- CHAPITRE 1 -

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MASSACRE

Huit heures et demi, j'ouvre les yeux. Le soleil est en train de se lever, nous sommes le mardi 12 mars 2019. Comme tous les matins, je me réveille dans cette chambre d'internat, mes cours ne commencent qu'à onze heures, je sors de mon lit et commence à me préparer

Salut, je m'appelle T/P Key (T/P = ton prénom, comme ça tu peux te mettre à la place du personnage principal), Je suis née le premier jour d'Octobre 1989 à midi pile. Cela va bientôt faire deux ans que je suis dans cet internat. Vous allez surement vous demandez, que fait-elle encore en internat ? Elle a trente ans, elle ne devrait plus être à l'école Eh bien figurer vous que je n'ai en réalité que quinze ans, enfin ma conscience a quinze ans et mon corps en a treize. Comment c'est possible ? Sachez qu'entre 1989 et 2019 je n'ai vécu que quinze ans. En Novembre 1992, mes parents m'ont abandonné, Une femme nommé Claudia Key, me trouva dans ma maison, seule sur un tapis. Elle ne chercha pas à savoir où se trouvaient mes parents, ils n'étaient pas là, ils avaient laissé leur fille seule dans cette maison, alors elle me prit avec elle, et m'adopta. Ce jour-là ma mère était en mission, elle est la Directrice de la Commission du Temps, elle soccupe de faire en sorte que ce qui doit se passer, se passe. Après ça elle me ramena avec elle à la Commission. J'y ai passé toute mon enfance, ma mère m'appris à me battre et à me défendre. Certaine fois, elle m'autorisait à partir en mission, la plupart furent des missions de repérage, mais il m'est déjà arrivé de faire plus que du repérage, j'ai déjà eu du sang sur les mains. Je n'ai fait qu'une mission où il fut question de meurtre, le but était dexécuté John Alix, un jardinier pas très dangereux, mais ma mère n'avait pas prévu le fait qu'il pouvait avoir des alliés. Je partis en 1965, à l'aide d'une mallette, c'est grâce à elles que nous voyageons dans le temps. Je ne mis pas longtemps à le trouver, John Alix était dans sa chambre d'hôtel, je l'abattu. J'appelais ma mère pour lui annoncer la bonne nouvelle, or je n'eus pas le temps de finir ma phrase que quatre hommes en costumes noirs débarquèrent dans la pièce, je demandai de l'aide à ma mère Car toute seule je n'aurais pas réussi, à m'en sortir. Sur ses quatre hommes, je ne pus en tuer que deux, l'un des survivants m'avait frappé au visage et je m'étais écroulée sur le sol. Je me suis réveillée à la Commission, ma mère m'expliqua que suite à mon appel elle prit une mallette, et me rejoignis, quand ma mère arrive à une époque, le temps se ralentit, ce qui lui laisse le temps de faire ce qu'elle a besoin de faire, elle vint me chercher et elle tomba sur ces deux hommes encore en vie qu'elle abattue sur le champ, et elle me ramena à la Commission. Ce soir-là fut ma dernière là-bas, vers vingt-trois heures, ma mère rentra dans ma chambre avec une mallette et mordonna de quitter la Commission, elle ne voulait pas me revoir dans cet état, ni même prendre le risque de me perdre pour toujours. Je quittai l'année 2002 à lâge de treize ans pour rejoindre 2017. Il y a eu un énorme bug à cause de la mallette, en arrivant en 2017 mon corps avait retrouvé son apparence lorsque j'avais onze ans, mais ma conscience n'avait pas changé elle en avait toujours treize. Aujourd'hui, il s'est écoulé deux ans depuis mon arrivée ; donc mon corps ainsi que ma conscience ont également pris deux ans. Mon corps a treize ans et ma conscience en a quinze. Donc je dis que j'ai quinze ans, je me positionne par rapport à mon nombre d'année vécue.

Je laissais l'eau couler sur mon visage ainsi que sur mon corps, ma salle de bain était pleine de buer. Je sortis de la douche, passa une serviette autour de mon corps, le carrelage était froid, j'essayais tant bien que mal à m'habiller, mais mes bleus me faisaient atrocement souffrir. Une fois prête, je sortis de la pièce ; ma chambre était reliée par une porte à ma salle de bain, chaque chambre dinternat était conçue de la même façon, la porte d'entrer menait sur un petit couloir, rapidement sur la droite se trouvait une porte qui donnait sur la salle de bain et les toilettes. Si je continuais tout droit dans le couloir, j'arrivais sur un dix mètres carrés, où se trouvait mon lit dans le prolongement du mur de la salle de bain, la fenêtre était sur le mur du fond, elle donnait sur la cour de l'école. Près du mur qui longeait le couloir se trouvaient mon armoire et une table pour travailler. Les murs étaient gris, j'avais exposé une guirlande sur un mur pour que ma chambre paraisse moins triste. Croyez-moi, je suis ici depuis environ deux ans, c'est lendroit le moins chaleureux et convivial qui existe. En sortant de la salle de bain je vis Clarke, un des surveillants de l'internat assis sur mon lit. Il n'avait pas l'air de bonne humeur, son visage était fermé et grave.

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