𝟒𝟐。⁎⁺˳✧༚ 𝐢𝐧𝐬𝐨𝐦𝐧𝐢𝐚﹆

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  L'annonce était signe de délivrance pour les joueurs. Ils se dispersèrent tous dans l'hôtel, appelant leurs parents, remplissant le dossier envoyé par Alvaro, et faisant leurs valises, le sourire aux lèvres. La joie emplissait leur cœur et certains ne réalisaient toujours pas qu'ils étaient invités au plus grand Gala de l'époque urbaine.

" Eh, vous croyez qu'elle est comment, en vrai, Mayume Odagiri ? Elle est tellement belle ! " Questionna Koganei.
" Vu que c'est la mère de Leo, Hana et Maïka, je suppose qu'elle doit pas avoir un caractère facile ! " Ajouta Izuki.
" Grave ! Déjà, Alvaro il me fait flipper à mort, mais elle, elle est vachement imposante aussi ! " Argumenta Hyuga.

" Dis Kagami, Mayume est pas à moitié italienne ? " Demanda Kuroko en continuant de remplir son dossier.
" Si ! Elle est vécu toute son enfance à Bari, dans le sud de l'Italie. Mayume est japonaise de son père mais italienne de sa mère, son nom de famille maternelle c'est : Galvani. " Rétorqua le joueur en pliant ses affaires.

" Donc, on peut dire que les Castellini-Ricci sont quand même à 95% italiens ? " Déduit Riko. " Oui, en quelques sortes, mais Mayume reste quand même un symbole du Japon. "

Du côté de Gakuen Tōo, le capitaine, faisait ses valises en pensant au Diable.
Il était temps de revoir Yûna, il avait hâte de voir sa réaction.













Après avoir mangé, tous les joueurs, manageurs et entraîneurs rentrèrent dans leurs chambres respectives. Une longue nuit les attendaient tous.
Nuitée, bercée par la nuit blanchie. Soleil levant perdu sous les étoiles engouffrées par le ciel noirci. Les rues mouillées par les nuages mélancoliques et pleurants leurs souvenirs amnésiques.
Sans un bruit, les goutes s'envolaient avant de s'accrocher sous le béton des trottoirs inhabités.

  Derrière ses frontières, s'y trouvaient l'espace infinie, aux couleurs aussi fades que le noir et blanc qui inondait notre vision. Les enseignes étaient fermées à double tours. Pas un seul passant, dans la ville américaine. Le vent soufflant au désespoir, berçant les quelques plumes de corbeaux, éparpillées au sol humide.

  Pas un bourdonnement. Pas une seule personne dans les rues dans la région de l'ouest de l'Amérique.

Alors que la ville au rêve américain, s'endormait paisiblement sous la lune glacé par les étoiles polaires et les constellations gelées, les fêtards , les méchants se cachaient, les enfants rêvaient, les morts se reposaient.

Sur le toit de l'un des nombreux hôtels que comptait la région
au collines prépondérantes, une femme, était face au ciel et au vide, les étoiles éclairant ses yeux aussi bleus que les cieux gardés par les anges.
Aussi clairs et profonds que les constellations de la galaxie lointaine.
Des yeux aussi sublimes que maléfiques.
Ils étaient formés en amandes, ornés de longs cils épais.

Ces pupilles qui conçurent des milliers de tombes et qui en déterrent des millions, qui provoquèrent la mort de certains, qui virent le sang et les visages troublés par les traumatismes.
Mais aussi, ceux qui virent la beauté et la générosité, le coeur pur de certains, l'âme libre d'autres.

Pendant que ses sublimes yeux saphirs évoquaient le paradis profond du crépuscule, sa peau elle, était aussi blanche que de porcelaine faisant étrangement penser à la couleur de la lune ou celle de l'héroïne ; aussi douce que du velours,et aussi sucrée que n'importe quelles gourmandises, et concernant ses lèvres divines, toujours ornées d'un doux fil d'alcool, elles étaient de couleur pâle, et semblaient avoir le goût léger de vin blanc.

Elle portait à sa main gauche une bouteille presque vide de petite eau, de Vodka.

Les pieds aussi nus que ses épaules et sa poitrine à l'air libre qui soufflaient au vent tandis que son bas décrochait à ses jambes aussi légères que ses cheveux, qui longeaient tout le long de son dos qui portait de lourdes cicatrices. Elle arpentait le bord du toit, à moitié ivre.

。𝐃𝐘𝐍𝐀𝐒𝐓𝐘 - 𝐊𝐔𝐑𝐎𝐊𝐎'𝐒 𝐁𝐀𝐒𝐊𝐄𝐓、Where stories live. Discover now