si pour être heureux il fallait dépasser toutes morales, toutes morales Jisung allait dépasser.
❝ Tu préfères pas
quelqu'un qui t'aime,
plutôt ? ❞
𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩 𝐜𝐡𝐚𝐭, 𝐬𝐦𝐬
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Il était beaucoup trop tôt aux yeux de Jisung pour endurer tout ce bruit. Toutes ces nuisances dû aux pas, aux voix, et aux portes battantes contre les murs usés par le temps et l'insouciance de certains élèves. Il était beaucoup trop tôt. Neuf heures trente venaient de sonner, poussant les élèves à se précipiter chacun d'un bâtiment à l'autre, rejoignant avec hâte-ou pas-leurs classes. Jisung lui, se dirigeait avec une motivation quasi inexistante vers l'immense gymnase où devait se dérouler son cours de sport. C'est sans grande surprise, qu'il y retrouva Jeongin, les yeux toujours ornés de grosses lunettes teintées. Depuis la fête datant d'il y a maintenant une semaine, le cadet ne lâchait plus sa paire et s'y cachait derrière, à tel point que certains professeurs avaient même soupçonné des violences domestiques.
«— Il est juste ridicule, regardez-le..
À l'entente du fameux discours, la tête du noiraud ne fit qu'un tour vers ce qui semblait être une des dites acolytes d'Yves. Il devait l'avouer, depuis la fête, il ne ressentait plus qu'une répulsion magistrale envers tout ce qui était d'origine humaine, y compris lui-même. Et Jisung le senti, son sang avait tout juste commencé à bouillir quand il vit la cause de ses problèmes de cœur faire son entrée dans son périmètre.
S'il fallait être honnête, Jeongin était blessé. Non par Yves, qui elle ne jouait finalement qu'avec lui et son tempérament, mais par Minho. Il en était tombé amoureux, et ces images de son corps étant surplombé par celui de sa rivale n'avaient fait que renforcer son mal-être. Il était jaloux, parce qu'à la fin, c'était elle qui avait gagné : elle l'avait eu et peut importe le nombre de fois où lui et Minho avaient pu coucher ensemble, plus rien n'avait d'importance, parce qu'elle avait réussi à toucher à quelque chose de d'impalpable, d'indescriptible.
Toute ces fois où ils s'étaient retrouvés, où ils s'étaient touchés. Il l'avait caressé, il avait aimé et en avait même redemandé. Minho avait réussi à animer une part du cadet qu'il n'avait jamais connue. Il n'était jamais tombé réellement amoureux et pourtant, il détestait à présent ce sentiment tout comme il détestait son auteur. Malgré son allure distante et éloignée et sa faculté à cacher ses sentiments quand il le voulait, le cœur de Jeongin lui en voulait d'avoir prit goût à ces sentiments, qui sur le moment étaient si vifs, qu'ils paraissaient réels.
— Tiens, Jeongi-
— Qu'est-ce que tu veux ?! cria-t-il, se rapprochant d'elle.
