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[B.T] Roren x Reader : " illusion spectrale "

Roren, le fameux mononoke capturé en mission par la jolie rousse talentueuse répondant au doux nom d'Ichika. Cette fille, qu'est-ce qu'elle agaçait notre protagoniste avec sa perfection. Elle avait beau être une combattante hors paire, une beauté fatale, une grande héritière, une femme courage, une onmitsu des plus prometteuses elle trouvait le moyen de se plaindre.

Alors que la jeune femme qui nous intéresse ramait dans toutes les disciplines, la seule dans laquelle elle excellait était le maniement d'énergie spectrale qui n'aurait jamais dû être un domaine aisé pour un humain. Pourtant, elle, (t/p) (t/n), était bel et bien humaine. Mais une anomalie était survenue dans son code génétique la rapprochant de la constitution parfaite entre un humain et un mononoke. Malgré cela elle restait humaine, même si son surnom au seing de l'organisation la déshumanisait presque. Ce fameux surnom, la charmeuse spectrale.

Pour en revenir au sujet principal, Roren notre mononoke capturé en mission. Il ne voulait parler qu'à Ichika mais cette dernière était occupée avec autre chose en ce moment. C'est donc la belle (t/p) qu'on a envoyé au casse pipe.

Son abruti de chef l'a poussé dans la cellule de Roren et elle a a vu ce dernier en face d'elle, la regarder bizarrement.

- Tu n'es pas Ichika. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Je vais te réduire en miettes jeune fille, grogna le mononoke.

Elle rit doucement et lentement, regardant devant elle avant de claquer des doigts.

- Bonjour Roren. Je me présente, je suis (t/p) (t/n). Je suis onmitsu spécialisée dans le maniement de l'énergie spectrale. Je fais partie de l'unité spéciale d'expérimentation encore peu connue, se présenta la jeune femme.

Roren pencha la tête sur le côté, il avait l'air en plein monologue intérieur. Il ne comprenait pas comment cela était possible que cette fille soit spécialisée en maniement d'énergie spectrale. D'après ses propres connaissances, seul les mononoke peuvent faire usage de cette énergie inconnue des humains lambdas.

- Tu ne peux pas être manieuse d'énergie spectrale sans être mononoke, tu es simplement une menteuse. De plus je ne sens aucune présence d'énergie spectrale en toi, attaqua le garçon aux cheveux blancs d'un ton mauvais.

La jeune femme déploya une importante aura spectrale autour de Roren. Elle changea l'univers qu'il avait créé de toutes pièces par le sien, celui qu'elle venait de décider qu'elle utiliserait contre Roren si il venait à ne pas être coopératif.

- Elle était drôle ta petite illusion mais bon, je trouve la mienne un peu meilleure. Enfin ta position est bien plus intéressante dans celle-ci que dans la tienne je veux dire, ricana la jeune femme devant l'incompréhension du mononoke.

Il était attaché avec des chaînes dorées à une chaise vêtu simplement d'un sous-vêtements. Cette tenue dévoilait le corps plutôt pas mal foutu en réalité du mononoke. Roren n'avait donc qu'un seul vêtement ce qui étrangement le mettait mal à l'aise, le faisant rougir. Mais en même temps il trouvait la situation délicieusement désirable. Vous connaissez tous Roren, il est un peu bizarre mais pas foncièrement méchant toute fois cet endroit illusoire créé par la jeune (c/c) l'excitait et l'intriguait, lui rappelant une pratique sexuelle du nom de bondage dans laquelle il n'était pas très connaisseur.

- Alors tu es capable de voler l'énergie spectrale qui se trouve en chacun de nous. J'ai compris le fonctionnement de ton mystérieux pouvoir. Quand tu l'active, ton corps fonctionne comme un aimant. Tu attires l'énergie spectrale qui sommeille dans chaque humain, le vidant de sa réserve. Mais tu peux aussi utiliser ou détourner l'énergie spectrale des mononoke. Ton anomalie est très intéressante, je trouve ça presque excitant. Ton illusion me rappelle les pratiques de bondage chez les humains, déroula Roren fixant l'onmitsu en face de lui avec luxure.

Elle ricana face au discours du garçon en face d'elle. Il est vrai que cette illusion là peut porter à confusion sur ses intentions. L'illusion au but humiliant comporte effectivement une sorte de tension sexuelle, personne ne va dire le contraire. C'est en baissant les yeux sur le sous-vêtement de Roren qu'elle compris réellement cela.

- Je ne savais pas que vous aviez un sexe vous les mononoke. Bon là je l'ai bien compris, je veux dire je le vois bien. Je ne comprends pas que vous ayez un sexe puisqu'il n'a aucune fonction primaire chez vous. Vous ne procréez pas pourtant, expliqua l'onmitsu questionnant du même temps le garçon attaché presque nu devant elle.

Il lui sourit et tira la langue, bavant presque. Elle n'était pas gênée, elle avait l'habitude qu'on essaie de la déstabiliser en lui parlant de tout un tas de choses obscènes.

- Le plaisir. Nous avons conservé pendant tout ce temps nos attributs simplement pour le plaisir. La folle sensation que nous procure le sexe. Personnellement je l'ai déjà fait pas mal de fois, surtout avec des mononoke féminines malheureusement. Je préfère tellement le faire avec des humaines. La sensation est si proche mais en même temps bien meilleure. Vous, les femmes humaines êtes tellement agréables à toucher, à lécher, à baiser en somme. Vous êtes si mignonne quand vous êtes toutes tremblotantes, surtout quand nous mononoke nous occupons correctement de votre clitoris si sensible. Vos petits tétons qui pointent de plaisir sous nos coups de butoir répétés. J'en rêve encore parfois. Ça fait plus d'un siècle que je n'ai touché aucune femme et je te trouve vraiment attirante (t/p), répondit le mononoke rougissant malgré lui.

L'onmitsu ne détectait aucune trace de mensonge, cet andouille de Roren avait réellement envie d'elle. Elle sourit toute seule, apparemment quelque chose de masculin pouvait réellement avoir envie d'elle. Cette situation lui était presque étrangère de par son travail très prenant, sa spécificité étrange et ses collègues loufoques. En même temps, l'unité spéciale d'expérimentation du bureau affilié aux onmitsus n'est pas un endroit où l'on croise les personnes les plus lambdas.

- J'ai pas été envoyé ici pour que tu débites des âneries. Je ne sais même pas pourquoi je suis ici. Sûrement parce qu'Ichika est occupée avec le bigleux et la version wish de moi-même. Mais enfin bon puisque j'y suis on a qu'à discuter tous les deux on se fera peut-être moins chier et l'un et l'autre, se justifia l'onmitsu voulant simplement un peu de compagnie désintéressée.

Roren sourit grandement, la jeune ninja des temps modernes l'intriguait. Il voulait passer plus de temps avec elle et apprendre à la connaître, il avait été de suite intriguée par cette charmante demoiselle. Ils ont donc passé des heures à parler de tout et de rien avant qu'elle ne le laisse sans vraiment le vouloir, son service étant terminé.

C'est de cette façon qu'ils ont commencé à parler régulièrement, même quotidiennement. Roren refusait maintenant de voir quelqu'un d'autre que (t/p). Même Ichika avait interdiction d'entrer dans sa cellule car il pouvait être dangereux.

Quand (t/p) venait ils alternaient les illusions. Un coup Roren en créait une et celui d'après c'est (t/p) qui en matérialisait une autre. La jeune femme se sentait désormais à l'aise en compagnie du mononoke et l'inverse était réellement également.

Ils avaient fait tous types d'illusions. Roren avait fait une prairie, une boîte de nuit, une champ, une petit appartement, les alentours d'un lac, une ligne de plages de sable noir et une chute d'eau. (T/p) avait matérialisé un château, une salle de jeux vidéos, une bibliothèque remplie de mangas, un parc d'attractions, un festival culinaire. Mais cette fois, ce n'était plus la même chose. C'était le tour de Roren de choisir l'illusion. Quand la jeune onmitsu est apparue dans son champ de vision, il a déployé son aura spectrale.

Devant elle se trouvait un Roren en costume, elle lança un léger regard à ses propres jambes désormais dévêtues, elle portait une robe noire légère et était épilée, chose qu'elle n'avait pourtant pas faite depuis un moment par manque de temps. Puis elle se risqua à regarder plus loin, sur une table trônaient un chandelle rougeoyante posée sur une nappe blanche et rouge. Il y avait des pétales de roses blanches sur la nappe et les plats étaient déjà près.

- Je voulais te proposer un genre de rendez-vous comme ceux dont tu m'as parlé l'autre jour. Malheureusement vu ma situation actuelle je ne pouvais pas t'emmener au restaurant alors j'ai adapté, le garçon aux cheveux blancs sourit avant de recevoir un léger baiser de la part de (t/p).

Ce dîner tombait bien puisqu'elle allait lui annoncer son béguin pour lui.