PDV EMILIE
J'étais hors de moi, il avait osé parler de mes parents et de .. elle, sans savoir ce que j'ai pu vivre. J'avais les mains légèrement égratigné mais j'avais d'énorme douleur dans les avants bras. PRICE me regardait comme si j'etais un monstre et ce regarde me tuait encore un peu plus. Je me terrais donc dans le silence. Si je disait le moindre mot j'allais m'effondrer devant elle et lui montrer mes faiblesses. Chose inenvisageable... j'ai mis tellement de temps à construire cette carapace... elle ne peut pas ce détruire maintenant... impossible. Je pris donc le regard le plus déconnecté que je sache faire, c'est comme si mon esprit était sorti de mon corps. Mon regard est fixe, je n'entend plus rien, je ne pense à rien et surtout je ne ressent rien. La vois de PRICE me ramenait doucement à la réalité.
PRICE : Mlle TRUMBLAY, suivez moi il faut désinfecter tout ça.
Elle me pris les mains et je me suis dégager violemment lui provoquant un mouvement de recul. Elle aller faire tomber la carapace, me percer à jour, j'en suis sûr, pas maintenant, elle ne peut pas, c'est impossible. Elle leva les mains en l'air et avec une voix des plus douces que je n'est jamais entendu me dit:
PRICE : OK, ok, je ne vous touche pas mais vous aller me suivre jusqu'à l'infirmerie. Me dit-elle en baissant les yeux à la fin de sa phrase.
Je lui fis un signe de tête lui montrant que j'ai compris et la suivis sans rien dire. Arrivée à l'infirmerie elle demandait à la femme de sortir. Je ne comprenais pas pourquoi elle voulait s'occuper de moi. Aucun mot ne sortait de nos bouche, on restais la à se fixer sans rien dire, sans sourire, juste à se fixer pour savoir laquelle de nous deux aller rompre le contact en premier. Elle approcha la main de mon bras et j'eus un nouveau mouvement de recul nous faisant prendre le contact visuel.
PRICE : Émil... Mlle TRUMBLAY eh hé regardez moi! Regardez moi... Vous allez enlever votre veste et vous aller remonter les manches de votre chemise d'accord ?
Je ne pouvais pas parler. Je la fixait ne pouvant plus bouger, je n'avais aucune envie de remonter les manches de ma chemise, aucune envie de voir se regard déçu. Je ne sais pas pourquoi je me fais tellement de soucis de l'avis que cette prof pouvait avoir sur moi.
Elle a l'air tellement différentes des autres. Je fermais donc les yeux et quelques secondes plus tard je sentis une main sur mon avant bras. J'ouvris les yeux et la vis remonter la manche de ma chemise tout doucement tout en me fixant. Mes yeux devierent sur mes cicatrices et je detournais la tête, lorsqu'elle le vis elle regarda l'état de mon bras, ne fis aucune remarque et désinfecte les multiples scarification.
Elle pris une bande et me fis un pansement. Aucun son n'était sorti de nos bouche depuis plusieurs minutes maintenant mais j'étais bien là dans le silence.
Elle redescendit la manche de ma chemise et se planta devant moi attendant sûrement des explications sur mon attitude au resto universitaire, ma reaction une fois sorti de celui ci et le pourquoi toute ces marques sont présente sur mes avants bras. Heureusement pour moi elle voyait que la parti visible de l'iceberg.
Elle était tellement belle avec son léger froncement de sourcil, son petit piercing au nez, des yeux hypnotisant et elle sentais tellement bon. J'avais l'impression que son regard essayait de lire en moi, de m'analyser, elle essayait de me déchiffrer. Revenant à moi-même après ce léger moment d'égarement je lui dit un simple "merci" et commança à partir. Elle ne dit rien, baissa la tête et sorti à ma suite.
PDV PRICE
Cet élève est un véritable mystère. Je ne sais même pas pourquoi j'ai réagit comme ça quand sa à dégénèré au resto universitaire. Une pulsion ... une envie de la protéger et de tout apprendre d'elle. Elle est tellement renfermée sur elle même... Une vrai enigme et je compte bien trouver ce qui la maintient dans un mutisme pareil et lui faire retrouver ce si beau sourire qui lui va tellement bien.
