IX. Une belle amitié.

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PDV Kacchan :

- Arg putain ! Le mal de crâne !

J'ouvre les yeux difficilement. Après un moment, je tourne ma tête, m'attendant à voir Dôn à mes coter. 

Mes yeux s'ouvrent en grand. 

Ce n'est pas Dôn...

Je me souvient alors des évènements de la soirée. 

- Putain...

Deku bouge légèrement et laisse tomber ça tête face à moi. Merde faut que je la ferme, je vais le réveiller sinon.

Je me relève doucement pour m'assoir au bord au du lit. Je ne me souviens pas trop de la fin de la soirée. On a rien fait au moins... Si ?

Non, j'ai pas l'impression. Et puis je doute que Deku ai profité d'un pauvre type bourré comme moi.

Je le regarde un moment, perdu dans mes pensé. Je me surprend à penser qu'il est mignon quand il dort.

- Kacchan... Je sais que je suis irrésistible mais arrête de me regarder. Me dis Deku d'un ton ironique, toujours les yeux fermés et un petit sourire aux lèvres.

- Rêve pas l'ermite, chui pas intéressé, lui dis-je en rigolant après mettre levé chercher mon pantalon.

Il grogne un truc puis rigole en fourrant ça tête dans son oreiller.

- J'y vais, t'embête pas à te lever. Lui dis-je.

Deku redresse ça tête mais semble hésiter avant de me parler.

- Ca ira ? Avec Dôn ?

- Je vais m'efforcer de ne pas lui casser la gueule si c'est ça qui t'inquiète.

°°°°

3 jours plus tard...

Je soupire en repensant pour la millième fois à Dôn.

- Ca m'énerve, me dis-je à moi-même.

Les mains dans les poches, je suis en train de rentrer chez moi. 

Je réalise que Dôn ne me manque pas autant que ce que j'imaginais. Nan en faite je suis juste super en colère d'avoir fait l'aveugle. Ca faisait un moment que ça n'allais plus entre nous. Il n'y avait plus d'amour. Enfin, encore faudrait-il qu'il y en ai déjà eu vraiment.

Je m'étais déjà préparé que ça ne durerais pas. Il a juste fallu que ca s'arrête de manière douloureuse...

Heureusement que Deku était là... Enfin j'ai un peu honte d'avoir pleuré devant lui. C'est pas mon genre de faire ça devant les autres. Même Kirishima ne m'a jamais vu pleurer.

Je sort mes clés pour ouvrir le portail de mon immeuble, mais une main s'agrippe à mon poigner.

- Katsuki, s'il te plaît, écoute moi.

Dôn...

Je retire mon bras violement et lui jette un regard de haine.

- Ne me touche pas.

- S'il te plait Kacchan ! Je suis vraiment désolé !

Mais à quoi il joue ? Pourquoi il m'appel comme ça lui maintenant ?

- Ne m'appel pas comme ça ! M'énervais-je encore plus.

Je Suis Rentré À La MaisonWhere stories live. Discover now