OS Miraculous Ladybug : Le retour

Hier

J'arrivais au lycée, un peu en retard, mais sans trop me soucier de ce détail. C'était le genre de trucs qui m'arrivaient ces derniers temps... Mes parents disaient que c'était sûrement une mauvaise habitude prise à force de côtoyer Marinette... Mais ce n'était pas ça.

En passant dans le hall d'entrée pour me rendre à ma classe, je remarquais Marinette. Elle était assise contre un mur, son carnet sur ses genoux, et ne cessant d'effacer les traits qu'elle faisait. C'était une habitude qu'elle avait quand quelque chose la tracassait. Cependant, ce qui me perturbait un peu plus était qu'elle soit là.

En effet, nous étions mardi, et si je commençais à huit heures, ce n'était pas son cas. Et habituellement, elle ne venait jamais en avance. Je la vis relever le regard, avant qu'elle ne me remarque, et qu'elle ne lâche ses affaires avant de se jeter sur moi pour me prendre dans ses bras.

– Alya !

Sa voix avait un peu tremblé en prononçant mon nom. Je ne compris pas sa réaction.

– Marinette... ? Il s'est passé quelque chose ?

Elle relâcha un peu son étreinte pour s'éloigner de moi et pouvoir me regarder dans les yeux. Je remarquais qu'il y avait des larmes dans les siens.

– Il faut qu'on parle.

Je haussais un sourcil en forçant un petit rire, malgré mon inquiétude.

– Quoi ? Tu veux me quitter ?

Cependant, elle ne sourit pas en réponse, se contentant d'agripper mon bras pour me traîner là où elle était installée avant que je n'arrive. Le hall était un peu désert... Ce qui me faisait penser...

– Hm... Marinette... C'est pas contre toi, mais... Je suis déjà censée être en cours depuis cinq minutes.

Elle ne me lâcha pas, se contentant de me fixer avec un air indéchiffrable.

– Je sais. Mais ça attendra, c'est important.

Un silence s'installa alors.

– Tu sais de quoi je veux te parler ?

Je secouais la tête à sa question.

– Eh bien, étant donné qu'on est pas ensemble... ce n'est pas pour me quitter, donc aucune idée.

J'avais répondu ça en essayant d'avoir l'air amusée, ne voulant pas trop trahir mon inquiétude.

Elle resta silencieuse quelques secondes, avant de soupirer lourdement, puis de me reprendre dans ses bras, et de demander d'une voix à nouveau tremblante.

– Pourquoi ?

– Pourquoi... Quoi ?

Je l'entendis claquer la langue avant de s'éloigner en m'attrapant les épaules pour me forcer à lui faire face.

– Pourquoi tu ne me dis rien ?

– De quoi tu parles ?

Elle me lâcha pour passer une main dans ses cheveux, l'air contrariée par ma réponse.

– Tu... Merde, tu sais de quoi je parle ! Tu... Pourquoi tu ne me dis pas que tu ne vas pas bien.

Je fronçais les sourcils en réponse.

– Mais je vais-

– Bien ? Non, tu ne vas pas bien ! Je... écoute, ça fait plus d'un an que je te connais, et j'ai eu le temps de remarquer des choses que tu fais quand ça va pas. Alors... Dis-moi !

Je restais silencieuse, en réfléchissant à une réponse.

– Je... Tu ne me connais que depuis un an... Tu dois juste te tromper, je vais bien.