Dear Andrew

39 : Tu montes ?

T'es mon espoir et ma réalité alors
me lâche pas s'il te plaît

— Salut les gars !

Je dépose mon plateau sur la table occupé par l'équipe et m'assois à côté de Peter qui me fait un check et Noah un clin d'œil que je réponds par un sourire. Ils sont trop sympa avec moi. Surtout depuis que Raph à attrapé la grippe et qu'il est absent. Je ne sais pas ce que j'aurais fait s'ils ne m'avaient pas invité à leurs table.

Je commence mon repas une oreille tendu sur la conversation assez plate. Il faut dire, qu'ils ne parlent pas de grand chose apart le nouveau nez de Sofia. Elle qui voulait faire l'intéressante, c'est fait. Elle est sur toutes les bouches avec ce nez de schtroumpf.

— Alors Meï, ces vacances ?

Je mets une main devant ma bouche parce que je suis entrain de mâcher un bout de viande et réponds à Ethan.

— Agité. Ma mère à rencontré quelqu'un alors c'est un peu chaud à la maison.

Il hoche la tête compatissant et Noah me tapote l'épaule. Je les remercie pour leurs tentatives de réconfort qui est interrompu par l'arrivée d'Andrew et le couple le plus jalousant du lycée.

Les voir ensemble ne me fait à mon plus grand soulagement ni chaud ni froid. Alléluia, je suis guérie.

Jacob et Diana saluent tout le monde et s'asseyent. Le brun fait de même mais quand il s'agit de s'assoir, il lance un regard à ses amis. Noah qui apparemment comprend language visuel décide de se lever pour laisser place à Chevalier. Il s'assoit à côté de moi et mets naturellement ses bras autour de mon épaule. Je me retiens pour ne pas crier et souris juste. Sourire qui ne passe pas inaperçu aux yeux de Peter, Cet idiot.

— Bah cache un peu ta joie Mémé.

Je frappe l'arrière de sa tête

— Ta gueule Sullivan !

Les garçons se moquent de nous alors qu'Andrew ne trouve rien de mieux que de se pencher pour me dire quelque chose à l'oreille. Les gars chahutent légèrement et je rougis malgré moi.

— Alors comme ça t'es heureuse de me voir ? C'est mignon, il sourit en coin.

— Prends pas tes rêves pour des réalités. J'ai repensé à une blague et ça m'a fait rire.

— Tu penses à cette blague pile au moment où j'arrive ? On va faire genre je te crois ok ?

Je roule des yeux démasqué et continue de manger les bras du brun toujours autour de mon épaule.

ılı.lıllılı.ıllı

La journée passe à l'allure d'un escargot. J'avais oublié que reprendre les cours après les vacances était aussi dure. En plus j'ai un devoir super compliqué que je dois rendre dans deux jours. Ha-ha. Que du bonheur.

Je quitte l'enceinte du lycée et le froid me faire légèrement frissonner.

— Tu montes ?

Je me tourne vers Baker qui me regarde à travers sa vitre baissé et continue ma route. Il a pas compris que je ne suis pas intéressé le petit ? Il ouvre la portière de sa voiture et me cours après.

— Hé, qu'es-ce qu'il y a ? J'ai dit qu'elle chose de ma! ?

Oui.

— Non.

— Alors pourquoi tu m'ignores.

— Je ne sais pas trop. Peut-être parce que tu n'arrêtes pas de faire le mec relou. Je sais que tu veux juste qu'on couche ensemble mais encore une fois, je ne suis pas intéressé.

— Qui t'a dit que c'était dans mes intentions ?

— Toi, ton palmarès depuis que t'es ici, tes vannes des sitcoms pour ado en chaleur.. Tu veux plus d'exemples ?

— Non merci. Ça va aller.

Je continue à marcher mais il m'attrape le bras.

— Mais qu'est-ce que je t'ai concrètement fait enfaite. Je veux dire, t'es bien ami avec Andrew non ? Et si je crois bien il est pas le gars le plus sain de la terre. Il a soulevé pratiquement tout le monde dans ce bahut.

Je grince des dents. Voyant ma réaction, il ne trouve rien de mieux à dire que :

— Ne me dis pas que vous... Putain moi qui croyais que t'étais différente. Tu caches bien ton jeu ehn.

C'est trop. Je lui donne un coup de pied dans les boules avec mes docs. Il se tord en deux, et putain, c'est tellement jouissif.

— Ta mère t'a pas apprit à tourner ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler imbécile ? Et même si je couche ou pas avec Andrew qu'es-ce que ça peut te faire ? Ce qui est sur c'est qu'il à l'air d'avoir des plus grosses couilles que les tiennes. J'ai rien senti quand je t'ai frappé crétin. Quand je pense que c'est avec ça que tu veux qu'on couche ensemble. Je ris jaune.

Cette fois je marche le laissant derrière. Je prie intérieurement qu'il se fasse castrer. Peut-être ainsi il arrêtera de dire des idioties.

Arrivé à l'arrêt, je constate avec horreur que mon bus n'est plus là. Je l'ai vraiment raté à cause de ce Michael B Jordan version wish ? Je souffle. Qu'il souffre pendant longtemps connard.

﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏

Coucou !
De retour pour un nouveau chapitre.

J'essaie de poster tout les samedis mais c'est pas évident. J'espère qu'il vous a plu.

Il est un peu plat mais j'espère venir avec un bientôt qui saura vous satisfaire.

Bisous.