CHAPITRE 8

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Point de vue de Steve:

T/p est là et elle est venue chercher la même chose que nous. Dreykov doit vouloir le sérum pour une raison qu'on ignore encore, mais on ne va pas la laisser faire. Après que Peter ait eu le temps de nous expliquer ce qu'il avait vu et entendu à la Chambre Rouge, Yelena et Nat nous ont expliqué le fonctionnement des espionnes.

On sait comment maîtriser t/p, mais elle n'est pas venue seule. On se lève et marche vers elle, déterminés à l'arrêter par surprise pour de bon, mais elle se retourne et nous aperçois. Elle enlève ses chaussures et s'enfuit encore une fois. Typique d'elle, mais on a tout prévu. Tony, Sam et Clint l'attendent dehors.

On la suit, mais une chose m'interpelle. Son garde ne l'a pas suivie. Peut être que ce n'était pas dans leur plan. Elle fait apparaître sa tenue en appuyant sur son cou et s'arrête devant la voiture de Tony. Elle se retourne et nous sourit, alignés devant elle, Tony, Sam et Clint nous rejoignent.

T/p: Vous n'avez pas une impression de déjà vu? Elle lâche la malette par terre.

Tony: A quoi tu joues au juste?

T/p: Je veux la même chose que vous.

Steve: Toi tu veux récupérer le sérum pour le donner à Dreykov. Nous on veut éviter qu'il tombe entre de mauvaises mains, comme les tiennes.

T/p: Tu te trompes Captain. Je veux juste stopper Dreykov. Je ne supporte plus ses insultes et ses états d'âme. Je veux lui faire comprendre que je ne suis pas juste sa marionnette. Je veux vous aider à l'arrêter.

Tony: Comment on peut te faire confiance?

Elle prend le logo de la Chambre Rouge de sa ceinture et le casse en deux.

T/p: Je suis prête à abandonner mon seul foyer pour vous aider. Cela peut paraître étrange, on a pas démarré sur le bon pied, mais je suis plus que sincère.

Tony: T'en penses quoi Cap? On devrait lui donner une seconde chance?

Sam: Je suis le seul à penser que c'est trop facile?

Nat: On en rediscutera au campus.

Yelena: En attendant, t/p rentre avec nous. On peut encore avoir besoin d'elle.

Point de vue de t/p:

Jackpot. J'ai réussi à être crédible, maintenant il faut pas que je fasse de gaffe et que je garde le rôle de la petite espionne innocente. J'ai bien dit innocente, pas naïve et sentimentale, nuance.

On rentre tous à leur campus et ils gardent tous un œil sur moi, certainement trop soupçonneux. Ça se comprend. Une espionne sortie de nulle part, qui leur vole le sérum et qui ensuite veut les aider. Pas très commun.

Steve Rogers et Peter Parker n'ont pas arrêté de me lancer des regards furtifs durant le trajet. Steve avait plutôt un regard posé et rassurant, tandis que Peter avait plutôt un regard curieux, comme si un tas de question défilaient dans son cerveau.

En y pensant, il est plutôt pas mal. Ses boucles brunes qui tombent sur son front et son côté simplet mais sûr de lui, lui donnent un air comique. Steve, lui est plutôt sérieux, il respire la confiance et la sûreté, mais il reste modeste.
Ce côté diplomatique et professionnel donnent envie d'apprendre à le connaître. C'est pas le but de ma mission.

Peter: Il te reste encore un peu de bave là. Il montre le coin de sa bouche.

T/p: Non, t'inquiètes, en revanche, toi il te reste pas beaucoup de cases là dedans. Je montre ma tête.

Peter: Dis moi, ça t'arrives des fois d'être sympa avec les gens?

T/p: Seulement quand ils sont en train d'agoniser devant moi.

Peter: T'es bizarre, tu le sais ça?

T/p: Pas autant que toi. C'est pas moi qui me prend pour une araignée.

Peter: Fais gaffe, la ceinture est pas assez résistante pour retenir ton ego surdimensionné.

T/p: C'est pas grave, tu te le prendra en pleine gueule, ça t'évitera de me parler. Je lui lance un sourire forcé.

Tony: Vous avez fini les jeunes? On dirait des enfants, sérieux.

Il me renvoie un regard noir.
T/p: 1- Peter: 0.
Je sais pas combien de temps je vais devoir jouer la comédie, mais j'ai déjà envie de rentrer à la Chambre Rouge. Pour vu que cette mission soit rapide.

Arrivés au campus, les avengers partent se remettre à leurs occupations. Je connais pas les lieux à part la cellule dans laquelle j'ai faillit y rester plus longtemps que prévu.

Je suis au milieu de ce qui semble être un salon. Il y a plusieurs sofas, autour d'une table basse en verre moderne, une immense télévision ou plutôt un écran plat. Je décide de ne pas rester ici et de partir explorer les lieux.

Je prend un couloir plutôt sombre, pas très éclairé mais il y a une seule porte, au fond. J'hésite à l'ouvrir, mais je suis quand même très curieuse de savoir ce qu'il y a derrière. Tant pis, de toute façon, j'ai le bénéfice d'être nouvelle et de pas connaître.

J'ouvre alors la porte et la lumière s'allume. Une salle de sport apparaît alors et je suis comme une enfant un jour de Noël. J'ai jamais rien eu d'autre comme divertissement que le sport. C'est la seule façon pour moi de me défouler ou de penser à autre chose que mes missions ou Dreykov. Je m'approche d'un des sacs de frappe suspendus à une poutre en fer.

Je m'apprête à frapper dedans quand j'entends un bruit derrière moi. Je ne bouge plus et tourne seulement légèrement la tête.

Peter: Il est tard pour s'entraîner tu ne crois pas? Il s'appuie sur l'encadrement de la porte.

T/p: J'ai atterri ici par hasard. Je voulais pas faire de bruit.

Peter: Bah c'est raté. De toute façon personne dort. Ils sont trop occupés à garder un œil sur toi.

T/p: Je représente une si grande menace pour vous? Je m'avance vers lui.

Peter: Tu leur a volé le sérum très facilement, tu as une force surprenante et tes une espionne surentraînée. Forcément que t'es une menace pour nous.

T/p: Comment vous pouvez savoir pour la partie sur l'espionne?

Peter: On sait plus de choses que ce que tu penses.

Sa réflexion me contrarie, je ne sais pas pourquoi. Je veux savoir ce qu'ils savent sur moi, mais ce serai leur donner raison et les faire penser que j'ai des choses à me reprocher, même si c'est vrai. Je fais mine de ne pas avoir relevé le détail et essaie de passer à autre chose.

T/p: Tu peux me montrer où je dors?

Peter: Tony ne m'a rien dit mais je pense que la chambre d'ami te conviendrait.

Je le suit à l'autre bout du bâtiment et on s'arrête devant une porte, encore. Il s'en va et me laisse à nouveau seule.

Am i that special?Where stories live. Discover now