Chapitre 3

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Les heures passèrent et les bières ne lui suffisait plus, il lui fallait quelques chose de plus fort et quoi de plus que l'alcool, qu'une lame froide contrastant avec la chaleur de son corps. Elle retira donc son haut et décida de faire une incision peu profonde un peu plus haut que le poignet. Puis vint une autre et ainsi dessuite durant de longues minutes. Les incision peu profonde finissent par partir se disait-elle . Une fois fait elle désinfecte le tout et mit un lèger bandage dessus pour ne pas tâcher ses affaires et partie se coucher.

La nuit fut autant agitée que les autres, toujours le même cauchemar, toujours les mêmes sueurs froides, toujours les mêmes douleurs fantômes et toujours ce réveil à 3h24. Elle se lava donc et pris la même routine que d'habitude: café, clopes et air frais en attendant que l'heure soit venu de ce préparer pour aller en cour. Aujourd'hui elle serait à l'heure. En arrivant en avance devant sa salle elle eu le malheur de croiser le regard de sa professeur de la veille. Elle sorti donc les ecouteurs de son sac et se déconnecte du reste du monde jusqu'à l'arrivée de Chloé quelques seconde avant la sonnerie.



PDV PRICE

Ce matin en arrivant dans ma salle j'espère bien avoir une petite discution avec Mlle TRUMBLAY. En 7 ans d'enseignement personnes ne m'a jamais tenue tête comme ça et cette gamine qui doit avoir quelques année de mois que moi à quelque chose qui m'intrigue. Elle possède un regard si beau mais tellement vide, dénué de toute émotion et cette façon de me tenir tête pour la moindre petit réflexion m'intrigue encore plus. Elle a l'air si énervé et tellement triste à la fois.

En arrivant un peu plus tôt vers ma salle qu'elle ne fut pas ma surprise de voir Mlle TRUMBLAY assise devant la porte. Lorsque qu'elle me vois arriver elle met directement ces écouteurs pour éviter toute discutions.

Je la fixe un moment et remarque qu'elle est extrêmement vêtu pour les températures extérieure encore estivale, le visage pale, les yeux cernés qui lui offre un regard si fatigués. La sonnerie me sort de mes pensées, et je vois mes étudiants entrer un à un dans la salle m'adressant un bonjour et beaucoup de sourire. Quand viens le tour d'Émilie, je l'attrape par le bras pour la faire ce stopper avant qu'elle ne passe la porte mais ce geste lui procure au vue de son visage une grosse douleur. Je relâche donc ma prise immédiatement et fronce les sourcils lorsque je la vois reculer de quelques pas m'offrant un regard tueur. Je la fixe et lui dit que nous devons parler à la fin de l'heure et que ce soir elle ne pourra pas y échapper.
Elle va s'asseoir au fond de la salle côté fenêtre et ne relève pas la tête de sa feuille de ton mon cour malgré le nombre incalculable de fois où je posais mon regard sur elle, l'eximinant par la même occasion. Tout le cour je n'est cesser de la regarder dans l'espoir de trouver une trace infime d'une quelconque émotion mais rien. Cette fille est impassible.

Le cour touche alors à sa fin et les étudiant sortent un à un en me disant au revoir, je leur souhaite alors une bonne journée. Je ferme la porte derrière le dernier élève est me retourne vers Mlle TRUMBLAY qui n'a pas bouger de sa place et me fixe sans cligner des yeux. Je dois avouer que c'est quand même vachement déstabilisant d'être fixer comme ça. Je m'avance donc vers elle et plus j'avance, plus elle se recule au fond de sa chaise et je comprend que je ne dois pas plus approcher. Je suis alors a deux tables d'elle et je m'assoie donc sur celle ci.

PRICE : Mlle TRUMBLAY, pouvez-vous m'expliquer votre attitude de hier? Sachez que je ne tolérerai pas une attitude comme ça dans mes cours et c'est bien la première et la dernière fois que je vous fais une remarque sur ce sujet.

Émilie ne répondit toujours pas et fixait toujours PRICE qui se mis alors à souffler. Elle repris ensuite la parole.

PRICE : Vous savez, j'ai connu quelques élèves dans vôtres genre et je sais que quelque chose ne va pas, je ne sais pas encore quoi mais sachez je trouverais. J'ai regarder vos ancien bulletin et vous vous en êtes toujours très bien tirée sans faire d'efforts, je ne vais pas vous laisser gâcher votre vis avec le potentiel que vous avez. Si il le faut j'en viendrais même à apeler vos parents meme si vous êtes majeur.

A ces mots Émilie ce redressa, ce leva, et son regard était passé de dénué de toute émotion à rouge de colère. Elle pris alors la parole très calmement mais avec une duretée inégalable qui provoqua la chair de poule de l'enseignante.

Émilie : Ne Vous Avisez Jamais je dis bien Jamais De Contacter Mes Parents Pour Une Quelconque Raison. En appuyant bien sur chaque mot pour bien faire passer le message.

C'est donc sur ces mots qu'Emilie ramassa son sac, le mis sur son épaule et commenca à se rapprocher de la porte. Mais dans une dernière action PRICE voulu la retenir par le bras lui arrachant une seconde grimace qu'elle remarque bien évidement. Elle ne voulais pas la laisser partir sans avoir eu un minimum d'explication sur son comportement.

PRICE : On en a pas encore fini jeune fille.

Émilie : Et moi je dis que le conversation est terminée. Au revoir Madame.

PRICE la laissa alors partir et alla s'asseoir à son bureau décontenancé par l'attitude de son élève. Elle aussi n'avait pas eu une adolescence facile et elle serais sûrement dans la meilleur des positions pour comprendre l'attitude d'Émilie mais il lui fallait plus d'information sur elle.

Elle se rendit donc en salle café pour en discuter avec ces collègues. Elle appris qu'elle avait un frère beaucoup plus petit qu'elle est une petit amie il y a de cela 2 ans. Ça avait fais beaucoup parler d'ailleurs disaient les autres professeurs. Mais depuis que les parents étaient parti à l'étranger pour des raison toujours méconnu, ils l'avaient laissé avec les responsabilités d'une adultes et un mineurs à charge à seulement 21 ans.

PRICE reparti alors dans sa salle pour terminer sa matinée tranquillement mais l'histoire d'Émilie ne l'a quittant pas une seule seconde décida de laisser sa dernière classe en travail de groupe. L'un de ces collègues lui avait clairement dit que les jeunes gens comme elle étaient désormais des cas désespéré et qu'il ne fallait pas s'en approcher si l'on ne voulais pas avoir de problème.

Une rencontre inoubliable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant