30.01.21

5 0 0
                                    

30.01.2021
Je ne dirais pas vraiment un jour sans aujourd'hui. Mais plutôt un jour flou.
Pour résumer la situation, mon crush du moment a plus ou moins couché avec ma cousine à une soirée chez moi. Et ma cousine savait pertinemment que ce garçon me plaît beaucoup. Lors qu'elle s'est excusé ce matin, tout ce que je pouvais dire c'était "bah qu'est ce que tu veux, c'est comme ça. Si vous vous êtes plu on y peut rien" totalement défaitiste et atterrée. Et elle a répondu "mais en plus il me plaît pas du tout en fait". Ça me tue.
Ça me tue parce que je l'aime beaucoup, et que je la blâme à 100% dans cette histoire. Elle était là seule à savoir entre les deux, elle aurait dû dire non. Surtout s'il ne lui plaisait pas tant ! Mais encore une fois, comme à chaque fois qu'elle boit, elle n'a pas pu s'empêcher de coucher avec le gars qui était là. Et je déteste penser ça. Penser de façon si négative à ma cousine. Parce que je ne veux pas être la personne qui va la juger pour sa vie sexuelle, la personne qui va médire sur son compte par jalousie. Et pourtant je le suis. Je lui en veux. Et je suis plus attristée et trahie que en colère ou outrée.
Voilà, je me sens trahie. Et pourtant je m'en doutais. Quand il a été claire dans la soirée que mon crush ne pourrait pas dormir avec moi parce que la deuxième place de mon lit était occupée par une amie, je savais que ça arriverait. Elle étant comme elle est. Lui étant un charrot. Elle forçant un peu tout le monde à boire de l'alcool, alors que lui ne voulait plus en boire justement.
C'était limpide, mais je crois qu'au petit matin, constatant qu'il n'était pas sur le canapé, j'ai quand même espéré. J'ai espéré qu'il ai dormi avec une de mes amies en qui j'ai pleinement confiance. Espéré que ma cousine soit raisonnable. Espéré qu'ils soient tous deux trop déchirés pour faire quoique ce soi. Ce qui fût le cas, finalement. Puisqu'apparement il n'aurait pas réussi à la lever avec tout cet alcool. Et que ma cousine l'aurait détruit avec un "on va arrêter, parce que franchement c'est pas ouf là".

Ce qui me fait mal aussi c'est que quand elle s'est levée et m'a vu sur le canapé, elle n'a rien dit, elle a fait comme si de rien était et est allée se jeter dans les bras de MA meilleure amie, dans une pièce à part, pour lui confesser "je crois que j'ai fait une grosse boulette".
Je me sens pas respectée. Et même si j'ai donné le change et rigolé de la situation devant eux, ne se rend elle pas compte de ce qu'elle a fait ? Croit elle vraiment que parce que je l'aime, je vais lui pardonner en un aprèm ? Non je ne peux pas. Depuis deux mois, je lui parle de ce garçon tous les soirs en rentrant, de ce qu'il a fait dans la journée. Le moindre détail. Nos conversations, l'effet qu'il me fait. Tout. Et ça ne l'a pas retenue une seule seconde.

Comme si maintenant qu'il l'a vu nue, qu'il a été attiré par elle, qu'elle l'a humilié dans sa fierté d'homme; comme si maintenant je pouvais toujours caresser l'espoir d'un rapprochement. Je ne veux pas un plan cul avec lui. Moi je voulais une relation. Mais je ne peux pas supporter l'idée de pouvoir être comparée, sur le plan sexuel, à ma cousine. J'agis avec fierté et assurance, mais au fond je suis pleine d'insécurités. Et s'il a été attiré par elle qui est si jolie et séduisante, il est inenvisageable qu'il le soit par moi.

Je suis triste parce que je pense que je commençais à sincèrement m'attacher à lui. Que des sentiments pouvaient naître. Et c'est si difficile pour moi. Après tant d'échecs amoureux, il était un peu un renouveau. Une nouvelle personne, qui me voyait différemment de celles que je connaissais déjà. Une personne avec qui j'ai été moi-même dès le premier instant. J'envisageais vraiment de pouvoir tomber amoureuse, même si ce n'était pas aussi fort que le précédent échec... je voulais y croire. Et ma cousine a balayé tous ça d'un revers de la main pour un verre trop chargé et une baise si mauvaise qu'elle s'est sentie légitime de le jeter méchamment. Je suis en colère.

Quelque chose s'est brisé, et je n'ai pas la force, ou simplement pas l'envie de faire l'effort de le maintenir pour le réparer...

Ces jours sans.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant