𝟑𝟒。⁎⁺˳✧༚ 𝐚𝐩𝐩𝐥𝐞 𝐣𝐮𝐢𝐜𝐞 ﹆

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L' ODEUR FRAÎCHE DU VENT ENDORMI, DANSANT DANS LES LONGS ET PROFONDS COULOIRS DE L'HÔTEL ITALIEN, envahissait particulièrement la chambre numéro cent-quarante-huit de l'étage dix-sept, habitée par le scorer à mauvaise réputation et caractère trempé. Malgré le silence religieux et serein, l'ambiance aussi confortante que vide, c'était comme une force incontrôlée ou une âme torturée qui empêchait le joueur de s'endormir correctement comme le reste des résidents de l'hôtel, goûtant au saveurs de leurs rêves et cauchemars sans regrets, heureux de pouvoir être accompagnés de Morphée dans leur descente en enfer, ou au paradis.

   Le joueur se leva de son lit défait, aux draps encore bouillants aux contacts brefs de sa peau usée, laissant seul son démon responsable de ses longues et terrifiantes paralysies du sommeil, et son insomnie persistante, similaire à ses maux de tête.

              Il enfila un lourd et bouffant pull à capuche, aux tons sombres comparable à son humeur écrasante. Il soupira d'agacement, en laissant un dernier regard de haine vers le ciel taché par des milliards de poussières lumineuses.

              Il agrippa sa capuche, et couvrit ses courts cheveux bleutés, rebelles, arrogants, tout comme lui.

              Sans un bruit, il sortit, orné de ses baskets ayant fait leur temps, défraîchies et fanées par les entraînements durs et résistants.

              Il contrôlait sa respiration d'un sang froid que peu connaisse. Le scorer avançait, sans peur, dans le noir complet, mais dérangé par la lumière tranchante et tyrannique de la pleine Lune.

L'apprenti pro basketteur n'avait aucune idée d'où il allait, la simple idée d'échapper à son lit aussi vide que son désir de respect, lui plaisait. Son cœur était nu, et ne voulait qu'être libre à l'air aussi instable que ses nerfs.
Ce qui était risqué de se balader seul dans Los Angeles, quand on est étranger et qu'on ne parle pas un mot d'anglais.

Il savait pourtant qu'il ne s'agissait que de pensées nocturnes. Des idées noires provoquées indéfiniment par la nuit blanche. Il songeait, en continuant à marcher de plus en plus vite, sans chemin, ni destiné, juste lui, et sa conscience en désordre. Dévisageant toutes les personnes dont il croisait le regard, il entendait à peine les roues des voitures écrasant le béton humidifié et imbibée par l'eau fiévreuse de la pluie imprévisible.

Plusieurs minutes plus tard, de nombreux mètres parcourus, le joueur se trouva devant une épicerie commerçante aux prix exorbitants, mais connaissant un chiffre d'affaire satisfaisant.

Les lumières aveuglantes s'émanant du commerce, transperçaient les yeux bouffis et rougis du scorer, il commençait à avoir sommeil, mais avant de repartir sous ses draps rêches et secs, il décida, accompagné de sa paresse et de sa gourmandise, d'entrée dans l'épicerie à la recherche de son plaisir préféré.

L'épicier marmonna, ce qui ressemblait à un "hello" avant de se replonger, yeux rivés sur sa cigarette et son journal sportif. Aomine, à moitié endormi, ne fit pas attention aux détails de son entrée.

Il s'arrêta quelques secondes, contemplant les rayons, vides. Il sourit en coin, il ne supportait pas les endroits remplis de monde. Les lumières continuaient de détériorer et d'anesthésier les sens du scorer, il avança tout de même en ignorant tous les signe de fatigue qui lui hurlaient de tomber dans les bras de Morphée et de rencontrer le marchand de sable.

Mais il est bien connu que le joueur, déteste se soumettre ou d'écouter qui que ce soit, pas même sa propre conscience ou son propre corps.

Il aperçu de loin, le frigo qui devait contenir ce qu'il désirait. Le futur pro observait ce qui composait les rayons qu'il vu plus tôt, il se pressa vers le plus frais de tous. Et le froid s'épanouissant dans les surgelés et les esquimaux, arrivait à s'entrechoquer contre sa colonne vertébrale, ce qui le fit frémir.

。𝐃𝐘𝐍𝐀𝐒𝐓𝐘 - 𝐊𝐔𝐑𝐎𝐊𝐎'𝐒 𝐁𝐀𝐒𝐊𝐄𝐓、Où les histoires vivent. Découvrez maintenant