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- ALEC -

Quelques jours plus tard

— Et pourquoi tu m'emmènes pas avec toi ?, me demande Amaya en sautant sur mon lit

—Parce que j'emmène Amy, mon amoureuse tu te souviens ?

— Oui ! Mais je peux venir quand même, non ?

— Bin non, tu peux pas. Je veux pas t'avoir dans mes pattes, moi.

— Méchant !

— Moi ? Méchant ?, m'offusquais-je faussement

— Oui, dit-elle en croissant les bras sur sa poitrine

— Tu sais qui est réellement méchant ? Le ver de terre qui chatouille les enfants, dis-je en repliant et dépliant mon index en me dirigeant vers elle.

Elle tente de s'échapper mais je la coince sur le lit en la chatouillant. Son rire est tellement angélique, j'aimerais pouvoir l'entendre chaque jours encore et encore.
Je finis par la relâcher et elle court hors de ma chambre mais avant de complètement disparaître, elle me tire la langue. Vilaine fille.

Je ferme mon sac qui contient des affaires pour 2 jours et le descend à l'entrée, puis je vais dans la cuisine parce que c'est à cet endroit que cette famille est le plus souvent . Il faut dire que notre cuisine reste la pièce la plus chaleureuse de la maison. Maman est passionnée de cuisine. Elle y passe le plus clair de son temps depuis toujours alors on y est toujours avec elle.

— Maman maman ! il est là !, s'écrit Amaya.

— Quoi ? AÏE ! Mais qu'est-ce que j'ai fais encore ?

Elle venait de me frapper avec un torchon. Pourquoi encore ? J'ai rien fait là !

— Arrête d'embêter ta soeur, Alec ! je te signale  que tu as 3 fois son âge !

— Mais est-ce que tu.. ok c'est pas grave, soufflais-je résigné.

De toute façon, elle ne me croira pas. J'ai toujours tord, ils ont toujours raison.

— J'y vais. De toute façon personne ne m'aime ici.

— C'est ça on te hais. Fais attention d'accord ? et prends soin d'elle Alec !, crie maman au fur et à mesure que je quitte la pièce.

— J'vous aime, à dimanche.

**

— Tu es prête, constatais-je. C'est incroyable.

Elle avait fini. Son sac était devant la porte, elle était fraichement pimpante dans sa petite robe fleurie. Et elle sentait les fruits, comme d'habitude. Bref, elle est trop belle.

— Oui, je suis prête ! J'ai trop hâte en plus je sais pas où on va ! Tu me le dis maintenant ?

— En Franche-Compté, dis-je en ramassant son sac.

— Ah en Franche-Compt- quoi ? réalise t-elle

— Quoi ? T'aime pas l'idée ? C'est cool, comme région.

𝑵𝑨𝑻𝑨  𝟐Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora