lettre 3 : pulsions

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Dans une lenteur infinie, Melissa laisse glisser ses vêtements souillés sur le sol. Elle entre dans la cabine de douche où elle se laisse aller dans un tourbillon d'émotions. L'eau froide en contact avec sa peau provoque en elle des sensations indéchiffrables. Des souvenirs s'éveils en elle, son corps contre le sien, leur peau brulantes se frottant et se percutant sous une déferlante d'eau froide, des soupirs et des gémissements, des regards complices et des baisés aussi sauvages que passionnés, un plaisir indéfinissable. Melissa se sent moite comme toutes les fois que ces souvenirs viennent l'assaillir. Ces yeux grands ouverts suivent le parcours du sang mêlé à l'eau qui coule sur le carrelage. Un léger sourire se dessine alors sur son visage, la liberté lui ouvre enfin les bras, bientôt son bonheur sera complet. Débarrassée de toute trace de sang, elle se couvre le corps d'un doux peignoir en laine puis met ses vêtements couverts de sang dans la machine à laver. Tout est impeccable comme toujours, la maison est aussi propre et rangée qu'avant le déclic. Elle regarde attentivement l'horloge et respire un grand coup. Dans quelques heures tout seras fini, elle ira rejoindre David, son amis d'enfance, son défenseur, son mentor, son confident et par-dessus tout son amour. Elle se fait le traditionnel thé que David avait coutume de lui faire chaque soir lorsqu'ils rentraient tout deux du travail. Elle par s'asseoir dans le fauteuil, à la place où David lui faisait souvent des massages. Comme si ses doigts féérique lui martyrisaient encore la peau, Mélissa se laisse emporter dans une transe intense. La tasse fumante à la main elle bouge au rythme des douces paroles de Davide qui tournoient encore dans sa tête. Il était le seul à connaitre sa véritable nature et à l'aimer comme tel. Sa tasse est maintenant vide, l'heure approche, ils approchent. Toujours aussi nonchalante, elle part laver sa tasse qu'elle range soigneusement avant de revenir au fauteuil. En face d'elle sur la table basse, sont posés un stylo et une feuille blanche. Melissa s'applique à y mettre toutes ses confidences, formulant chaque lettre avec lenteur et attention, elle veut que sa lettre soit poignante, qu'ils comprennent que la victime qu'elle était est morte il y a bien longtemps. Sans aucun tremblement ni aucune hésitation, elle s'y confesse comme elle l'aurait fait avec David. Et puis le lointain son des gyrophares se fait entendre, ils arrivent c'est presque la fin. Elle a attendus ce moment depuis si longtemps, la liberté est si proche. La violente berceuse des gyrophares se fait plus intense. Melissa s'empare de la lettre et entre dans la chambre conjugale. Là où elle et son mari David avaient vécu tant de nuits d'amour. Elle troque son peignoir pour la chemise préféré de David encore plus confortable. Son parfum y est encore imprégné, elle l'a soigneusement gardée exprès pour cette nuit. Elle se glisse sous les draps et pose la lettre par-dessus ceux-ci, puis tendant un bras, elle parvient à atteindre le tiroir du chevet ou se trouve le fameux couteau qu'elle avait offert à son mari le jour de ses 30 ans. Sur le manche en boit y est inscrit un message d'amour

« À toi l'Amour qui noie mes pulsions »

Elle lui avait ensuit dit

- N'hésite pas à t'en servir si jamais je vais trop loin

Les gyrophares sont à présent dans sa rue, juste à temps. Des larmes brillent dans ses yeux à l'idée qu'elle vat enfin rejoindre son David dans le royaume des morts. Elle offre au monde un dernier sourire et sans plus attendre elle se tranche vigoureusement la gorge. Son sang gicle dans tous les sens au rythme des battements affolés de son cœur et se propage dans les draps. Son corps frêle s'affaisse dans le lit à chaque giclés puis tous s'arrête. Elle a atteint son but, elle s'est donné la mort pour retrouver son conjoint.

Les agents de Polices dehors ne prennent pas la peine de frapper à la porte, elle est ouverte. Les hommes blindé et armé jusqu'aux dents y entrent avec méfiance, ils explorent chaque parcelles du salon sans aucun résultats. Un silence mortuaire aurait été plus agréable à supporter que les grognements incessants de la machine à laver. Ce bruit brisant le calme plat de la maison est si sinistre qu'ils en ont des sueurs froides. Il avance toujours sur leur garde jusqu'au dernier retranchement de la maison : la chambre principale. Tout aussi étrange, la porte de celle-ci n'est elle aussi pas fermée. Les premiers à y entrer découvre la sienne d'horreur que leur a préparé la jeune femme. Elle vient de se donner la mort. Son sang encore frai coule le long de son bras tendus pour atterrir sur le parquet de la chambre où il forme une flaque de plus en plus grande. La lettre poser sur le lit ne leur échappe pas. Leur supérieur fait son entrer et s'empare de la feuille parsemé de gouttelettes de sang

Trop tard

Vous auriez aimé m'avoir vivante mais malheureusement cette option ne faisais pas partir de mes plans. Maintenant que j'ai assouvis mes pulsions, je n'ai plus rien à perdre. Le seul être qui comptait pour moi et qui m'aidais à contrôler mon mal a été assassiné il y a de cela un an et vous avez été incapable de lui rende justice. C'est grâce à lui si mes pulsions de mort n'avaient fait aucunes victimes. Sa mort à lui a été l'élément déclencheur. Tous ceux qui m'avaient échappé jusque-là en ont payé le prix. Depuis les élèves qui me harcelait au lycée au meurtrier de mon mari. Nous étions deux enfants perdue à l'abandon et nous somme devenu deux amants don l'amour frôlait le vice. Et en une nuit tout à volé en éclat. Cet homme a pris un malin plaisir à lui tirer une balle dans la poitrine en plein milieux de la rue alors j'ai aussi adoré le retrouver, lui ouvrir la poitrine avec son couteau de table en plein milieu de son salon et lui arracher le cœur. Il n'a été que le premier des 17 personnes ayant péris de mes mains. Avec David encore à mes côtés, je me serais contenté des animaux. Je ne me serais pas demandé qu'elle est la différence entre une tueuse en série et une femme qui travaille à l'abattoir, il n'y aurait pas eu des décapités à la hache ni des éventrés, encore moins des défigurés au couteux de cuisine .Leur hotter la vie a été la chose la plus jussif que j'ai connue dans ce monde sans mon âme sœur. Voir leur sang jaillir de leurs entrailles alors que leur vie leur échappait me donnais des ailles. J'ai adoré les disséquer comme de vulgaire cobayes et vous voir vous contorsionner pour trouver réponse à ces énigmes. Vous pouvez me qualifier de tous ce que vous voulez, cela m'et égale. J'ai passé ce stade depuis bien longtemps. Cet art coule dans mes veines comme du poison. J'ai été conçue ainsi, avec une prédisposition à aimer tuer et si ces pulsions n'avaient pas fait partie de moi, je n'aurais sans doute jamais obtenue justice pour mon mari. Toutes ces personnes qui m'ont fait du tort par le passé s'en serais sortie sans en payer le prix. Je suis parfaitement consciente de ce que je suis, c'est pourquoi je vous ai mené à moi, ainsi je vous décharge de la lourde charge d'enterrer des morts sans jamais pouvoir réussir à arrêter leur bourreau. Ma vengeance est terminé, mes pulsions sont assouvies plus rien ne m'attache à cette terre.

A jamais ...    




désolé pour les fautes, j'espère tout de même que cette histoire vous auras plus 

lettres d'adieuxWhere stories live. Discover now