car comme à chaque fois, je ne sais pas quand je vais pouvoir la retrouver.

Et en m'éloignant, je sais pertinemment que je lui ai laissé une partie de qui j'étais, que mon cœur est resté dans ses bras.

Obsession, dépression, fascinationWhere stories live. Discover now