CONDAMNÉE : LES MÈRES (TOME 5)

Ce garçon est à toi...

Au beau milieu de l'après-midi, deux officiers de police s'avancent prudemment de leur destinataire qui ressemblait à un immeuble abandonné au vu des graffures sales qui régnait dans les murs extérieurs de cet endroit. Chacun avait des armes et leurs yeux regardaient aux alentours si ils rencontrent quelque chose de suspect. A l'entrée de l'immeuble, il n'y avait pas de porte. Ils pouvaient donc rentrer librement. Ils firent quelques pas à l'intérieur et la même action qu'avant. Une fois persuadés qu'il n'y avait rien à l'entrée, ils échangent un regard entendu et font signe derrière eux.

Leur chef de police, Uchiwa Fugaku, se rapproche avec quelques d'autres hommes. Il n'y avait pas que eux. Sasuke et Naruto les accompagnait. La raison pour laquelle ils étaient là est grâce à ce dernier. C'est lui qui était venu voir son meilleur ami pour lui informer l'endroit où se trouve en ce moment son bébé. Cependant, il n'a pas précisé que c'était grâce à Kabuto qu'il le savait. Cela n'avait pas d'importance de toute façon. Ils doivent rattraper le bébé au plus vite. Naruto s'était promit de questionner Kabuto plus tard. D'après ce dernier, il avait vu un homme aux longs cheveux noirs entrer à l'intérieur de ce immeuble avec un nourrisson aux cheveux blonds. Il ne faisait aucun doute que c'était le fils de Sasuke. Il serai bien curieux de savoir à quoi ressemble le kidnappeur du petit blond...

De retour au présent, Naruto se concentre désormais sur son objectif. Il était hors de question qu'il laisse un autre enfant disparaître. Son meilleur ami avait assez souffert à la disparition Sarada. Fugaku leur fait signe de rester derrière lui, un bras restant en arrière pour les protéger au cas où.

...

Du côté de Orochimaru et de ses camarades qui ne se doutent de rien, Boruto était en train de se réveiller doucement de son sommeil. Il sent tout de suite du inconfort sous son dos et gémit d'un son dérangé. Quand il entendit ce bruit, Orochimaru cessa tout de suite de fumer et jette la cigarette par la lucarne. Il allait crier le nom de Tayuya, mais s'arrête quand il n'entend plus le gémissement dérangé du petit blond. Il regardait à présent autour de lui curieusement pour savoir où il se trouvait. Et heureusement pour les oreilles de tout le monde, il ne prend pas peur.

Ses subordonnées étaient de l'autre côté de la salle, s'occupant comme ils peuvent pour gâcher de leur ennuie. Jirôbô, le plus grand et plus obèse du groupe, détache ses yeux de sa partie d'échec avec un de ses camarades pour poser sur la fille aux cheveux roses.

-Tayuya, pourquoi tu n'irais pas voir si l'enfant s'est réveillé ?

Il reçoit d'abord un soupir comme réponse puis une réponse d'un ton agaçant et énervé :

-Quoi ? Juste parce que je suis une femme, je dois aller m'occuper du gosse qui n'est même pas à moi en plus ? T'as qu'à le faire toi-même.

Les garçons se sont évidemment attendus à ce genre de réponse. Sakon, celui qui est l'adversaire pour les parties d'échec de Jirôbô, réplique avant qu'une dispute éclate :

-Tayuya, fais ce qu'on te dit. A ce que je sache, tu disais que tu étais partante pour aider Orochimaru qu'importe la situation.

La jeune femme grogne en réponse, mais garde toutefois son calme. Contre son gré, elle va rejoindre son aîné. Comme l'avait prédit Jirôbô, le petit était réveillé. Avec ses petits yeux innocents, il ne semble pas comprendre où il se trouve. Quelque part, elle a un peu de la peine pour lui. Tayuya soupire une dernière fois et prévient Orochimaru qu'elle sortira pour aller acheter quelque chose à manger. Elle n'attend pas sa réponse et commence à se diriger vers le rez-de-chaussée. En ce moment, elle se trouve au deuxième étage de cet immeuble. Elle grogne à la saleté qu'elle rencontre en chemin.