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Isaac

Ce matin, il fait assez frais. En ce fin mois d'août, Paris ressent déjà peu à peu la fraîcheur. 

— Bébé, ronronne Victoria en caressant mon torse nu.

— Hm ?

Elle se redresse et s'assoit sur mes cuisses, n'oubliant pas de caresser mon ventre.

— J'ai envie de toi, chuchote-t-elle à mon oreille.

Je souris et enroule mes bras autour d'elle, caressant son dos nu sous sa nuisette.

— Ça tombe bien, moi aussi.

Elle me regarde intensément et pose doucement ses lèvres sur les miennes.

— Putain… dis-je en entendant mon téléphone vibrer.

— Laisse le sonner.

— C'est Bradley.

— Il attendra, dit-elle en bougeant ses hanches sur mon érection.

Je grogne de plaisir et enlève rapidement sa nuisette, caressant ses seins.

— Il faut vraiment que je réponde, dis-je en l'entendant sonner une nouvelle fois.

Elle soupire et se couche à mes côtés pendant que je décroche.

— Putain, ça fait une dizaine de fois que je t'appelle, Isaac !

— Désolé, je… dormais.

Je sens soudainement la langue de Victoria sur mon érection alors je tremble et la regarde faire. Ses cheveux roux sont étalés sur mes jambes, ses lèvres roses glissent de haut en bas sur ma queue pendant que ses doigts me caressent sensuellement.

— Isaac !

— Ouais ?

— Bon tu viens ?

— Heu… où ça ?

J'entends son soupir d'exaspération ce qui me fait rougir. Victoria me fait perdre la tête !

— À la caserne des pompiers, Thierry nous invite à manger avec eux à midi.

— Mais il est quelle heure ?

— 11h20.

Je me mets à crier et saute du lit avant d'ouvrir les rideaux. Putain de merde… Le soleil brille dans le ciel bleu.

— Debout, Vic, on est en retard !

Elle râle et se lève, à contre-cœur.

— Bébé, j'avais vraiment envie de toi.

Je raccroche rapidement en espérant que Bradley n'a pas entendu ce que ma femme a dit.

— Moi aussi mais les pompiers nous attendent pour le déjeuner, à midi.

Je prends des nouveaux vêtements ainsi qu'un nouveau caleçon et file à la douche. L'eau chaude me fait du bien, me décontracte. Je tourne la poignée dans l'autre sens et sens directement l'eau glaciale tomber sur mon corps, réveillant chaque muscle, chaque partie de moi-même.

Je sors de la douche et me sèche avant de m'habiller. Quand cela est fait, je sors de la salle de bain et rejoins Victoria dans la salle à manger. J'embrasse ma fille sur la joue et mets ma veste.

— Tu t'en vas déjà ?

— Oui, je vais aider Thierry à préparer la cour, dis-je en caressant ses cheveux roux. Tu me rejoindras avec Mia ?

Les Liens de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant