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SOME DAYS AFTER..

Deux heures pétantes venaient de sonner. Le sombre ciel faisait ressortir ses quelques milliers d'étoiles et le vent, lui, se faufilait dans les coins et recoins comme une douce caresse. Malgré le faible bruit qu'émettaient les voitures encore dehors, bruit qui le berçait d'habitude, le brun ne faisait que somnoler. Jisung avait les yeux fermés et pourtant des centaines d'images, de formes, de pensées s'initiaient dans son subconscient, le troublant. D'ordinaire pensif, il ne pouvait que s'y habituer, mais ce soir c'était devenu insupportable. Son esprit était toujours aussi vif, et au grand dame de son corps, qui lui criait presque de tout faire pour éteindre son esprit, il ne dormait pas.

Après avoir juré à ses parents qu'il allait se coucher, coupant court à leur soit dite séance de remontrances, il s'était allongé dans son lit et avait pour la énième fois laissé son esprit divaguer. C'était souvent, que celui-ci prenait la liberté de lui rappeler tout ce par quoi il était passé au cours de sa courte vie, du jour où il avait découvert que sa sœur et lui n'étaient liés que par leur mère, ou encore le jour où il avait compris qui il était vraiment. Ce jour où il avait compris qu'il n'aurait plus jamais sa place au sein de sa propre famille, qu'il était devenu le mouton noir.

Son esprit ne perdait aucune occasion de lui rappeler dans chaque détails pourquoi il était devenu ce qu'il était aujourd'hui. Le monde disait qu'il n'était qu'un enfant en détresse, qu'il trouverait sûrement sa voie dans celles de Dieu. Il était en réalité un enfant à qui on avait brisé la confiance, se sentiment de sûreté. Ces sentiments avaient été broyés, piétinés, jeter mais surtout mis de côtés. Jisung était devenu hostile face au monde parce cet endroit, où le calme et la paix étaient sensé régner, était devenu un lieu où il n'avait plus sa place.

Et tout était de sa faute.

Elle en avait fait exprès, il en était sûr. Il se rappelle d'avoir croisé le regard de ses géniteurs, il se rappelle avoir peur, sentir ses organes se tordre. Et pourtant quand il était rentré ce jour là, tout était normal : sa mère préparait le gouté, son père lui était devant son programme fétiche du jour. Tout allait bien, jusqu'à ce que Roseanne, assise sur l'un des nombreux plan de travail, prit l'initiative de révéler à ses parents le secret dont elle disait être la détentrice.

« Je crois que Jisung aime les garçons. »

La table en verre en face de lui venait de se briser. Jisung se souvenait toujours de ce silence qui avait suivit, celui-ci s'accompagnant d'un long frisons. Ce qui s'en était suivit restera à jamais gravé dans son esprit : ces cris, ces bruits, ce sang sur ses cuisses. Ses cuisses et ses mains avaient été touchées par les infimes bouts de verre qui s'étaient éclatés quand son père avait brisé la table.

Peut importe le nombre de fois où Felix, Seungmin, Hyunjin et Jeongin lui avaient répété que sa sœur n'était qu'une vicieuse, et qu'il n'avait pas à  se sentir coupable, il ne pouvait empêcher ce frisson de parcourir le long de son corps à chaque fois qu'il y pensait. C'est vrai, Roseanne était vicieuse, malgré les quelques fois où Jisung avait eu pitié d'elle, le petit démon sur son épaule droite trouvait toujours les bons mots pour le remettre sur le « droit chemin ».

Il lui chuchotait à quel point elle était néfaste, à quel point elle était jalouse de lui, qu'il ne devait surtout pas céder mais se battre, se montrer plus fort que ça, lui montrer qu'elle n'en valait pas la peine. Il avait cette amabilité à fait naître en lui cette répugnance envers tout ce qui touchait de près ou de loin sa sœur.

« Je crois que Jisung aime un garçon »

C'était vrai. Et là aussi, elle avait tout fait pour se montrer plus vicieuse encore, plus mesquine. Il aimait un garçon, garçon qu'elle invitait chaque mercredis à la maison, garçon qu'elle disait aimer, garçon avec lequel il était en train de se rapprocher.

Etaient-ils finalement autant mesquin l'un que l'autre ? Non ? Il y avait une différence entre eux deux : Jisung était sincère.

Devait-il arrêter tout ce semblant de relation qui se créait ? Il avait réussi à faire attention à lui, et c'était bon.

C'est avec un sentiment de pure confusion que les yeux de Jisung, précédemment bien fermés, s'ouvrirent, laissant la faible lumière de son téléphone se propager dans sa chambre.

«— Je sais pas ce qui tourne pas rond dans ta tête mai-

Jisung se coupa la parole tout seul lorsque des bruits de reniflements envahissent les haut-parleurs de son téléphone.

— Chris ? Hey, qu'est-ce que t'as ?

— De toute ma vie, J'ai jamais su qu'on pouvait pomper l'énergie de quelqu'un de cette manière. commença-t-il. Elle se sert de moi, et c'est épuisant. Il pleurait.

— Je veux pas que tu meurs pendant que t'es au téléphone avec moi, respire s'il te plaît... Jisung commençait à paniquer. Je suis là, tu peux te calmer, tout va bien.. J'avais prévu de te démarrer mais je crois que-

Tu crois vraiment que c'est le moment sombre petasse.. »

Jisung se leva avec hâte, enfilant ses chaussures sans prendre garde à tout le bruit qu'il pouvait faire.




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Pour toutes les personnes y compris hyunbanghs  qui me menacent 💗💜💞💝💘💖

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𝐁𝐑𝐄𝐀𝐊 𝐔𝐏 𝐖𝐈𝐓𝐇 𝐘𝐎𝐔𝐑 𝐆𝐈𝐑𝐋𝐅𝐑𝐈𝐄𝐍𝐃, 𝘣𝘢𝘯𝘨𝘩𝘢𝘯 Where stories live. Discover now