○About :
Un grand gaillard ténébreux part a la recherche de son bout d'étoile filante.🌠
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"et il fixais de ses orbes sombre la voute qui s'offrais à lui : les astres dansais et les voie lactés se prenais dans leurs bras. Que pouvais-t...
L'été vint vite frotter contre les fenêtres du cabanon.
Alors que les rideaux flottaient lentement comme des pétales mortes, doucement le grincement du bois s'effectuais.
Le temps passait, au loin, même au milieu du désert, les autoroutes hurlaient, les gens riaient, et les verres s'entrechoquaient.
On faisait la fête, on s'engueulait et on faisait l'amour, une fois l'été venu.
Mais dans l'espace, les saisons n'ont aucune incidence.
On ne change pas de façon de vivre en fonction des mois.
On vit, c'est tout.
Pour Keith, bloquer là depuis des jours, le temps n'a même plus de signification.
Son temps à lui c'est arrêté le jour où il s'est réveillé seul.
Après cette nuit d'amour passer à ses côtés, ses baisers encore marqués sur sa peau caramel, il était tout simplement disparus.
Plus là.
Mais tout de lui demeurait pourtant.
Son odeur sur les draps, le souvenir d'un toucher, des mots que les murs recrache encore.
L'a-t-on kidnappé ? Mais pour quelle raison ? À quel prix ?
Il n'en valait aucun à ses yeux. Et il savait que personne au fond ne le détestait.
Il était son étoile à lui, mais le soleil de plein de personnes aussi, se disait-il.
Et cette lettre, pourquoi ces mots ?
Une évidence ne vint jamais à Keith.
Parce que sa santé mentale tentait foncièrement de le protéger d'une vérité qu'il avait toujours sue, mais que son subconscient ne pouvait se résoudre à admettre.
Non.
Ça n'était sûrement pas ça.
Pourquoi ?
Pourquoi l'aurait-il fait ?
Tout deux nageaient dans un bonheur pur, et ce, depuis des mois.
Oh ça non, sûrement pas.
Mais ...
Encore ces douloureux mots.
Au fond ...
C'est faux.
Et si ...
Si Lance l'avait abandonné ?
Partit de son propre gré, fatiguer de lui, et de cette ombre qui lui colle sans cesse à la peau.
Comme un ciel d'été aux couleurs atrocement grises, se berçant d'une brise glaciale mais légère, une larme coula à nouveau sur sa joue plate.
Comme une immense tempête dans un calme trop plein, il stoppa ce qu'il était en train de faire, puis baissa les bras.
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