Oula tu divague toi! Elle t'aurais pas tapée dans l'œil la petite TRUMBLAY ?
Je reviens dans ma salle exténué après le moment qu'on vient de vivre. Le premier semestre est même pas terminé que j'en peut déjà plus. Je n'ai pas voulu lui poser plus de question mais la vue de ces cicatrices m'a fait revenir quelques années en arrière quand j'étais à sa place. Je ne sais pas ce qui a pu lui arriver pour qu'elle devienne comme ça mais je ne compte pas la laisser comme ça. Heureusement que je n'étais pas seul à cette époque là car je ne serais sûrement pas la aujourd'hui pour en parler.
La fin de journée arrive plutôt vite, je ne l'ai pas revue de la journée, je ne sais pas si elle est encore présente sur le campus mais d'après les dire de mes collègues ça leur passent bien au dessus. Ils pensent que ça va être comme l'année précédente, qu'elle sera la que pour les partiels et qu'elle va s'en sortir avec une facilité déconcertante sans même assister au cour. Beaucoup pense que c'est du gâchis qu'un telle talent soit tombé sur une fille comme ça. C'est un petit génie cet gosse il faut juste qu'elle s'entoure des bonnes personnes.
ELLIPSE DE PLUSIEURS SEMAINES
PDV PRICEVoilà maintenant trois semaines que je ne l'ai croisée que quelques fois dans les couloirs. Elle ne prend même plus la peine d'assister à mes cours. Je la vois arriver dans sa jolie voiture blanche et sortir comme à chaque fois le regard vissé sur ses baskets et ces éternelle lunettes de soleil pour cacher des cernes de plus en plus profonde. Il m'ai très difficile de la voir comme ça et de ne rien pouvoir faire pour la sortir de la. Après tout, ce n'est pas mon rôle mais si je ne le fais pas qui le fera?
Je la regarde comme à chaque fois monter ces escaliers, apercevoir Chloé, baisser la tête et partir complètement à l'opposé. Et comme à chaque fois je vois Chloé baisser la tête ne comprenant pas les nouveaux agissement de sa meilleur amie. Je me décide alors d'aller parler à Chloé.
PRICE : Escusez moi Mlle PETIT pourrais-je vous parler un instant je vous pris?
Chloé : Oui bien sur, aucun problème de quoi voulez vous me parler?
PRICE : C'est au sujet de Mlle TRUMBLAY ...
Chloé : Je suis désolé de vous couper mais je ne sais pas ce qu'elle a, cela fais trois semaines qu'elle refuse de me parler pour m'expliquer, on se dit à peine quelques mots dans la journée. Mais ce n'est pas une très bonne période pour elle et je m'inquiète beaucoup.
PRICE : Comment ça ?
Chloé : Je suis vraiment désolé mais ce n'est pas a moi de vous en parler. Elle se confit que très peu et lorsqu'elle le fais elle se renferme encore plus fort après. Mais j'ai cru comprendre qu'elle vous apprécié quand même un minimum donc laissez la venir à vous et elle vous expliquera.
PRICE : Elle ne viens même plus a mes cours, comment voulez vous que j'arrive à lui parler!
Chloé : Vous savez Émilie et quelqu'un de très solitaire en temps normale avec les gens qu'elle ne connais pas, elle a énormément souffert il y a quelques temps de ça. Avec quelques amis nous avons réussit à la tenir hors de l'eau mais c'est une bombe à retardement elle c'est déjà renfermé sur elle même, mais de cette manière jamais. Nous arrivons à peine à lui tirer quelques mots.
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Une rencontre inoubliable
RandomÉmilie TRUMBLAY, jeune femme de 23 ans en fac de psychologie fait vivre en enfer à ses professeurs. Que va t'il se passer lors de la rentrée lorsque l'une des ses anciennes professeur va être absente pour raison personnel et va être remplacé par un...