sous ton ombre [Terminé]

Chapitre 35

🌺🥀🌼35- Raison

Comment dire? Expliquer légitimement à quelqu'un que moi, une intruse, quelqu'un qu'il a connu à peine puisse criée autant son désarroi. Au nom de quoi? Amour? Marriage? Enfant ? Rien n'est justifiable. Pourtant, je continue d'avoir besoin d'Ivy, pour l'oublier, pour me le sortir de la tête. Je me sers de lui, je sais. Mais aussi. C'est Lui qui a voulu cela.

Il savait qu'il me permettait juste d'oublier, de me sentir mieux. Parce que je ne pense pas pouvoir me sentir encore bien un jour. Je suis une âme en peine, un être meurtris, à l'abandon. Sous une carapace de pute. Car oui, c'est comme cela qu'ils me voient tous n'es ce pas ? Je le paraît parfaitement à restée aussi proche d'Ivy pendant longtemps et ce, seulement sept mois après sa mort. Mais qu'y puis je? Je n'y peux rien, j'ai besoin de lui. Ma grossesse me trouble. Plus d'une fois, en repensant à ses lèvres avenantes se posés sur mon ventre j'ai voulue me le coupé au couteau et d'en sortir cet être qui me fait trop penser à Will. À cet homme que j'ai tant aimée, désirée plus que tout, lui qui me regardait comme la huitième merveille du monde alors qu'on venait déjà à peine de se connaître, lui qui me comblait, me faisait du bien, me faisait tournée la tête, lui pour qui j'aurai pût tuée, et moi même en prime, lui qui me rendais folle lorsqu'il posait ses lèvres sur mon cou... Lui que j'aimais et aime encore, mon Éros... Donc, si Ivy n'avait pas été là, pour moi et cet enfant qui selon lui « N'avait rien fait et avait parfaitement le droit de vivre. » il ne serait plus là, et peut être même que moi aussi. Vu comme ça, je paraît égoïste. Ôté la vie à un être qui ne m'a rien demandé, c'est cruel. Mais maintenant que je suis à terme, je suis certaine que je n'aurais pas tenus seule, et pour celà, intérieurement, je continue de remercié Ivy.

***

Elle le mentais, mais il n'était pas dupe. Il savait ce qui se passait. Il savait que rien n'allait. Que tout n'était que toxine et héroïne. Mais rien n'y faire. Il se tut. Comme toujours, il se tut. Espérant avec foi et conviction un avenir meilleur.

- Oh, mon DIEU ! Mon DIEU ! Je t'aime... je t'aime ! Mon cœur tressaillit quand mes yeux te voient. Que je ne puis me contenir lorsque je te sens auprès de moi... dis, pourquoi ? Pourquoi donc trouves-tu plaisir à me martyriser ? Es ce donc là ton unique délice que de me faire subir pareil supplice ? Ou peux-tu donc trouvée la joie à me torturer... viens à moi très chère dis-moi que toi aussi tu m'aime. Dis le moi !

Il cria ainsi donc, sa détresse d'une voie étouffée de sanglots d'un poids incommensurable, il se noyait dans la tristesse dans le désespoir de son amour. Et elle, elle le regardait d'un air béat qui, s'il ne l'avait pas aimée autant, l'aurait fait rire. Mais son amour l'empêchais bien de rire cette idée lui était amère. Ils restèrent ainsi quelques instants. Ne sachant que dire, que faire. L'esprit perdue et torturé par les paroles qu'il l'avait dites, elle s'en retourna

***

A force de déblatérer des conneries, je me suis senti Stupide face à son mutisme. Incapable même de la faire sourire... je voulais désespérément qu'un sourire se dessine sur ses lèvres que je regardais désormais avec un sérieux particulier, presque comme un scientifique chercheur regarderais une nouvelle espèce. Obsessionnellement, je souhaitais qu'elle me forme un sourire, aussi minuscule il pourrait être. Étiré sa Mâchoire diablement contractée, afin qu'elle puisse me réprimée un sourire. Je le voulais ! Mais ça, c'était mal. Et puis, je l'aimais. Je ne voulais pas lui faire ça. Pas à elle. Je l'aimais quand même assez fort pour m'empêcher de faire ça. Non? Où alors je l'aimais beaucoup trop pour ne pas y résister... Ça m'effraie tout ça ... J'ai peur d'être fou ...

***

Le temps était passé, et malgré sa désapprobation, Ivy n'avait pas de choix de décision.

- Ne m'oublie pas. Reste près de Moi... je t'en prie...

Danys, pourquoi était elle si triste ?

- Je serai là.

Ivy, qu'elle bien belle certitude..

- Toujours ?

La chute en sera d'autant plus fatale

- Toujours.

Pas de promesses en l'air...