8// la lettre

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Bonjour maman.
Je suppose que tu vas bien et c'est tout ce qui devrait compter. Avec mon amie Ginny, tu sais la fille de Molly, j'avais pris la décision de t'écrire une lettre après le bal pour tous te raconter et éventuellement glisser une photo.
J'aurais aimé te parler de mon cavalier Drago, notre relation étant plus qu'étrange. Te décrire ma tenue, ma coiffure, mon maquillage, la décoration de la grande salle et que sais-je encore.
Mais de là où tu es, tu as du tout voir.
Je refuse de croire que tu es partie, tu es forte, tu n'as pas pu faire une rechute à ta maladie si rapidement, c'est impossible. Tu t'es battue pendant 5 ans, ce n'est pas pour abandonner maintenant. À mes yeux, il n'y a pas d'être humain plus fort que toi.
Dumbledore a dit que si j'avais besoin, je pouvais aller à l'infirmerie pour apprendre un calmant et aller me coucher. C'est marrant car je n'en ressens pas le besoin. Je me sens vidée de toute émotion. Incapable de pleurer, incapable de rire, incapable d'être en colère.Malgré ce vide, je ressens la douleur de ta perte.
Quand je me regarde dans un miroir, ce n'est pas moi que je vois, mais toi. Tes yeux. Tes cheveux bouclé. Ta forme de visage. Ton nez. J'étais heureuse quand on me disait que j'étais ta copie conforme, mais j'étais loin de me douter que le jour où je te perdrais, mon image serait douloureuse à regarder.
Je me raccroche à l'espoir de te voir à la fin de l'année scolaire, sur le quai du poudlard express. Réentendre ton rire, te revoir sourire, t'entendre m'appeler "Silly".
Il est vrai que tu me verras sur le quai de ce train, mais je ne t'entendrais pas rire, ne te verrai pas sourire, tu ne m'appelleras plus Silly.

Daughter // Draco malfoy Où les histoires vivent. Découvrez maintenant