Chapitre 20

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Une petite demi heure plus tard nous voilà devant mon appartement. Chloé coupe le moteur de sa voiture et nous en sortons. Elle m'aide à emmener mes affaires à l'intérieur et je lui propose de boire quelque chose. Elle refuse et nous discutons quelques minutes avant qu'elle reprenne la direction de sa voiture pour rentrer chez elle. Je la remercie encore une fois sur le pas de la porte porte lui offrant une petit étreinte.

Demain j'ai cour mais je pense que j'y retournerais que la semaine prochaine. De toute façon j'ai déjà deux mois de retard à rattraper donc une semaine de plus ou de moins. Et je vais en profiter pour rattraper les cours que Chloé m'a amené. Je n'est aucune motivation mais si je ne veux pas louper mon année qui est déjà bien entamé je n'est pas le choix.

Ellipse de la semaine.

Je me lève en ce lundi matin avec un affreux mal de tête, je n'est fais que penser à ce qui c'est passé. Je me demande encore comme ça a pu arrivé. Je me souviens juste de la sorti du bar et de mon réveil à l'hôpital, entre c'est le trou noir, rien, nada, quedchi. Et j'ai regardé le numéro de cette psychologue au moins deux cent fois. Je ne suis pas sur de vouloir l'utiliser un jour mais je le range dans ma table de nuit comme à chaque fois que je le regarde. Je me lève doucement, et me dirige vers ma salle de bain pour prend une bonne douche, évacuer le stresse et l'angoisse de retrouver tout ce monde. Quinze minutes plus tard, me voilà habillé très simplement: jean, débardeur et chemise. Je suis coiffée et prête à en découdre avec le monde extérieur. Et je n'exagère pas du tout tout en disant ça. Les gens du lycée  vont me regarder comme une bête de foire car mon histoire " d'accident de voiture" c'est bien sur ébruitée partout. J'entends déjà les : " de toute façon c'est juste une folle, elle s'est volontairement jetée sous les roues". Je pense que c'est le style de rumeur que j'entendrais le plus souvent aujourd'hui. Il y aura aussi des regards compatissant mais surtout il y aura des regard de pitié. Ces regard qui vous demande pourquoi vous êtes encore en vie.

Je me dirige vers ma voiture et prend la direction de la fac. Je me gare pas très loin de l'entrée principale et déjà beaucoup de personnes sont en train de me regarder du coin de l'œil en chuchotant. Je pense que c'est ce qui m'exaspère le plus ici: " les ragots". Bref .... Je me dirige vers ma salle de cour et devinez qui j'ai en première heure. Mme PRICE, comme le destin est bien fait. Emma en première heure c'est génial, je suis clairement au bout de ma vie. Enfin du coup je ne sais même pas si elle s'appelle comme ça. Emma lui va tellement bien j'espère que si se n'ai pas ça, ça s'en rapproche au moins.

Je rentre dans la salle, tête baissée et entends toutes ces tête de c** chuchoter. Ok je me met à haïr le monde entier maintenant. Et au cas où vous ne l'auriez pas remarquer je suis extrêmement sociable et gentille comme fille. Je me dirige vers le fond de la salle, vers ma fenêtre favorite et attend l'arrivée de cette fameuse prof. Je n'est pas le temps da m'asseoir que la porte claque sur cette beauté froide ce qui me fais sursauter. Je déteste encore plus les gens qui font claquer les portes. Mon mal de crane monte encore d'un cran j'ai l'impression qu'elle va exploser. Je prend quelques secondes ma tête entre mes mains espérant faire diminuer la pression qui s'y trouve.

Elle scrute la salle comme elle à l'habitude de le faire et tombe sur mon regard. Elle reste quelques secondes à me fixer, m' examinant surement dans les moindres détails et me fais un léger sourire en coin.

PRICE : Bon retour parmi nous Mlle TRUMBLAY, j'aimerai vous voir à la fin de l'heure s'il vous plaît.

Émilie : Merci, oui bien sur pas de soucis.

Elle lève un sourcil l'air étonnée que je ne lui tienne pas plus tete que ça. Elle s'attendait à quoi? Que je l'envoie chier direct? Et ben non, je ne suis pas d'humeur, mon mal de crane ne passe pas et tout ces chuchotements me font monter en pression. Meme si d'habitude je ne subit pas la pression, je la bois. Bref... petit aparté.

Une rencontre inoubliable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant