Chapitre 58 - Un gros dégueulasse

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Je m'excuse des fautes pas trop le temps de relire tout de suite

Après un mercredi et la matinée du jeudi qui s'est passé sans accroc, je me demande ce que me réserve mon après-midi, sachant que je vais me retrouver avec cette ordure de Steven pour le roller Hockey, mais s'il me fait chier, je me laisserais pas faire. Ça me répugne qu'il soit là tout sourire, alors qu'il est responsable d'un suicide, monsieur est protégé sous prétexte qu'il fasse partie d'une famille haut placé. Je suis derrière le portail d'entrée de l'IUT, en compagnie de Nathan et Gauthier mais ils partent très vite suivant tous les deux leur groupe pour leurs activités sportives. Moi, mon prof n'est toujours pas là. Je me mets un peu à l'écart de mon groupe, jouant sur mon portable en attendant qu'il arrive. C'est là que je remarque, mon ennemi qui m'observe en fumant une clope. Il est interdit de fumer dans l'enceinte de l'établissement mais monsieur a tous les droits...

 A l'instant où il se rend compte que je le regarde à mon tour, il me lance un regard méprisant et crache au sol. Ce que je peux trouver ça crade les mecs qui lâche des gros molard a tout bout de champ quand ils fument. Dégoutant. Pour en revenir au fait qu'il me regarde, Goth pourra dire ce qu'il veut, ce mec est ambigu.

 Le professeur arrive et je le suis ainsi que tous les autres étudiants qui ont choisi ce sport. On traverse la route, avant de s'engouffrer dans le gymnase. On traverse le terrain, suivant l'enseignant et il nous donne notre équipement. Un petit passage au vestiaire pour enfiler tout ça et tout le monde est prêt. Encore une fois on est réparti en trois équipes de 5. Je ne fais pas parti de l'équipe qui joue le premier match alors je reste assis sur le banc, regardant les deux autres équipes, dont celle de Steven, se battre avec véracité. Je me gratte l'avant-bras droit en regardant les joueurs s'affronter, jusqu'a qu'un des étudiant à mes côtés me dise:

 - Et mec, doucement tu vas te gratter jusqu'au sang si ça continue.

 Je regarde mon bras et m'aperçois qu'il est effectivement très rouge et des plaques se sont formés. Mon deuxième bras me démange ainsi que mes jambes. Je lance à mon voisin:

 - Je sais pas ce qui m'arrive, ça me gratte de partout, c'est horrible.

 - Humm on dirait qu'un gros malin s'est amusé à frotter ton maillot et ton pantalon avec du poil à gratter.

 - L'enfoiré dis-je en regardant l'autre bouffon sur la piste qui me sourit narquoisement.

 - Encore t'as de la chance, tous les endroits où il y a l'armure ça te démange pas...un jour on m'avait fait le coup, quand j'étais encore au lycée, et moi c'était tous le corps, tout de chez tout.

 - C'est pas que ta vie m'intéresse pas mais, ce que j'aimerais surtout savoir c'est comment tu t'aies débarrassé de ces démangeaisons

 - Douche et infirmerie mon gars.

 - Vas-y putain c'est horrible dis-je en me grattant de plus belle. 

Je me lève n'en pouvant plus tout en me tortillant dans tous les sens jusqu'à mon prof et lui explique la situation, je lui montre bien évidemment mes bras pour prouver mes dires, et il m'autorise à retourner me changer au vestiaire, me disant qu'il me prépare un mot d'excuse pour que je retourne à l'IUT voir l'infirmière.

 En me rendant vers la salle ou je vais me changer, je lance un regard méchant a Steven qui a toujours ce rictus collé au visage. L'envie de le claquer me démange aussi, mais je vais la jouer plus subtil même si je ne sais pas encore ce que je lui réserve a ce bouffon.

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 Après un passage à l'infirmerie, ou la femme en blouse me donne une pommade destiné à calmer les démangeaisons et à les faire disparaitre, je suis autorisé à rentrer à la résidence. De retour enfin aux dortoirs, je m'adresse à la femme de l'accueil pour lui expliquer pourquoi je rentre si tôt. Elle est au courant des horaires de cours de tous les étudiants donc si on est la alors qu'on devrait pas y être, une justification s'impose. Je lui montre le mot du prof de sport ainsi que celui de l'infirmière pour prouver mes dires.

Si tu ne crois plus à l'amour, laisse-moi te faire croire en nous...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant