1 : Kissing booth

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C'était le premier Avril.
J'tavais dis je t'aime et t'avais rit.
C'était une bonne blague askip. Ou pas.

J'ouvre mes yeux avec peine alors que je m'extripe de ma couette

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J'ouvre mes yeux avec peine alors que je m'extripe de ma couette. J'ai chaud et mal à la gorge en plus d'être d'humeur un peu grognonne. Je crois que je suis là seule personne au monde à détester les dimanches. C'est long, chiant, et me rappelle que demain j'ai cours. En somme, rien de bien glorieux.

Je rejoins ma mère au salon et m'affale sur le canapé avant de la saluer. Elle semble occupé avec des papiers qu'elle essaye de faire passer avec son café alors j'évite de plus la déranger. Mon chat churros lui, miaule au loin. Aussi gros qu'un sac à main, il s'approche du canapé qu'il essaie de monter mais en vain. Avec tout le poids qu'il a prit depuis le jour où je l'ai adopté, il a réussi à perdre toute sa flexibilité alors je me résigne à le porter. Je le caresse et il ronronne. Cette grosse boule a trop besoin d'attention.

- Meï tu peux aller réveiller Ava s'il te plaît ? On doit aller voir le docteur Brandon pour ses bagues, me demande poliment ma mère. Nez temporairement décroché de ses documents pour l'hôpital.

- Ouais.

Je me lève et monte jusqu'à la chambre de ma sœur. Sa porte est sans surprise ouverte comme lui a ordonné notre mère après que celle-ci l'ait choppé entrain de bécoter un petit boutonneux dans sa chambre. Vous imaginez même pas le carnage qu'il y a eu. Tout ce que je peux vous dire c'est qu'il y a eu un gros bordel et moi qui riait derrière.

- Réveille toi la pouilleuse. Maman veut que tu te prépares pour aller voir le docteur Brandon, je dis adossé à la rambarde de sa porte, bras croisés autour de la poitrine

- Bouge de la Meï... je veux pas t'avoir comme premier visage au réveil, gémit Ava alors que je me contente de rire avant de la laisser pleinement de réveiller.

Je me dirige moi aussi vers ma chambre où je m'affale de façon disgracieuse sur mon lit. Mon téléphone à main, je me lance dans une session texto avec Simone qui ne cesse de se plaindre de son séjour en campagne chez le père de Laura. Sa mère adoptive. Normalement le dimanche, on se retrouve sur la terrasse d'un café en ville pour se raconter des ragots de nos différents lycées ou simplement flâner. Mais vu la distance d'aujourd'hui, nous sommes obligé de nous fatiguer les doigts pour pouvoir communiquer.

Nous sommes interrompues par Laura qui l'appelle pour découvrir je cite "le plaisir de traire une vache" . Elle a soupiré cela dans un message vocal WhatsApp et j'ai rigolé à gorge déployée.

Ça doit vraiment être la hess pour Simone qui est bien trop habitué à sa petite vie de citoyenne comfortable, si ce n'est que bourgeoise. Je pense fortement qu'elle serait une bobo si elle était parisienne.

Je quitte à nouveau ma chambre aux alentours de 09h dû à mon ventre qui gargouille. Ma mère qui ajuste son manteau presse Ava qui prend des plombes à enfiler ses baskets. Je souris. Bien trop habitué par la lenteur des gestes de ma sœur. Tout particulièrement le dimanche. Son seul vrai jour de repos puisqu'elle prend des cours de violon la plupart du temps.

Une éponge à main, je lâche un juron tout en regardant ma dernière tartine parterre. Et écrasé en surcroît par mon chat churros qui a eut la brillante idée de passer par là, celle-ci c'est bien étalé à mon plus grand désarroi.

Je me penche et remet une mèche de mes cheveux corbeaux derrière mon oreille. M'apprêtant à ramasser ma maladresse. Mais interrompu par la sonnette, je me résigne à repousser ma tâche et me dirige vers la porte en traînant des pieds. Chocolat toujours au coin de la bouche. Ça ne devrait sûrement pas être quelqu'un de bien important de toute façon.

Mais mon Dieu avais-je tort.

C'est Jacob. Aka le mec ultra BG mais inaccessible puisqu'il était en couple depuis presque deux ans avec Diana, un jolie petite brune aux atouts aussi prononcés que ceux d'une Kardashian.

Par automatisme, je lui ferme la porte au nez et soupire. Dégoûtée que mon crush m'ait vu dans mon état le plus lamentable. Pour ne pas dire cracra. J'ai déjà dit que j'aimais pas le dimanche ?

Il sonne à nouveau et à travers le judas, je peux l'apercevoir un peu perdu par ma réaction tout bonnement chelou. Je respire un bon coup et ouvre à nouveau la porte. Il m'a déjà vu en slip hello Kitty avec son frère donc..

- Uhm je voulais demander du lait... il demande gêné.

- Euh ouais désolé...entre, je marmonne presque

Il entre et nous nous dirigeons vers la cuisine où je grogne en me rappelant de ma tartine quand il l'a regarde et me passe un coup d'œil interloqué.

Je sais pas pourquoi mais je balbutie mes mots

- Je..euh.. l'ai fait uhm

Il rigole.

- Ah bah c'est drôle maintenant ? je lâche quelque peu offusqué. Ce qui double son rire.

- Non.. juste, t'as pas besoin de te justifier tu sais. Si t'aime bien manger parterre ou pas c'est cool ehn. C'est ta vie après tout alors je te juge pas moi, il dit naturellement et je souris

Je me dirige vers le frigo où j'en sort le lait. Il me remercie et je m'excuse pour l'incident de la porte. Celui-ci balaie ça d'un revers de main puisqu'il me frotte la tête et me prend dans ses bras. Mon cœur tambourine fortement dans ma poitrine et je me sens un peu conne parce que je suis sûr qu'il l'entend. Mais préférant faire abstraction de celui-ci, je réponds à son câlin et le raccompagne jusqu'à la porte.

Il me fait un coucou devant leur perron et je souris. C'était naze de crusher sur un mec qui me vois "que"comme la meilleure pote de son frère. En vrai, je suis dans un kissing booth. Sauf qu'à la différence, mon Noah, ou bien Jacob, est en couple et drôlement amoureux de quelq'un d'autre.

﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏

Alors déjà saluuuuut.
J'suis trop heureuse que tu aies pu tomber sur mon histoire.
J'sais pas trop c'que vous en pensez alors dites le moi dans les commentaires.

Et pour les rimes, j'suis grave désolé. J'ai franchement pas fait exprès et j'voyais pas trop avec quoi les remplacer donc.. déso.

Je voulais vous dire aussi, parce qu'on sait jamais. Il m'arrive d'utiliser un language un peu cru alors désolé si ça peut choquer certains. Ce n'est nullement dans mon intention. Je veux déposer celà là.

Dear AndrewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant